An den Großherzog über die Oper in Deutschland Liszt, Franz, Klaviervirtuose und Komponist, einer der bedeutendsten Meister des Klaviers in der Musikgeschichte (1811-1886). Eigh. Brief m. U. "F. Liszt" und gesiegeltem Umschlag. In franz. Sprache. 4 S. Gr. 4to. Weimar 29.XII.1860. An den Großherzog Carl Alexander von Sachsen-Weimar. Prachtvoller, sehr umfangreicher Brief, in dem Liszt die Situation der zeitgenössischen Oper erörtert, nachdem sich in Weimar ein "Verein zur Hebung der Oper" konstituiert hatte, dessen Anzeige der Generalintendant Franz von Dingelstedt dem Großherzog zugeleitet hatte. Daraufhin hatte Carl Alexander Liszt um seine Meinung ersucht. Dieser bringt seine Skepsis gegenüber dem Unternehmen zum Ausdruck, wie auch gegenüber einer in Berlin von Hermann Zopff gegründeten privaten "Opern-Akademie". "... Je ne crois pas opportun d'arrêter particulièrement votre attention sur cette entreprise, qui est encore à l'état d'embryon. Son objet et son but mériteraient sans doute d'être pris en considération; mais il me parait plus que douteux que ce 'Verein' possède le nerf d'intelligence et les moyens matériels nécessaires pour y atteindre, même approximativement ... A mon avis, il y aurait certes quelque chose et beaucoup à faire en pareille matière, car on ne peut se dissimuler que l'empirisme mercantile ou le bonplaisir inconscient de l'art, qui regissent en général les théâtres d'Allemagne ne sont pas des agen[t]s dont le savoir faire ou l'impéritié puissent s'exercer sans de notables dommages à la longue. Aussi m'y suis-je franchement opposé pour ma part, en m'applicant durant plusieurs années à préparer de meilleures voies au théâtre de Weymar (par rapport à l'opéra). De ce qu'il n'a pas été donné suite à mes idées, on n'est pas autorisé à conclure qu'elles étaient inapplicables - moins encore qu'elles n'auraient pas porté assez promptement d'excellents fruits, en plaçant de fait Weymar à la tête de tous les 'Vereins' imaginables 'zur Hebung der Oper' - et lui assurant une noble primauté, conforme à son passé, bien assortie au présent ...". Wendet sich dann deutlicher gegen Dingelstedt und nimmt ein Zitat aus Dingelstedts Kommentar zum Anlaß, Grundsätzliches über die Oper in Deutschland zu sagen: "... il me serait impossible de souscrire à l'opinion de M' de D. énoncée dans ces termes dans son commentaire ci-joint: 'Was auch das Theater, respective die Intendanzen und Directionen verschuldet haben mögen, von dem Verbrechen (je changerai volontiers le mot Ver brechen in Ge brechen) brauchbare Neuigkeiten in Oper und Drama abgewiesen zu haben, sind sie frei; der Mangel an solche [!] ist so groß, daß man sich um das, was nur einigermaßen brauchbar ist, allerorten reißt.' Cela est aussi affirmatif qu'erroné, et il suffira de consulter la statistique des représentations sur les divers théâtres d'Allemagne, depuis une cinquantaine d'années, à commencer par les opéras de Glück et Mozart, jusqu'à ceux de Beethoven, Weber et Wagner, pour se convaincre que l'optimisme subjectif de MM' les Intendants et Directeurs n'a pas plus de fondement que leur pessimisme objectif. À la vérité ces Messieurs se sont emparés avec une commode avidité de tous les ouvrages à succès tout faits de l'étranger, soit à Paris, soit en Italie ...". Nennt dann als Beispiele die "productions grivoises" von Jacques Offenbach, die von Alfred von Wolzogen verherrlicht würden, und konstatiert, daß man zwar durch den Blick ins Ausland seinen Horizont erweitere, aber gleichzeitig nichts unternehme, um einheimische Talente aufzuspüren und zu fördern. - Fügt schließlich den an den Großherzog zurückgehenden Papieren noch die erste Nummer von Schumanns " Neuer Zeitschrift für Musik " bei und betont die Wichtigkeit der Anzeige mit einem Aufruf zur "Tonkünstler-Versammlung". - Der Brief bestätigt das gespannte Verhältnis zwischen Dingelstedt und Liszt, der nach dem Premieren-Skandal von Cornelius' "Barbier von Bagdad" die Leitung der Oper niederg
An den Großherzog über die Oper in Deutschland Liszt, Franz, Klaviervirtuose und Komponist, einer der bedeutendsten Meister des Klaviers in der Musikgeschichte (1811-1886). Eigh. Brief m. U. "F. Liszt" und gesiegeltem Umschlag. In franz. Sprache. 4 S. Gr. 4to. Weimar 29.XII.1860. An den Großherzog Carl Alexander von Sachsen-Weimar. Prachtvoller, sehr umfangreicher Brief, in dem Liszt die Situation der zeitgenössischen Oper erörtert, nachdem sich in Weimar ein "Verein zur Hebung der Oper" konstituiert hatte, dessen Anzeige der Generalintendant Franz von Dingelstedt dem Großherzog zugeleitet hatte. Daraufhin hatte Carl Alexander Liszt um seine Meinung ersucht. Dieser bringt seine Skepsis gegenüber dem Unternehmen zum Ausdruck, wie auch gegenüber einer in Berlin von Hermann Zopff gegründeten privaten "Opern-Akademie". "... Je ne crois pas opportun d'arrêter particulièrement votre attention sur cette entreprise, qui est encore à l'état d'embryon. Son objet et son but mériteraient sans doute d'être pris en considération; mais il me parait plus que douteux que ce 'Verein' possède le nerf d'intelligence et les moyens matériels nécessaires pour y atteindre, même approximativement ... A mon avis, il y aurait certes quelque chose et beaucoup à faire en pareille matière, car on ne peut se dissimuler que l'empirisme mercantile ou le bonplaisir inconscient de l'art, qui regissent en général les théâtres d'Allemagne ne sont pas des agen[t]s dont le savoir faire ou l'impéritié puissent s'exercer sans de notables dommages à la longue. Aussi m'y suis-je franchement opposé pour ma part, en m'applicant durant plusieurs années à préparer de meilleures voies au théâtre de Weymar (par rapport à l'opéra). De ce qu'il n'a pas été donné suite à mes idées, on n'est pas autorisé à conclure qu'elles étaient inapplicables - moins encore qu'elles n'auraient pas porté assez promptement d'excellents fruits, en plaçant de fait Weymar à la tête de tous les 'Vereins' imaginables 'zur Hebung der Oper' - et lui assurant une noble primauté, conforme à son passé, bien assortie au présent ...". Wendet sich dann deutlicher gegen Dingelstedt und nimmt ein Zitat aus Dingelstedts Kommentar zum Anlaß, Grundsätzliches über die Oper in Deutschland zu sagen: "... il me serait impossible de souscrire à l'opinion de M' de D. énoncée dans ces termes dans son commentaire ci-joint: 'Was auch das Theater, respective die Intendanzen und Directionen verschuldet haben mögen, von dem Verbrechen (je changerai volontiers le mot Ver brechen in Ge brechen) brauchbare Neuigkeiten in Oper und Drama abgewiesen zu haben, sind sie frei; der Mangel an solche [!] ist so groß, daß man sich um das, was nur einigermaßen brauchbar ist, allerorten reißt.' Cela est aussi affirmatif qu'erroné, et il suffira de consulter la statistique des représentations sur les divers théâtres d'Allemagne, depuis une cinquantaine d'années, à commencer par les opéras de Glück et Mozart, jusqu'à ceux de Beethoven, Weber et Wagner, pour se convaincre que l'optimisme subjectif de MM' les Intendants et Directeurs n'a pas plus de fondement que leur pessimisme objectif. À la vérité ces Messieurs se sont emparés avec une commode avidité de tous les ouvrages à succès tout faits de l'étranger, soit à Paris, soit en Italie ...". Nennt dann als Beispiele die "productions grivoises" von Jacques Offenbach, die von Alfred von Wolzogen verherrlicht würden, und konstatiert, daß man zwar durch den Blick ins Ausland seinen Horizont erweitere, aber gleichzeitig nichts unternehme, um einheimische Talente aufzuspüren und zu fördern. - Fügt schließlich den an den Großherzog zurückgehenden Papieren noch die erste Nummer von Schumanns " Neuer Zeitschrift für Musik " bei und betont die Wichtigkeit der Anzeige mit einem Aufruf zur "Tonkünstler-Versammlung". - Der Brief bestätigt das gespannte Verhältnis zwischen Dingelstedt und Liszt, der nach dem Premieren-Skandal von Cornelius' "Barbier von Bagdad" die Leitung der Oper niederg
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