Projet d'établissement d'une compagnie d'architectes pour la construction et l'édification des bâtiments de la ville de Paris et des environs. Suivi d'Objections. Manuscrit autographe de 8 ff., grand in-4° à l'encre noire. Avec la réponse de Dié Gendrier. LAS de 3 pp. petit in-4° à l'encre noire, datées «19 mars 1766», cartonnage à la Bradel, pièces de titre de maroquin rouge sur le premier plat et sur le dos (J. J. Deruti). Manuscrit de l'abbé Jules Seran de La Tour (ca 1700-ca 1770) présentant les grandes lignes d'un projet d'établissement d'une compagnie d'architectes pour la construction des bâtiments à Paris, avec les moyens de pourvoir à cet établissement. Est jointe, interfoliée entre les premiers feuillets du projet et les derniers où sont consignées plusieurs «objections»: la lettre-réponse adressée à l'auteur par l'inspecteur général des Ponts et chaussées, Dié Gendrier (1705-1791), dans laquelle après avoir émis un certain nombre d'objections au projet énoncé dans le mémoire, il avoue à son correspondant qu'il doit remettre «après les festes» le plaisir de lui donner à dîner au prétexte que «le mari va à la campagne et la femme est écrasée d'affaires»... Le nom et l'adresse de l'abbé de La Tour sont inscrits de la même main, une première fois en haut de la 4e p. du manuscrit et une seconde en bas de la 4e p. de la lettre-réponse de Dié Gendrier. L'ensemble est précédé et suivi de deux ff. petit in-4° blancs, sur le premier desquels est écrit de la même main «Plusieurs projets très utiles, à examiner, à rédiger et proposer».De l'abbé Seran de La Tour, historien de formation, nous savons entre autre qu'il fut proche de l'abbé Castel de Saint-Pierre (1658-1743), écrivain et académicien. Son oeuvre, publiée à Paris en 1738 et 1757, se compose quasi exclusivement d'ouvrages consacrés à l'histoire ancienne (Scipion, Épaminondas, Philippe...) et pour beaucoup inspirés des Vies parallèles de Plutarque. Il demeurait, ainsi que nous l'apprend ce manuscrit, à l'hôtel de Lusignan, rue des Vieilles-Douves à Paris. Il semble que le texte de ce manuscrit, ni même son sujet, n'ait jamais été recensés par les exégètes de son oeuvre. Quant à Dié Gendrier, dit «Gendrier le Jeune», il fut nommé inspecteur général des Ponts et chaussées en 1757. «Tendre ami» d'Antoine Matthieu Le Carpentier (1709-1773), architecte de l'Arsenal, des Fermes générales et des Domaines, ils vivaient ensemble dans une maison construite par celui-ci à Paris, rue Basse-du-Rempart-Saint-Martin. Dimensions: 323 x 208 mm. Kokkomelis (N.), «Historique et rhétorique chez deux historiens mineurs du XVIII$ siècle: l'abbé Seran de La Tour, Richard de Bury et la fin du genre des Vies en France (1740-1760)», in Les Grandes Figures historiques dans les lettres et les arts, Revue de l'Université de Lille, n° 7 (2018) (édition en ligne); Tarbé de Saint-Hardouin (F.-P.-H.), Notices biographiques sur les ingénieurs des Ponts et chaussées..., Baudry, 1884, p. 28
Projet d'établissement d'une compagnie d'architectes pour la construction et l'édification des bâtiments de la ville de Paris et des environs. Suivi d'Objections. Manuscrit autographe de 8 ff., grand in-4° à l'encre noire. Avec la réponse de Dié Gendrier. LAS de 3 pp. petit in-4° à l'encre noire, datées «19 mars 1766», cartonnage à la Bradel, pièces de titre de maroquin rouge sur le premier plat et sur le dos (J. J. Deruti). Manuscrit de l'abbé Jules Seran de La Tour (ca 1700-ca 1770) présentant les grandes lignes d'un projet d'établissement d'une compagnie d'architectes pour la construction des bâtiments à Paris, avec les moyens de pourvoir à cet établissement. Est jointe, interfoliée entre les premiers feuillets du projet et les derniers où sont consignées plusieurs «objections»: la lettre-réponse adressée à l'auteur par l'inspecteur général des Ponts et chaussées, Dié Gendrier (1705-1791), dans laquelle après avoir émis un certain nombre d'objections au projet énoncé dans le mémoire, il avoue à son correspondant qu'il doit remettre «après les festes» le plaisir de lui donner à dîner au prétexte que «le mari va à la campagne et la femme est écrasée d'affaires»... Le nom et l'adresse de l'abbé de La Tour sont inscrits de la même main, une première fois en haut de la 4e p. du manuscrit et une seconde en bas de la 4e p. de la lettre-réponse de Dié Gendrier. L'ensemble est précédé et suivi de deux ff. petit in-4° blancs, sur le premier desquels est écrit de la même main «Plusieurs projets très utiles, à examiner, à rédiger et proposer».De l'abbé Seran de La Tour, historien de formation, nous savons entre autre qu'il fut proche de l'abbé Castel de Saint-Pierre (1658-1743), écrivain et académicien. Son oeuvre, publiée à Paris en 1738 et 1757, se compose quasi exclusivement d'ouvrages consacrés à l'histoire ancienne (Scipion, Épaminondas, Philippe...) et pour beaucoup inspirés des Vies parallèles de Plutarque. Il demeurait, ainsi que nous l'apprend ce manuscrit, à l'hôtel de Lusignan, rue des Vieilles-Douves à Paris. Il semble que le texte de ce manuscrit, ni même son sujet, n'ait jamais été recensés par les exégètes de son oeuvre. Quant à Dié Gendrier, dit «Gendrier le Jeune», il fut nommé inspecteur général des Ponts et chaussées en 1757. «Tendre ami» d'Antoine Matthieu Le Carpentier (1709-1773), architecte de l'Arsenal, des Fermes générales et des Domaines, ils vivaient ensemble dans une maison construite par celui-ci à Paris, rue Basse-du-Rempart-Saint-Martin. Dimensions: 323 x 208 mm. Kokkomelis (N.), «Historique et rhétorique chez deux historiens mineurs du XVIII$ siècle: l'abbé Seran de La Tour, Richard de Bury et la fin du genre des Vies en France (1740-1760)», in Les Grandes Figures historiques dans les lettres et les arts, Revue de l'Université de Lille, n° 7 (2018) (édition en ligne); Tarbé de Saint-Hardouin (F.-P.-H.), Notices biographiques sur les ingénieurs des Ponts et chaussées..., Baudry, 1884, p. 28
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