Pierre-Victor MALOUËT (1740/1814), colon de Saint-Domingue, constituant, signataire du traité de Whitehall entre les grands planteurs de sucre français et l'Angleterre ; il est contraint à l'exil après le 10-août. 2 lettres autographes signées à Mgr Jérôme Champion de Cicé (1735-1801), ancien archevêque de Bordeaux, en exil. 7 pp. in-4. Londres, 23 avril 1798 et s.d. Sur une menace de trahison des colons après la Traité de Whitehall et la signature de l'armistice du 30 mars 1798 à Saint-Domingue permettant le retrait de l'armée anglaise. " Depuis que j'ay eu l'honneur de vous voir, plusieurs personnes m'ont parlé comme vous de l'éclat fâcheux qu'allait avoir un procès criminel entre des Français pour cause d'interception de lettres de libelles et de diffamation. Je leur ay fait la même réponse et je suis tellement de leur avis sur les suites funestes et la gravité du scandale qui va en résulter, que je me reprocherais de ne m'être pas mis en état de constater que je n'ai rien négligé pour éviter un tel éclat []. M. Reynier aura donc à prouver par une lettre particulière interceptée et qui ne prouve rien que j'ai trahi les colons, que j'ay ruiné leurs affaires, il aura pour preuves ses calomnies []. Mais les faits les plus graves se réduisant à ceux-ci, ai-je servi ou trahi les colons, ai-je bien ou mal conçu et servi les intérêts de la colonie, et les témoignages les plus imposants se trouvant incontestablement en ma faveur [] ". On joint 2 L.A.S. de Regnier à Champion de Cicé, relatives à cette affaire (3 pp. in-4, avril 1798) + le brouillon d'une autre également relative à cette affaire.
Pierre-Victor MALOUËT (1740/1814), colon de Saint-Domingue, constituant, signataire du traité de Whitehall entre les grands planteurs de sucre français et l'Angleterre ; il est contraint à l'exil après le 10-août. 2 lettres autographes signées à Mgr Jérôme Champion de Cicé (1735-1801), ancien archevêque de Bordeaux, en exil. 7 pp. in-4. Londres, 23 avril 1798 et s.d. Sur une menace de trahison des colons après la Traité de Whitehall et la signature de l'armistice du 30 mars 1798 à Saint-Domingue permettant le retrait de l'armée anglaise. " Depuis que j'ay eu l'honneur de vous voir, plusieurs personnes m'ont parlé comme vous de l'éclat fâcheux qu'allait avoir un procès criminel entre des Français pour cause d'interception de lettres de libelles et de diffamation. Je leur ay fait la même réponse et je suis tellement de leur avis sur les suites funestes et la gravité du scandale qui va en résulter, que je me reprocherais de ne m'être pas mis en état de constater que je n'ai rien négligé pour éviter un tel éclat []. M. Reynier aura donc à prouver par une lettre particulière interceptée et qui ne prouve rien que j'ai trahi les colons, que j'ay ruiné leurs affaires, il aura pour preuves ses calomnies []. Mais les faits les plus graves se réduisant à ceux-ci, ai-je servi ou trahi les colons, ai-je bien ou mal conçu et servi les intérêts de la colonie, et les témoignages les plus imposants se trouvant incontestablement en ma faveur [] ". On joint 2 L.A.S. de Regnier à Champion de Cicé, relatives à cette affaire (3 pp. in-4, avril 1798) + le brouillon d'une autre également relative à cette affaire.
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