Souvenirs du général Jean Falba. - Uniforme de général de brigade (maréchal de camp d'artillerie de marine), de petite tenue ordinaire, en drap bleu, modèle 1821/1830, brodé au collet et aux parements de feuilles de chêne en cannetille d'or ; les retroussis sont ornés d'une grenade enflammée avec foudres, également brodées en passementerie d'or ; boutons plats dorés, 17 gros modules et 4 petits modules (gros modules : 7 modèles 1815 sans décor ; 8 modèles 1804/1815 de vice ou contre-amiral ; 1 à l'aigle Premier-Empire et 1 Restauration et 4 petits modules de général, Restauration, Louis-Philippe). La présence de boutons d'amiral précise probablement que ce général était dans l'artillerie de marine, aucun règlement n'étant attribué aux généraux de cette arme. - Épaulettes de général de brigade en passementerie d'or, portant deux étoiles en argent ; elles sont équipées d'un bouton de général, en laiton doré, modèle Louis-Philippe ; fixation à crochet. - Bicorne de général en feutre noir taupé, sans galon, avec plumes d'autruche noires ; ganse dorée à six grosses torsades ; cocarde tricolore ; bouton plat de contre-amiral, modèle 1804/1815 ; intérieur en soie noire, portant une étiquette de la maison Corneille 364 rue Saint-Honoré à Paris. - Diplôme de maréchal de camp, d'après l'ordonnance du 5 août 1829, signé de Charles X et daté du 20 mars 1830. - Lettre manuscrite à en-tête imprimé du ministre de la Marine et des Colonies, signée : "Forfait" et datée de Paris, le 12 nivôse an 9, chargeant le citoyen Falba, capitaine d'artillerie de marine, de porter au général Murat, trois drapeaux que le Premier Consul envoie aux grenadiers de la marine. Époque Restauration, Louis-Philippe. Bon état. FALBA Jean est né à Mont-de-Marsan (Landes), le 13 septembre 1766, fils de Dominique FALBA, marchand, et de Françoise DUCÉRÉ ; marié en premières noces à Marie LESBAZEILLES, en secondes noces à Marie Josèphe THOMAS. Entré au service comme volontaire au régiment de Portau- Prince à Saint-Domingue, le 1er juin 1791 ; il est nommé lieutenant pour sa conduite à l'attaque d'un poste espagnol au cours de laquelle il est blessé d'un coup de baïonnette à la main droite, le 30 juillet 1793 ; après avoir servi sur le vaisseau la Ville de Lorient, du 14 janvier au 23 septembre 1794, sur la frégate le Surveillant, du 9 novembre 1794 au 12 mars 1795, sur le vaisseau le Wattignies, du 12 mars au 27 septembre 1795, et sur la Colombes, du 23 octobre au 21 novembre 1795, il devient lieutenant à la suite de la 12e 1/2 de bataille, 18 juillet 1796, puis à la 81e 1/2 brigade d'infanterie de ligne, le 6 avril 1797. Capitaine à la 7e 1/2 brigade d'artillerie de marine, 17 juin 1798 ; il est embarqué sur le Cisalpin, du 13 décembre 1798 au 18 mai 1799, et le Zélé, du 20 mai 1799 au 16 septembre 1800, puis fait campagne à l'armée d'observation du Midi et à l'armée d'Italie avec un détachement de marine, de 1800 à 1801. Capitaine au 1er régiment d'artillerie de marine à l'organisation du 5 mai 1803, puis chef de bataillon au même régiment, 29 mars 1805 ; il commande au camp de Boulogne les forts et les batteries de la rade servis par l'artillerie de marine, de 1803 à 1807 ; major du régiment des marins de Brest, 8 juillet 1807, et du 2e régiment d'artillerie de marine, 3 mars 1809 ; promu colonel du 4e régiment d'artillerie de marine, 25 mars 1813, mais ne peut rejoindre son poste. Cet emploi ayant été attribué au colonel de ROUVROY, il est mis à la suite du 1er régiment d'artillerie de marine, 17 avril 1813, et commande par intérim ce régiment aux batailles de Lützen, 2 mai 1813, de Bautzen, le 20 mai 1813, et de Würschen, 21 mai 1813, où il est blessé. Commandant de la place de Guadenberg en Silésie, 4 juin 1813, il reçoit l'ordre de se rendre à Haarlem pour prendre le commandement du 4e régiment étranger, 6 août 1813, et se distingue au siège de Naarden, fin 1813-1814. Colonel du 2e régiment de canonniers de la marine sous la Première-Restauration, 27 juillet 1814
Souvenirs du général Jean Falba. - Uniforme de général de brigade (maréchal de camp d'artillerie de marine), de petite tenue ordinaire, en drap bleu, modèle 1821/1830, brodé au collet et aux parements de feuilles de chêne en cannetille d'or ; les retroussis sont ornés d'une grenade enflammée avec foudres, également brodées en passementerie d'or ; boutons plats dorés, 17 gros modules et 4 petits modules (gros modules : 7 modèles 1815 sans décor ; 8 modèles 1804/1815 de vice ou contre-amiral ; 1 à l'aigle Premier-Empire et 1 Restauration et 4 petits modules de général, Restauration, Louis-Philippe). La présence de boutons d'amiral précise probablement que ce général était dans l'artillerie de marine, aucun règlement n'étant attribué aux généraux de cette arme. - Épaulettes de général de brigade en passementerie d'or, portant deux étoiles en argent ; elles sont équipées d'un bouton de général, en laiton doré, modèle Louis-Philippe ; fixation à crochet. - Bicorne de général en feutre noir taupé, sans galon, avec plumes d'autruche noires ; ganse dorée à six grosses torsades ; cocarde tricolore ; bouton plat de contre-amiral, modèle 1804/1815 ; intérieur en soie noire, portant une étiquette de la maison Corneille 364 rue Saint-Honoré à Paris. - Diplôme de maréchal de camp, d'après l'ordonnance du 5 août 1829, signé de Charles X et daté du 20 mars 1830. - Lettre manuscrite à en-tête imprimé du ministre de la Marine et des Colonies, signée : "Forfait" et datée de Paris, le 12 nivôse an 9, chargeant le citoyen Falba, capitaine d'artillerie de marine, de porter au général Murat, trois drapeaux que le Premier Consul envoie aux grenadiers de la marine. Époque Restauration, Louis-Philippe. Bon état. FALBA Jean est né à Mont-de-Marsan (Landes), le 13 septembre 1766, fils de Dominique FALBA, marchand, et de Françoise DUCÉRÉ ; marié en premières noces à Marie LESBAZEILLES, en secondes noces à Marie Josèphe THOMAS. Entré au service comme volontaire au régiment de Portau- Prince à Saint-Domingue, le 1er juin 1791 ; il est nommé lieutenant pour sa conduite à l'attaque d'un poste espagnol au cours de laquelle il est blessé d'un coup de baïonnette à la main droite, le 30 juillet 1793 ; après avoir servi sur le vaisseau la Ville de Lorient, du 14 janvier au 23 septembre 1794, sur la frégate le Surveillant, du 9 novembre 1794 au 12 mars 1795, sur le vaisseau le Wattignies, du 12 mars au 27 septembre 1795, et sur la Colombes, du 23 octobre au 21 novembre 1795, il devient lieutenant à la suite de la 12e 1/2 de bataille, 18 juillet 1796, puis à la 81e 1/2 brigade d'infanterie de ligne, le 6 avril 1797. Capitaine à la 7e 1/2 brigade d'artillerie de marine, 17 juin 1798 ; il est embarqué sur le Cisalpin, du 13 décembre 1798 au 18 mai 1799, et le Zélé, du 20 mai 1799 au 16 septembre 1800, puis fait campagne à l'armée d'observation du Midi et à l'armée d'Italie avec un détachement de marine, de 1800 à 1801. Capitaine au 1er régiment d'artillerie de marine à l'organisation du 5 mai 1803, puis chef de bataillon au même régiment, 29 mars 1805 ; il commande au camp de Boulogne les forts et les batteries de la rade servis par l'artillerie de marine, de 1803 à 1807 ; major du régiment des marins de Brest, 8 juillet 1807, et du 2e régiment d'artillerie de marine, 3 mars 1809 ; promu colonel du 4e régiment d'artillerie de marine, 25 mars 1813, mais ne peut rejoindre son poste. Cet emploi ayant été attribué au colonel de ROUVROY, il est mis à la suite du 1er régiment d'artillerie de marine, 17 avril 1813, et commande par intérim ce régiment aux batailles de Lützen, 2 mai 1813, de Bautzen, le 20 mai 1813, et de Würschen, 21 mai 1813, où il est blessé. Commandant de la place de Guadenberg en Silésie, 4 juin 1813, il reçoit l'ordre de se rendre à Haarlem pour prendre le commandement du 4e régiment étranger, 6 août 1813, et se distingue au siège de Naarden, fin 1813-1814. Colonel du 2e régiment de canonniers de la marine sous la Première-Restauration, 27 juillet 1814
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