La Femme pauvre. Paris, Société du Mercure de France, 1897. In-12, (8, dont les 3 premières blanches)-393-(5 dont les 2 dernières blanches), maroquin marron dos à nerfs, doublures de maroquin pourpre fileté, gardes de soie marron, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservées, dos un peu passé avec mors légèrement frottés, infimes accros sur le second plat (rel. Maylander dor.). ÉDITION ORIGINALE, UN DES 15 EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE, seul grand papier après 5 japon. QUELQUES CORRECTIONS AUTOGRAPHES au crayon bleu, de nature typographique. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ « à Anne-Marie-Martineau en souvenir de notre André devenu compagnon des Saints... 8 août 1901 ». Il s'agit de l'épouse de l'écrivain et historien de la littérature René Martineau (1866-1948), ami et soutien fidèle de Léon Bloy, l'un des rares devant qui le farouche pamphlétaire fendait l'armure, et l'auteur de Léon Bloy (souvenirs d'un ami) paru en 1921. La dédicace évoque le souvenir d'un des fils de Léon Bloy, mort quelques années auparavant, en janvier 1895. LA FEMME PAUVRE, GRAND ROMAN MYSTIQUE, AUTOBIOGRAPHIE ROMANCÉE ET CHRONIQUE CONTEMPORAINE. Léon Bloy se peignit sous les traits de Caïn Marchenoir et s'inspira de sa maîtresse Berthe Dumont (puis de sa femme Jeanne Molbech) et de son ami Camille Redondin pour camper les personnages de Clotilde maréchal et Léopold, brossa des portraits saisissants de plusieurs personnalités connues présentées sous pseudonymes, comme Henri de Groux, Huysmans, Péladan ou Rollinat. Surtout, à travers sa narration et diverses digressions mystiques, il chercha à mettre en évidence la valeur purificatrice de la misère et à glorifier une image de la femme qui s'offre, prostituée assimilée au Paradis terrestre et au Saint-Esprit. Après la lecture de La Femme pauvre, Maurice Maeterlinck écrivit à Léon Bloy le 28 juin 1897 que c'était, selon lui, « la seule des oeuvres de ces jours où il y ait des marques évidentes de génie, si par génie on entend certains éclairs "en profondeur" qui relient ce que l'on voit à ce que l'on ne voit pas ». RELIURE EN MAROQUIN DOUBLÉ DE MAYLANDER.
La Femme pauvre. Paris, Société du Mercure de France, 1897. In-12, (8, dont les 3 premières blanches)-393-(5 dont les 2 dernières blanches), maroquin marron dos à nerfs, doublures de maroquin pourpre fileté, gardes de soie marron, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservées, dos un peu passé avec mors légèrement frottés, infimes accros sur le second plat (rel. Maylander dor.). ÉDITION ORIGINALE, UN DES 15 EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE, seul grand papier après 5 japon. QUELQUES CORRECTIONS AUTOGRAPHES au crayon bleu, de nature typographique. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ « à Anne-Marie-Martineau en souvenir de notre André devenu compagnon des Saints... 8 août 1901 ». Il s'agit de l'épouse de l'écrivain et historien de la littérature René Martineau (1866-1948), ami et soutien fidèle de Léon Bloy, l'un des rares devant qui le farouche pamphlétaire fendait l'armure, et l'auteur de Léon Bloy (souvenirs d'un ami) paru en 1921. La dédicace évoque le souvenir d'un des fils de Léon Bloy, mort quelques années auparavant, en janvier 1895. LA FEMME PAUVRE, GRAND ROMAN MYSTIQUE, AUTOBIOGRAPHIE ROMANCÉE ET CHRONIQUE CONTEMPORAINE. Léon Bloy se peignit sous les traits de Caïn Marchenoir et s'inspira de sa maîtresse Berthe Dumont (puis de sa femme Jeanne Molbech) et de son ami Camille Redondin pour camper les personnages de Clotilde maréchal et Léopold, brossa des portraits saisissants de plusieurs personnalités connues présentées sous pseudonymes, comme Henri de Groux, Huysmans, Péladan ou Rollinat. Surtout, à travers sa narration et diverses digressions mystiques, il chercha à mettre en évidence la valeur purificatrice de la misère et à glorifier une image de la femme qui s'offre, prostituée assimilée au Paradis terrestre et au Saint-Esprit. Après la lecture de La Femme pauvre, Maurice Maeterlinck écrivit à Léon Bloy le 28 juin 1897 que c'était, selon lui, « la seule des oeuvres de ces jours où il y ait des marques évidentes de génie, si par génie on entend certains éclairs "en profondeur" qui relient ce que l'on voit à ce que l'on ne voit pas ». RELIURE EN MAROQUIN DOUBLÉ DE MAYLANDER.
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