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Auction archive: Lot number 60

Hubert ROBERT (Paris 1732 - 1808)

Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$33,663 - US$44,884
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 60

Hubert ROBERT (Paris 1732 - 1808)

Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$33,663 - US$44,884
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Obélisque avec des personnages autour d'un brasero. Paysage de rivière animé. Paire de toiles. 51 x 133 cm. Provenance: Vente anonyme, Londres, Sotheby's, 8 décembre 1976, n° 44 (suite de quatre toiles); Galerie Aaron, Paris; Vente, Londres, Christie's, 7 juillet 2000, n° 176; Vente, Paris, Hôtel Drouot, 25 juin 2003, n° 70; Vente, Paris, Hôtel des ventes, 24 novembre 2005; Vente, Rouen, Hôtel des ventes, 28 mai 2006, n° 32; collection particulière du sud de la France. Exposition: Paris, Ottawa, Vienne, 1994, Egyptomania. « Robert, peintre en paysage, excella surtout à représenter des ruines; ses tableaux dans ce genre peuvent être placés à côté de ceux de Jean-Paul-Panini. Il était de mode, et très magnifique, de faire peindre son salon par Robert ». Elisabeth Vigée-Le Brun, Souvenirs Artiste prolifique, Hubert Robert a laissé un oeuvre abondant en dessins et peintures réalisés en Italie où il séjourne de 1754 à 1765, comme en France où il est actif jusqu'en 1806. Les soutiens, dont il bénéficie dès les débuts de sa carrière, lui permettent d'obtenir une place de pensionnaire à l'Académie de France à Rome de 1759 à 1762, tout en produisant déjà pour une clientèle prestigieuse:le duc de Choiseul, le marquis de Marigny, Claude-Henri Watelet, l'abbé de Saint-Non ou encore le bailli de Breteuil. Fort de son excellente réputation, il est agréé et reçu «peintre d'architecture» à l'Académie royale de peinture et de sculpture, un an après son retour en France, en 1766, ce qui lui permet d'exposer au Salon l'année suivante. Il y présentera de nombreux ensembles décoratifs, comme ceux acquis par les princes russes, conservés aujourd'hui au musée de l'Er mitage à Saint-Pétersbourg, ou les Antiquités de France pour Louis XVI. Les dessus-deporte constituent une production considérable n'émanant que de commandes particulières, pour lesquels les auteurs du catalogue de l'exposition Egyptomia notaient «Les dessus-de-porte peints - comme les ensembles à paysages égyptiens réalisés par Hubert Robert pour des lieux non déterminés - étaient plus rares» (p. 121). À notre connaissance, l'Obélisque avec des personnages autour d'un brasero est l'unique représentation d'un obélisque sur un dessus-de-porte exécuté par Huber t Robert. La fascination qu'a exercée l'Egypte sur Hubert Robert longuement étudiée en 1994, se manifeste sur l'un de nos deux pendants par la présence de la pyramide et surtout l'obélisque au premier plan, dont la position renversée épouse parfaitement le format de l'oeuvre. Les modèles des ruines dérivent des études que l'artiste a multipliées durant les onze années passées à Rome, ici d'après la pyramide de Cestius et la dizaine d'obélisques qui marquent l'espace urbain romain. Les hiéroglyphes, qu'ébauche Robert sur notre toile, ne permettent pas d'identifier un modèle précis, mais l'obélisque renversé évoque bien évidemment la ruine égyptienne de la villa Celimontana, en granit rouge, datant du règne de Ramsès II. Elle s'y trouvait alors brisée en quelques blocs déposés sur le sol, comme le montre également une sanguine que conser ve le musée des beaux-arts de Valenciennes (inv. 46.2.92). Le dessin, probablement réalisé en 1763, illustre des guerriers regroupés sur et autour d'un obélisque abandonnée à la végétation, comme sur notre toile où l'artiste a ajouté un homme affairé à nourrir un feu. Sur la seconde toile, l'élément eau domine le sujet comme la composition, puisque des lavandières se reposent non loin d'une rivière où s'abreuvent des promeneurs situés en arrière-plan. Cette paire de peintures s'articulait, avant leur séparation en 1976, avec deux autres toiles se rattachant à l'élément terre sur Les jardiniers transportant un oranger et air sur le Caprice architectural. Au thème des quatre éléments, Robert ajoute celui du poète-créateur, tantôt l'homme grâce aux pyramides, obélisques ou pont, tantôt la nature grâce à la variété de ses for mes. Ces dessus-de-porte ont dû être réalisés vers 1780, période où l'artiste

Auction archive: Lot number 60
Auction:
Datum:
21 Sep 2015
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Obélisque avec des personnages autour d'un brasero. Paysage de rivière animé. Paire de toiles. 51 x 133 cm. Provenance: Vente anonyme, Londres, Sotheby's, 8 décembre 1976, n° 44 (suite de quatre toiles); Galerie Aaron, Paris; Vente, Londres, Christie's, 7 juillet 2000, n° 176; Vente, Paris, Hôtel Drouot, 25 juin 2003, n° 70; Vente, Paris, Hôtel des ventes, 24 novembre 2005; Vente, Rouen, Hôtel des ventes, 28 mai 2006, n° 32; collection particulière du sud de la France. Exposition: Paris, Ottawa, Vienne, 1994, Egyptomania. « Robert, peintre en paysage, excella surtout à représenter des ruines; ses tableaux dans ce genre peuvent être placés à côté de ceux de Jean-Paul-Panini. Il était de mode, et très magnifique, de faire peindre son salon par Robert ». Elisabeth Vigée-Le Brun, Souvenirs Artiste prolifique, Hubert Robert a laissé un oeuvre abondant en dessins et peintures réalisés en Italie où il séjourne de 1754 à 1765, comme en France où il est actif jusqu'en 1806. Les soutiens, dont il bénéficie dès les débuts de sa carrière, lui permettent d'obtenir une place de pensionnaire à l'Académie de France à Rome de 1759 à 1762, tout en produisant déjà pour une clientèle prestigieuse:le duc de Choiseul, le marquis de Marigny, Claude-Henri Watelet, l'abbé de Saint-Non ou encore le bailli de Breteuil. Fort de son excellente réputation, il est agréé et reçu «peintre d'architecture» à l'Académie royale de peinture et de sculpture, un an après son retour en France, en 1766, ce qui lui permet d'exposer au Salon l'année suivante. Il y présentera de nombreux ensembles décoratifs, comme ceux acquis par les princes russes, conservés aujourd'hui au musée de l'Er mitage à Saint-Pétersbourg, ou les Antiquités de France pour Louis XVI. Les dessus-deporte constituent une production considérable n'émanant que de commandes particulières, pour lesquels les auteurs du catalogue de l'exposition Egyptomia notaient «Les dessus-de-porte peints - comme les ensembles à paysages égyptiens réalisés par Hubert Robert pour des lieux non déterminés - étaient plus rares» (p. 121). À notre connaissance, l'Obélisque avec des personnages autour d'un brasero est l'unique représentation d'un obélisque sur un dessus-de-porte exécuté par Huber t Robert. La fascination qu'a exercée l'Egypte sur Hubert Robert longuement étudiée en 1994, se manifeste sur l'un de nos deux pendants par la présence de la pyramide et surtout l'obélisque au premier plan, dont la position renversée épouse parfaitement le format de l'oeuvre. Les modèles des ruines dérivent des études que l'artiste a multipliées durant les onze années passées à Rome, ici d'après la pyramide de Cestius et la dizaine d'obélisques qui marquent l'espace urbain romain. Les hiéroglyphes, qu'ébauche Robert sur notre toile, ne permettent pas d'identifier un modèle précis, mais l'obélisque renversé évoque bien évidemment la ruine égyptienne de la villa Celimontana, en granit rouge, datant du règne de Ramsès II. Elle s'y trouvait alors brisée en quelques blocs déposés sur le sol, comme le montre également une sanguine que conser ve le musée des beaux-arts de Valenciennes (inv. 46.2.92). Le dessin, probablement réalisé en 1763, illustre des guerriers regroupés sur et autour d'un obélisque abandonnée à la végétation, comme sur notre toile où l'artiste a ajouté un homme affairé à nourrir un feu. Sur la seconde toile, l'élément eau domine le sujet comme la composition, puisque des lavandières se reposent non loin d'une rivière où s'abreuvent des promeneurs situés en arrière-plan. Cette paire de peintures s'articulait, avant leur séparation en 1976, avec deux autres toiles se rattachant à l'élément terre sur Les jardiniers transportant un oranger et air sur le Caprice architectural. Au thème des quatre éléments, Robert ajoute celui du poète-créateur, tantôt l'homme grâce aux pyramides, obélisques ou pont, tantôt la nature grâce à la variété de ses for mes. Ces dessus-de-porte ont dû être réalisés vers 1780, période où l'artiste

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Datum:
21 Sep 2015
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