VERDI (Giuseppe). Lettre autographe signée au critique musical Léon Escudier, en italien (2 pp. 1/2), avec apostille autographe signée en français de la seconde épouse de Verdi, Giuseppina Strepponi (1p. 1/2). Villa Sant’Agata à Villanova sull’Arda, 13juillet 1874. Cette oeuvre lyrique majeure du compositeur fut créée le 9juin à l’Opéra-Comique, et publiée dans la foulée par la maison d’édition de Léon Escudier. «Eccoci dunque a casa dopo due mese di fatiche, di trambusti, d’agitazione! Meno male che il risultato non èstato cosi tanto disastroso. Il viaggio è stato eccellente, ma il calore eccessivo, e tale si mantiene anche qui. Nonostante le cose non cominciano tante male, ed una volta un po’ riposati andranno ancora meglio. Un po’ di quiete e di silenzio farà pur bene... Povere Léon! E voi, come state e cosa fate? Voi pure dovete ben sentire il bisogno de riposo, che, oltre tutte le faccende di negozio e del giornale, avevate l’Hôtel de Bade. Le mie scale, tre o quattro volte al giorno, dovevano ben pesarvi. Ma ora tutto è fi nito! Ed amen! Grazie, grazie, grazie di tutte le gentilezze usate, e perdona delle noie! Salutate made Torriani!!!! Addio mio caro Léon! Quando vi rivedremo? Chi lo sa?...» Traduction: «Nous voilà donc à la maison après deux mois de labeur, de tracas et d’agitation! Levoyage a été excellent mais la chaleur excessive, et telle se maintient-elle ici aussi. Néanmoins, les choses ne commencent pas si mal, et, une fois un peu reposés, elles iront encore mieux. Un peu de calme et de silence fera pourtant du bien... Pauvre Léon! Et vous, comment allez-vous et que faites-vous? Vous, pourtant, devez bien sentir le besoin de repos, qui, outre toutes les aff aires du magasin et du journal, avez l’Hôtel de Bade [où Verdi séjournait habituellement à Paris]. Mes escaliers, trois ou quatre fois par jour, devaient bien vous peser. Mais maintenant tout est fi ni! Et amen! Merci, merci, merci de toutes les amabilités dont vous avez fait preuve, et pardonne tous les ennuis! Saluez mad. Torriani [la cantatrice Ottava Torriani]!!!! Adieu, mon chez Léon! Quand nous reverrons-nous? Qui le sait?...» L’éditeur musical Léon Escudier tint également une agence artistique pour la production d’opéras, et défendit particulièrement les compositeurs italiens, notamment Rossini et Verdi, dont il monta les opéras à Paris à partir de 1845. Il fut également directeur de l’Opéra Italien.
VERDI (Giuseppe). Lettre autographe signée au critique musical Léon Escudier, en italien (2 pp. 1/2), avec apostille autographe signée en français de la seconde épouse de Verdi, Giuseppina Strepponi (1p. 1/2). Villa Sant’Agata à Villanova sull’Arda, 13juillet 1874. Cette oeuvre lyrique majeure du compositeur fut créée le 9juin à l’Opéra-Comique, et publiée dans la foulée par la maison d’édition de Léon Escudier. «Eccoci dunque a casa dopo due mese di fatiche, di trambusti, d’agitazione! Meno male che il risultato non èstato cosi tanto disastroso. Il viaggio è stato eccellente, ma il calore eccessivo, e tale si mantiene anche qui. Nonostante le cose non cominciano tante male, ed una volta un po’ riposati andranno ancora meglio. Un po’ di quiete e di silenzio farà pur bene... Povere Léon! E voi, come state e cosa fate? Voi pure dovete ben sentire il bisogno de riposo, che, oltre tutte le faccende di negozio e del giornale, avevate l’Hôtel de Bade. Le mie scale, tre o quattro volte al giorno, dovevano ben pesarvi. Ma ora tutto è fi nito! Ed amen! Grazie, grazie, grazie di tutte le gentilezze usate, e perdona delle noie! Salutate made Torriani!!!! Addio mio caro Léon! Quando vi rivedremo? Chi lo sa?...» Traduction: «Nous voilà donc à la maison après deux mois de labeur, de tracas et d’agitation! Levoyage a été excellent mais la chaleur excessive, et telle se maintient-elle ici aussi. Néanmoins, les choses ne commencent pas si mal, et, une fois un peu reposés, elles iront encore mieux. Un peu de calme et de silence fera pourtant du bien... Pauvre Léon! Et vous, comment allez-vous et que faites-vous? Vous, pourtant, devez bien sentir le besoin de repos, qui, outre toutes les aff aires du magasin et du journal, avez l’Hôtel de Bade [où Verdi séjournait habituellement à Paris]. Mes escaliers, trois ou quatre fois par jour, devaient bien vous peser. Mais maintenant tout est fi ni! Et amen! Merci, merci, merci de toutes les amabilités dont vous avez fait preuve, et pardonne tous les ennuis! Saluez mad. Torriani [la cantatrice Ottava Torriani]!!!! Adieu, mon chez Léon! Quand nous reverrons-nous? Qui le sait?...» L’éditeur musical Léon Escudier tint également une agence artistique pour la production d’opéras, et défendit particulièrement les compositeurs italiens, notamment Rossini et Verdi, dont il monta les opéras à Paris à partir de 1845. Il fut également directeur de l’Opéra Italien.
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