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Auction archive: Lot number 450

PAIRE DE FLAMBEAUX D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUES A PIERRE GOUTHIERE (1732-1813)

Estimate
€0
Price realised:
€112,963
ca. US$141,500
Auction archive: Lot number 450

PAIRE DE FLAMBEAUX D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUES A PIERRE GOUTHIERE (1732-1813)

Estimate
€0
Price realised:
€112,963
ca. US$141,500
Beschreibung:

PAIRE DE FLAMBEAUX D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUES A PIERRE GOUTHIERE (1732-1813) En bronze ciselé et doré, le binet à motif de grecques et frise de laurier, le fût en gaine à motif bretté, orné de draperie, surmontés de quatre mufles de lions dans un cube et terminés par des pieds en griffes, la base circulaire à motif de canaux Hauteur sans les bobèches : 32,5 cm. (12 3/4 in.) A PAIR OF LOUIS XVI ORMOLU CANDLESTICKS ATTRIBUTED TO PIERRE GOUTHIERE (1732-1813) Une paire de flambeaux de ce modèle vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 11 juin 1986, porte sur sa base la signature Gouthier siceleur et doreur du Roy, illustrés dans Pierre Verlet, Les Bronzes dorés français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, fig. 227, p198. L'auteur en mentionne d'autres signés Goutier cizeleur doreur quai Peltier, probablement ceux d'une suite de quatre présentés à Paris à L'Exposition du Cabinet de l'Amateur, Orangerie des Tuileries, février-avril 1956, n°232. Louis Phélypeaux de Saint-Florentin, duc de la Vrillière (1705-1777), ministre sous le règne de Louis XV, chancelier et Garde des Sceaux de l'Ordre du Saint Esprit de 1756 à 1770, ministre d'Etat en 1761 et secrétaire d'Etat à la Maison du Roi de 1749 à 1775, possédait une suite de quatre de ces flambeaux. Ils sont décrits en 1777 comme suit dans son inventaire après décès : quatre flambeaux à gaines ornés de têtes et griffes de lions, draperies et moulures, le tout de bronze doré au mat 280 livres, situés au premier étage de son hôtel particulier, connu sous le nom d'hôtel Saint Florentin, érigé entre 1767 et 1769, sur la place Louis XV, actuelle place de la Concorde, par Jean-François-Chalgrin (1739- 1811). Chalgrin érigea également l'hôtel de Langeac (1773) propriété de la comtesse de Langeac (1725-1778), favorite du ministre. Dans la vente qui suivit le décès de celle-ci on trouve également une suite de quatre flambeaux de notre modèle alors dits " dorés par Gouthière ". Pierre Gouthière (1732-1813), fut reçu maître doreur-ciseleur en 1758, quelque temps après son mariage avec la veuve de l'un de ses confrères demeurant quai Pelletier. En 1764-1765 il travaillait pour l'orfèvre François-Thomas Germain Il fut nommé doreur des Menus Plaisirs en 1767. Il exécuta les bronzes du serre-bijoux de la Dauphine en 1770-1771. Parmi ses clients figurent encore le duc d'Aumont, le Comte d'Artois à Bagatelle, la duchesse de Mazarin et le marchand-mercier Daguerre. Il fournit des ouvrages de bronze à la Comtesse du Barry pour son pavillon de Louveciennes pour la somme exorbitante de plus de 100.000 livres. En 1787, il dut se déclarer en faillite. Emblématiques du goût néoclassique, ces flambeaux figurent dans les collections les plus remarquables du dernier quart du XVIIIème siècle. En témoigne leur présence dans les ventes de Madame Légère à Paris, le 15 décembre 1784, n° 215 et 216, la vente que le banquier et collectionneur Harenc de Presle (1710-1802) organisa de son vivant le 16 avril 1792, n°456. En Angleterre, Matthew Boulton (1728- 1809) reproduit le dessin de ce modèle dans son catalogue, Pattern Book I p.41. Dès les 11-13 avril 1771, le premier comte de Sefton en achetait une paire à la vente du stock de Boulton et Fortherhill, aujourd'hui conservée à la Walker Art Gallery de Liverpool. Cependant celle-ci ne peut en aucun cas rivaliser tant par la qualité de la ciselure que de la dorure avec les exemples de Gouthière dont nos flambeaux signent l'excellence. Plusieurs autres exemplaires appartiennent à des collections anglaises comme une suite de quatre conservées à Wobburn Abbey, Berdfordshire, illustrées in situ dans Alexandre Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1992, p. 304. Quelques exemples sont passés en vente dernièrement : - Paris, Hôtel Drouot, le 7 décembre 2007, lot 138 - Vente Christie's Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 32, provenant de l'ancienne collection du duc de Talleyrand au château de Valençay, Sotheby's Monaco, le 23 février 19

Auction archive: Lot number 450
Auction:
Datum:
20 Jun 2012
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

PAIRE DE FLAMBEAUX D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUES A PIERRE GOUTHIERE (1732-1813) En bronze ciselé et doré, le binet à motif de grecques et frise de laurier, le fût en gaine à motif bretté, orné de draperie, surmontés de quatre mufles de lions dans un cube et terminés par des pieds en griffes, la base circulaire à motif de canaux Hauteur sans les bobèches : 32,5 cm. (12 3/4 in.) A PAIR OF LOUIS XVI ORMOLU CANDLESTICKS ATTRIBUTED TO PIERRE GOUTHIERE (1732-1813) Une paire de flambeaux de ce modèle vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 11 juin 1986, porte sur sa base la signature Gouthier siceleur et doreur du Roy, illustrés dans Pierre Verlet, Les Bronzes dorés français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, fig. 227, p198. L'auteur en mentionne d'autres signés Goutier cizeleur doreur quai Peltier, probablement ceux d'une suite de quatre présentés à Paris à L'Exposition du Cabinet de l'Amateur, Orangerie des Tuileries, février-avril 1956, n°232. Louis Phélypeaux de Saint-Florentin, duc de la Vrillière (1705-1777), ministre sous le règne de Louis XV, chancelier et Garde des Sceaux de l'Ordre du Saint Esprit de 1756 à 1770, ministre d'Etat en 1761 et secrétaire d'Etat à la Maison du Roi de 1749 à 1775, possédait une suite de quatre de ces flambeaux. Ils sont décrits en 1777 comme suit dans son inventaire après décès : quatre flambeaux à gaines ornés de têtes et griffes de lions, draperies et moulures, le tout de bronze doré au mat 280 livres, situés au premier étage de son hôtel particulier, connu sous le nom d'hôtel Saint Florentin, érigé entre 1767 et 1769, sur la place Louis XV, actuelle place de la Concorde, par Jean-François-Chalgrin (1739- 1811). Chalgrin érigea également l'hôtel de Langeac (1773) propriété de la comtesse de Langeac (1725-1778), favorite du ministre. Dans la vente qui suivit le décès de celle-ci on trouve également une suite de quatre flambeaux de notre modèle alors dits " dorés par Gouthière ". Pierre Gouthière (1732-1813), fut reçu maître doreur-ciseleur en 1758, quelque temps après son mariage avec la veuve de l'un de ses confrères demeurant quai Pelletier. En 1764-1765 il travaillait pour l'orfèvre François-Thomas Germain Il fut nommé doreur des Menus Plaisirs en 1767. Il exécuta les bronzes du serre-bijoux de la Dauphine en 1770-1771. Parmi ses clients figurent encore le duc d'Aumont, le Comte d'Artois à Bagatelle, la duchesse de Mazarin et le marchand-mercier Daguerre. Il fournit des ouvrages de bronze à la Comtesse du Barry pour son pavillon de Louveciennes pour la somme exorbitante de plus de 100.000 livres. En 1787, il dut se déclarer en faillite. Emblématiques du goût néoclassique, ces flambeaux figurent dans les collections les plus remarquables du dernier quart du XVIIIème siècle. En témoigne leur présence dans les ventes de Madame Légère à Paris, le 15 décembre 1784, n° 215 et 216, la vente que le banquier et collectionneur Harenc de Presle (1710-1802) organisa de son vivant le 16 avril 1792, n°456. En Angleterre, Matthew Boulton (1728- 1809) reproduit le dessin de ce modèle dans son catalogue, Pattern Book I p.41. Dès les 11-13 avril 1771, le premier comte de Sefton en achetait une paire à la vente du stock de Boulton et Fortherhill, aujourd'hui conservée à la Walker Art Gallery de Liverpool. Cependant celle-ci ne peut en aucun cas rivaliser tant par la qualité de la ciselure que de la dorure avec les exemples de Gouthière dont nos flambeaux signent l'excellence. Plusieurs autres exemplaires appartiennent à des collections anglaises comme une suite de quatre conservées à Wobburn Abbey, Berdfordshire, illustrées in situ dans Alexandre Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1992, p. 304. Quelques exemples sont passés en vente dernièrement : - Paris, Hôtel Drouot, le 7 décembre 2007, lot 138 - Vente Christie's Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 32, provenant de l'ancienne collection du duc de Talleyrand au château de Valençay, Sotheby's Monaco, le 23 février 19

Auction archive: Lot number 450
Auction:
Datum:
20 Jun 2012
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
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