POLYNÉSIE. L.S. par le médecin de 2e classe Durbec, médecin major de l'aviso-transport la Vire, à bord de la Vire, rade de Nouméa 9 novembre 1889, au lieutenant de vaisseau, commandant [Fustier] ; cahier de 5 pages et quart in-4 liées d'un ruban vert. Rapport médical sur l'état sanitaire de LA VIRE, après une campagne de neuf mois entre Papeete et Nouméa. Durbec fait le bilan des problèmes rencontrés, commente le ravitaillement en eau douce, la qualité des vivres, les conditions de vie à bord, pour l'équipage comme pour les passagers. Il regrette que le médecin n'ait pas à sa disposition un local plus adapté à ses fonctions, « où la consultation fût possible »... Le peu de cas de maladies vénériennes pourraient s'expliquer par l'origine bretonne des hommes, « préférant Bacchus à Vénus »... Cependant il recommande vivement la création d'un dispensaire à Papeete : « À quoi bon sur rade de Papeete consigner nos marins malades, si le seul et unique propagateur de maladies, la femme tahitienne continue à faire des victimes. [...] si les équipages sont quelquefois épargnés, les états-majors paient une trop large tribut à l'unique maladie tahitienne »... Le commandant de l'aviso a porté en marge plusieurs commentaires au crayon : « Ce médecin paraît ignorer les exigences inévitables du bord, et son esprit critique s'exerce de façon fâcheuse. Le rapport ne parle pas en faveur de celui qui l'a fait »..
POLYNÉSIE. L.S. par le médecin de 2e classe Durbec, médecin major de l'aviso-transport la Vire, à bord de la Vire, rade de Nouméa 9 novembre 1889, au lieutenant de vaisseau, commandant [Fustier] ; cahier de 5 pages et quart in-4 liées d'un ruban vert. Rapport médical sur l'état sanitaire de LA VIRE, après une campagne de neuf mois entre Papeete et Nouméa. Durbec fait le bilan des problèmes rencontrés, commente le ravitaillement en eau douce, la qualité des vivres, les conditions de vie à bord, pour l'équipage comme pour les passagers. Il regrette que le médecin n'ait pas à sa disposition un local plus adapté à ses fonctions, « où la consultation fût possible »... Le peu de cas de maladies vénériennes pourraient s'expliquer par l'origine bretonne des hommes, « préférant Bacchus à Vénus »... Cependant il recommande vivement la création d'un dispensaire à Papeete : « À quoi bon sur rade de Papeete consigner nos marins malades, si le seul et unique propagateur de maladies, la femme tahitienne continue à faire des victimes. [...] si les équipages sont quelquefois épargnés, les états-majors paient une trop large tribut à l'unique maladie tahitienne »... Le commandant de l'aviso a porté en marge plusieurs commentaires au crayon : « Ce médecin paraît ignorer les exigences inévitables du bord, et son esprit critique s'exerce de façon fâcheuse. Le rapport ne parle pas en faveur de celui qui l'a fait »..
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