Beschreibung:

Tunique de Colonel de la Légion Etrangère, sept chevrons de Campagnes et trois chevrons de blessures, transformé par le Général COT par l'ajout des étoiles sur les manches. Attentes et dix tubes porte décorations (dont un long) sur la poitrine. Rare. Bon état On y joint tout un ensemble de copies de documents concernant la carrière et les diverses distinctions du Général COT : l'état de ses services, diverses pièces concernant sa Légion d'Honneur (chevalier en 1909, officier en 1914, commandeur en 1917) y compris copie de son diplôme de commandeur, établi en 1922 (après son décès), ses citations, et ses distinctions étrangères reçues au cours de la Guerre. On y joint deux copies d'ouvrages concernant les citations et fourrgères du 2ème Régiment du 1er Etranger (devenu Régiment de Marche), et de la Légion d'Honneur du Régiment. Ensemble trente huit pages de formats divers. SOUVENIRS DE LA IIIÈME REPUBLIQUE Souvenirs du Général Jean COT (1868-1920) Né dans l'Ariège en 1868, Jean COT entre à l'Ecole Spéciale Militaire en 1888, dont il sort 159ème. Affecté à divers régiments d'Infanterie, il est Capitaine en 1900 et affecté en 1905 au 1er Régiment Etranger au sein duquel il fera une bonne partie de sa carrière et diverses campagnes en Algérie, au Maroc et au Tonkin. Après un passage dans des Régiments de Tirailleurs Algériens, Lieutenant-Colonel en 1915, il prend le commandement du Régiment de Marche de la Légion Etrangère jusqu'en février 1917, est blessé quatre fois, et s'y illustre tout particulièrement en Artois, Champagne (Navarin), et Somme, amenant le grand quartier général à accorder la première fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, puis la double fourragère (Légion d'Honneur - Croix de Guerre), à son Régiment, qui recevra la Légion d'Honneur en 1917. Laissant son commandement au célèbre futur Général Rollet, il devient Général de Brigade à titre temporaire en octobre 1918, et assume diverses fonctions jusqu'à sa nomination, en octobre 1919 à la D.I. Territoriale de Turquie. Il y trouve la mort, accidentellement le 5 juin 1920. Le Général COT est, avec le général Rollet, qui lui a survécu, l'un des deux officiers généraux issus de la Légion Etrangère.