HACHA RARE REPRESENTATION D'UNE DIVINITE ANTHROPOZOOMORPHE Culture Veracruz, côte du Golfe, Mexique Classique, 550-900 après J.- C. H. 24,5 cm - P. 18 cm Tuf (pierre volcanique) gris-beige à surface légèrement rugueuse, avec traces d'oxydation noire et peinture ornementale rouge brique (cinabre) Homme assis vu de profil, les mains posées sur les genoux, il porte une ceinture nouée dans le dos. Le visage est couvert d'un masque représentant une divinité de l'inframonde: mâchoires puissantes se prolongeant par une gueule entrouverte aux babines retroussées. Yeux ouverts en léger creux. A l'arrière, sculptées en haut relief, oreilles en demi-cercle. Le profil est pris dans une torsade gravée imitant la queue d'un crotale. La partie arrière de la hacha forme un angle légèrement évidé permettant de poser la hacha sur un autel ou dans une architecture appropriée. Bon état général (éclats, acc. visibles) Les hachas votives font partie de la trilogie “joug-hache-palme”, associée au jeu de balle et au culte des morts à l'époque classique dans la région de Veracruz. La forme de ces sculptures en pierre, soit zoomorphe, soit anthropomorphe, dégage un profond symbolisme qui reste inexpliqué. Elles sont généralement taillées dans une pierre peu épaisse atteignant 20 à 30 cm de hauteur, pour une largeur toujours plus faible. Les hachas présentent toujours deux côtés symétriques; destinées à être posées verticalement et regardées des deux côtés. On considère qu'elles ont pu être encastrées dans un ensemble architectural. S'agirait-il de marqueurs de jeu de balle, comme les célèbres têtes d'ara de Copán, site maya classique du Honduras
HACHA RARE REPRESENTATION D'UNE DIVINITE ANTHROPOZOOMORPHE Culture Veracruz, côte du Golfe, Mexique Classique, 550-900 après J.- C. H. 24,5 cm - P. 18 cm Tuf (pierre volcanique) gris-beige à surface légèrement rugueuse, avec traces d'oxydation noire et peinture ornementale rouge brique (cinabre) Homme assis vu de profil, les mains posées sur les genoux, il porte une ceinture nouée dans le dos. Le visage est couvert d'un masque représentant une divinité de l'inframonde: mâchoires puissantes se prolongeant par une gueule entrouverte aux babines retroussées. Yeux ouverts en léger creux. A l'arrière, sculptées en haut relief, oreilles en demi-cercle. Le profil est pris dans une torsade gravée imitant la queue d'un crotale. La partie arrière de la hacha forme un angle légèrement évidé permettant de poser la hacha sur un autel ou dans une architecture appropriée. Bon état général (éclats, acc. visibles) Les hachas votives font partie de la trilogie “joug-hache-palme”, associée au jeu de balle et au culte des morts à l'époque classique dans la région de Veracruz. La forme de ces sculptures en pierre, soit zoomorphe, soit anthropomorphe, dégage un profond symbolisme qui reste inexpliqué. Elles sont généralement taillées dans une pierre peu épaisse atteignant 20 à 30 cm de hauteur, pour une largeur toujours plus faible. Les hachas présentent toujours deux côtés symétriques; destinées à être posées verticalement et regardées des deux côtés. On considère qu'elles ont pu être encastrées dans un ensemble architectural. S'agirait-il de marqueurs de jeu de balle, comme les célèbres têtes d'ara de Copán, site maya classique du Honduras
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