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Auction archive: Lot number 36

James Ensor est né à Ostende en 1949

ART MODERNE
16 Jun 2009
Estimate
€500,000 - €700,000
ca. US$700,822 - US$981,151
Price realised:
€400,000
ca. US$560,658
Auction archive: Lot number 36

James Ensor est né à Ostende en 1949

ART MODERNE
16 Jun 2009
Estimate
€500,000 - €700,000
ca. US$700,822 - US$981,151
Price realised:
€400,000
ca. US$560,658
Beschreibung:

James Ensor est né à Ostende en 1949 ; Figure originale il domina la peinture belge de son époque. Il commença à peindre sous l'influence de Manet et Degas et des symbolistes de l'époque qui renoncèrent à exprimer les apparences au profit des idées. Sa particularité se trouve dans l'exceptionnelle ardeur vitale qui lui fait apprécier les êtres et les choses jusque dans les aspects les plus positifs et matériels dans un débordement de joie qui entraîne tout et chacun dans des rondes triomphantes. On a comparé sa carrière à un film montrant à l'accéléré près d'un demi-siècle de peinture, allant du naturalisme à l'expressionnisme et au surréalisme en passant par l'impressionnisme, le symbolisme et le fauvisme. On ne peut donc associer son nom à un style pictural défini ; il les transcende tous. Méconnu pendant ses années de génie, il fut fêté dans sa vieillesse, alors qu'il ne faisait que se survivre. C'est dans le contexte du symbolisme que se comprennent le mieux les grands thèmes ensoriens: le masque, le Christ, le squelette, l'autoportrait ; Née au sein du mouvement symboliste belge,cette thématique se précise : Le masque, d'abord ornement, ne tarde pas à devenir humain. La face humaine lieu par excellence d'expression est assaillie et portée vers ces ultimes retranchements. Elle exprime la laideur, les grimaces, les tares et les angoisses. C'est la nature qui se désagrège qui fond en pourriture. C'est l'essence même de la vie qui est gangrenée par l'absurde et que seule une sagesse suprême peut sauver. Le masque est devenu pour lui le symbole de l'hypocrisie. Les peintres flamands, ses aînés, dont la caractéristique la plus marquante demeure le goût de la truculence de la kermesse sont aussi ceux qui abordent la vie avec la plus ardente piété. James Ensor repris La cene dernier repas du Christ comme le fit les peintres belges, ses aînés, ci-dessous mentionnés ( P. Coecke, De Groux, J. Smits et E. Tytgat). Il donne comme eux un sens sacré aux victuailles, une valeur d'aliment spirituel. C'est le poisson emblème des premiers chrétiens qu'il porte sur la toile illustrée ci-dessous. "Je suis né à Ostende, un vendredi 13 avril 1860, le jour de Vénus. Eh bien! chers amis, Vénus, dès l'aube de ma naissance, vint à moi souriante et nous nous regardâmes longuement dans les yeux. Ah! les beaux yeux pers et verts, les longs cheveux couleur de sable. Vénus était blonde et belle, toute barbouillée d' écume, elle fleurait bon la mer salée. Bien vite je la peignis, car elle mordait mes pinceaux, bouffait mes couleurs, convoitait mes coquilles peintes, elle courait sur mes nacres, s'oubliait dans mes conques, salivait sur mes brosses..." 1911 : A 51 ans, Ensor est une personnalité importante de la scène artistique belge. Il possède la maturité que confèrent une virtuosité picturale incomparable et la conception d'un univers très personnel, teinté d'humour satirique. Figure de proue de la Libre Esthétique, il a imposé un art sans compromission, où les travers de la société bien pensante sont épinglés avec cynisme. Les masques, qui dominent son oeuvre à partir des années 1880, stigmatisent ce « monde à l'envers », anarchique où les rapports sociaux sont abordés par le prisme de l'absurde. Ensor se moque de la sottise, ironise sur la mort, condamne la corruption de son époque et se montre sensible aux injustices sociales. Son amour des masques va de pair avec celui du théâtre pour lequel il composera d'ailleurs de la musique, des costumes et les décors d'un opéra-ballet, La gamme d'amour. Le « Petit Théâtre » qu'il exécute cette année-là n'a ni le burlesque, ni l'ironie mordante de certaines de ses « mascarades ». Réalisé dans une palette somptueuse, il rejoint l'intérêt de l'artiste pour le spectacle. L'oeuvre met en scène une ravissante poupée mécanique, chargée de ranimer la flamme d'un public passablement distrait, tandis que les acteurs du numéro précédent quittent discrètement le podium. Le « Petit théâtre » a donné lieu à plusieurs vers

Auction archive: Lot number 36
Auction:
Datum:
16 Jun 2009
Auction house:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
France
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

James Ensor est né à Ostende en 1949 ; Figure originale il domina la peinture belge de son époque. Il commença à peindre sous l'influence de Manet et Degas et des symbolistes de l'époque qui renoncèrent à exprimer les apparences au profit des idées. Sa particularité se trouve dans l'exceptionnelle ardeur vitale qui lui fait apprécier les êtres et les choses jusque dans les aspects les plus positifs et matériels dans un débordement de joie qui entraîne tout et chacun dans des rondes triomphantes. On a comparé sa carrière à un film montrant à l'accéléré près d'un demi-siècle de peinture, allant du naturalisme à l'expressionnisme et au surréalisme en passant par l'impressionnisme, le symbolisme et le fauvisme. On ne peut donc associer son nom à un style pictural défini ; il les transcende tous. Méconnu pendant ses années de génie, il fut fêté dans sa vieillesse, alors qu'il ne faisait que se survivre. C'est dans le contexte du symbolisme que se comprennent le mieux les grands thèmes ensoriens: le masque, le Christ, le squelette, l'autoportrait ; Née au sein du mouvement symboliste belge,cette thématique se précise : Le masque, d'abord ornement, ne tarde pas à devenir humain. La face humaine lieu par excellence d'expression est assaillie et portée vers ces ultimes retranchements. Elle exprime la laideur, les grimaces, les tares et les angoisses. C'est la nature qui se désagrège qui fond en pourriture. C'est l'essence même de la vie qui est gangrenée par l'absurde et que seule une sagesse suprême peut sauver. Le masque est devenu pour lui le symbole de l'hypocrisie. Les peintres flamands, ses aînés, dont la caractéristique la plus marquante demeure le goût de la truculence de la kermesse sont aussi ceux qui abordent la vie avec la plus ardente piété. James Ensor repris La cene dernier repas du Christ comme le fit les peintres belges, ses aînés, ci-dessous mentionnés ( P. Coecke, De Groux, J. Smits et E. Tytgat). Il donne comme eux un sens sacré aux victuailles, une valeur d'aliment spirituel. C'est le poisson emblème des premiers chrétiens qu'il porte sur la toile illustrée ci-dessous. "Je suis né à Ostende, un vendredi 13 avril 1860, le jour de Vénus. Eh bien! chers amis, Vénus, dès l'aube de ma naissance, vint à moi souriante et nous nous regardâmes longuement dans les yeux. Ah! les beaux yeux pers et verts, les longs cheveux couleur de sable. Vénus était blonde et belle, toute barbouillée d' écume, elle fleurait bon la mer salée. Bien vite je la peignis, car elle mordait mes pinceaux, bouffait mes couleurs, convoitait mes coquilles peintes, elle courait sur mes nacres, s'oubliait dans mes conques, salivait sur mes brosses..." 1911 : A 51 ans, Ensor est une personnalité importante de la scène artistique belge. Il possède la maturité que confèrent une virtuosité picturale incomparable et la conception d'un univers très personnel, teinté d'humour satirique. Figure de proue de la Libre Esthétique, il a imposé un art sans compromission, où les travers de la société bien pensante sont épinglés avec cynisme. Les masques, qui dominent son oeuvre à partir des années 1880, stigmatisent ce « monde à l'envers », anarchique où les rapports sociaux sont abordés par le prisme de l'absurde. Ensor se moque de la sottise, ironise sur la mort, condamne la corruption de son époque et se montre sensible aux injustices sociales. Son amour des masques va de pair avec celui du théâtre pour lequel il composera d'ailleurs de la musique, des costumes et les décors d'un opéra-ballet, La gamme d'amour. Le « Petit Théâtre » qu'il exécute cette année-là n'a ni le burlesque, ni l'ironie mordante de certaines de ses « mascarades ». Réalisé dans une palette somptueuse, il rejoint l'intérêt de l'artiste pour le spectacle. L'oeuvre met en scène une ravissante poupée mécanique, chargée de ranimer la flamme d'un public passablement distrait, tandis que les acteurs du numéro précédent quittent discrètement le podium. Le « Petit théâtre » a donné lieu à plusieurs vers

Auction archive: Lot number 36
Auction:
Datum:
16 Jun 2009
Auction house:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
France
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
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