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Auction archive: Lot number 182

ISABELLE, princesse d'Orléans, duchesse de

Estimate
€1,200 - €1,500
ca. US$1,657 - US$2,071
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 182

ISABELLE, princesse d'Orléans, duchesse de

Estimate
€1,200 - €1,500
ca. US$1,657 - US$2,071
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

ISABELLE, princesse d'Orléans, duchesse de Guise (1878-1961). Lot de 34 L.A.S. et C.P.A.S.: «Balle» et «Isabelle», adressées à sa soeur, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1898 à 1909, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe et bordées de noir et à en-tête du 27 rue Jean Goujon (Paris), du Château de Saint-Firmin (Chantilly), du Palacio de Villamanriqué (Séville), du Château du Nouvion, du Château d'Eu (Normandie), Château de Randan. Texte en français. 1898: «Ma chère Marie, le coup qui vient de te frapper toi et Valdemar a dû être très cruel, aussi je tiens à te dire la part très sincère que j'ai prise à ton chagrin. La disparition de la Reine doit laisser un grand vide, que tu dois ressentir bien vivement car je sais qu'elle avait pour toi une affection très particulière. Je te demande de transmettre à Valdemar toutes mes condoléances et mes souvenirs à Jean, et toi chère Marie je t'embrasse de tout mon coeur...» - 1899: «[...] J'ai constamment des nouvelles de toi ce qui me fait bien plaisir car j'ai beaucoup d'affection pour toi. Jean me dit que tu es bonne pour lui, cela ne m'étonne pas mais me touche bien...» - «Ma Lolotte chérie, j'ai voulu attendre pour te remercier de ta dernière exquise lettre d'être ici, afin de pouvoir te donner quelques nouvelles un peu plus intéressants que celles du Nouvion. Tu sais, j'envie l'oncle de Chartres qui va te voir car tu es une créature délicieuse qui me plait infiniment. Nous sommes à St Firmin depuis juste huit jours et nous avons un froid de loup. Le grand canal est gelé et il n'y a pas de chasse à courre, ce qui semble déranger considérablement les habitudes de la maison. La Tante parle de pêcher, mais jusqu'à présent elle a préféré le salon chauffé... Henri fait des apparitions de temps à autre, après s'être annoncé pour trois ou quatre jours différents. Il est bien gentil et c'est toujours bon de le voir... Nous retournons au Nouvion pour Noël et espérons y attirer ton père... Ces photographes anglais sont odieux de lenteur, penses depuis votre mariage nous n'avons rien pu obtenir de cet illustre artiste. Quant au menu, c'est Philippe qui les donnera car c'est lui qui a les originaux...» - 1901: «Nous attendons Maman et Louise demain, nous irons avec elles à Turin où nous comptons passer un mois... A Paris, j'ai beaucoup entendu parler des aquarelles que tu avais envoyées à l'exposition des amateurs on en disait merveilles. Mlle Mercier a exposé ses tableaux ici, il y en avait de délicieux. J ‘ai vu plusieurs fois cet... tapis merveilleux, le tien aurait éclaté de jalousie. As-tu achevé ton hippopotame?» - 1902: «Nous parlons sans cesse de toi ici, et nous nous réjouissons tant d'aller vous voir au Danemark. Je peux te donner d'excellentes nouvelles de Jean, il va très bien et travaille comme un enragé. Tu auras sans doute lu son article paru dans la revue de Paris du 1er janvier, il a été très apprécié parait-il et cela encourage beaucoup Jean. Nous passons un temps délicieux tous ensemble ici. Ferdinand est venu pour quinze jours, il avait de très bonnes notes. En Espagne on commence à s'agiter beaucoup de la majorité du roi, on ne parle plus que de ça. Le roi est délicieux, tout ce qu'il y a de plus intelligent et très populaire...» - «J'ai eu de tes nouvelles d'abord par Mr. Andersen puis par Christian qui avec Harald et Mr. mon époux a couru les bons coins de Paris jusqu'à 5h du matin, si la Princesse Royale le savait! Ils viennent tous déjeuner ici dimanche... Emilienne d'Alençon est aigre, Gaston boude à Boulogne, personne ne le voit... Les élections n'ont pas donné tout ce qu'on en espérait, sauf le beau mouvement nationaliste de Paris les radicaux socialistes sont passés partout...» - «Merci chérie de tes ravissantes violettes, du bracelet et de la vache, la petite en est rentrée bouche ouverte de plaisir. Je me réjouis tant de la robe du bourreau, c'est un superbe cadeau que j'apprécie vivement...» - «... Je t'ai envoyé h

Auction archive: Lot number 182
Auction:
Datum:
28 Apr 2014
Auction house:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
France
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

ISABELLE, princesse d'Orléans, duchesse de Guise (1878-1961). Lot de 34 L.A.S. et C.P.A.S.: «Balle» et «Isabelle», adressées à sa soeur, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1898 à 1909, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe et bordées de noir et à en-tête du 27 rue Jean Goujon (Paris), du Château de Saint-Firmin (Chantilly), du Palacio de Villamanriqué (Séville), du Château du Nouvion, du Château d'Eu (Normandie), Château de Randan. Texte en français. 1898: «Ma chère Marie, le coup qui vient de te frapper toi et Valdemar a dû être très cruel, aussi je tiens à te dire la part très sincère que j'ai prise à ton chagrin. La disparition de la Reine doit laisser un grand vide, que tu dois ressentir bien vivement car je sais qu'elle avait pour toi une affection très particulière. Je te demande de transmettre à Valdemar toutes mes condoléances et mes souvenirs à Jean, et toi chère Marie je t'embrasse de tout mon coeur...» - 1899: «[...] J'ai constamment des nouvelles de toi ce qui me fait bien plaisir car j'ai beaucoup d'affection pour toi. Jean me dit que tu es bonne pour lui, cela ne m'étonne pas mais me touche bien...» - «Ma Lolotte chérie, j'ai voulu attendre pour te remercier de ta dernière exquise lettre d'être ici, afin de pouvoir te donner quelques nouvelles un peu plus intéressants que celles du Nouvion. Tu sais, j'envie l'oncle de Chartres qui va te voir car tu es une créature délicieuse qui me plait infiniment. Nous sommes à St Firmin depuis juste huit jours et nous avons un froid de loup. Le grand canal est gelé et il n'y a pas de chasse à courre, ce qui semble déranger considérablement les habitudes de la maison. La Tante parle de pêcher, mais jusqu'à présent elle a préféré le salon chauffé... Henri fait des apparitions de temps à autre, après s'être annoncé pour trois ou quatre jours différents. Il est bien gentil et c'est toujours bon de le voir... Nous retournons au Nouvion pour Noël et espérons y attirer ton père... Ces photographes anglais sont odieux de lenteur, penses depuis votre mariage nous n'avons rien pu obtenir de cet illustre artiste. Quant au menu, c'est Philippe qui les donnera car c'est lui qui a les originaux...» - 1901: «Nous attendons Maman et Louise demain, nous irons avec elles à Turin où nous comptons passer un mois... A Paris, j'ai beaucoup entendu parler des aquarelles que tu avais envoyées à l'exposition des amateurs on en disait merveilles. Mlle Mercier a exposé ses tableaux ici, il y en avait de délicieux. J ‘ai vu plusieurs fois cet... tapis merveilleux, le tien aurait éclaté de jalousie. As-tu achevé ton hippopotame?» - 1902: «Nous parlons sans cesse de toi ici, et nous nous réjouissons tant d'aller vous voir au Danemark. Je peux te donner d'excellentes nouvelles de Jean, il va très bien et travaille comme un enragé. Tu auras sans doute lu son article paru dans la revue de Paris du 1er janvier, il a été très apprécié parait-il et cela encourage beaucoup Jean. Nous passons un temps délicieux tous ensemble ici. Ferdinand est venu pour quinze jours, il avait de très bonnes notes. En Espagne on commence à s'agiter beaucoup de la majorité du roi, on ne parle plus que de ça. Le roi est délicieux, tout ce qu'il y a de plus intelligent et très populaire...» - «J'ai eu de tes nouvelles d'abord par Mr. Andersen puis par Christian qui avec Harald et Mr. mon époux a couru les bons coins de Paris jusqu'à 5h du matin, si la Princesse Royale le savait! Ils viennent tous déjeuner ici dimanche... Emilienne d'Alençon est aigre, Gaston boude à Boulogne, personne ne le voit... Les élections n'ont pas donné tout ce qu'on en espérait, sauf le beau mouvement nationaliste de Paris les radicaux socialistes sont passés partout...» - «Merci chérie de tes ravissantes violettes, du bracelet et de la vache, la petite en est rentrée bouche ouverte de plaisir. Je me réjouis tant de la robe du bourreau, c'est un superbe cadeau que j'apprécie vivement...» - «... Je t'ai envoyé h

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