Coupe de Hogon ogo baya, Dogon, Mali Epoque présumée: XIXe siècle ou antérieur Bois dur imprégné d'huile, métal H. 76 cm - L. 38 cm Hogon cup Ogo baya, Dogon, Mali H. 29.92 in - L. 14.96 in Provenance(s): - Collection Tristan Tzara - Vente Guy Loudmer, 24 novembre 1988, Paris, lot 180 - Galerie Alain de Monbrison, Paris - Collection Lucien van de Velde, Anvers - Collection privée européenne Publication (s)/Exposition (s): - Dege, l'héritage Dogon, Chapelle de l'oratoire, Musée des Beaux-Arts de Nantes, juin-septembre 1995, Hélène Leloup, reproduit p. 29, planche 38 - Dogon, Musée du Quai Branly, Hélène Leloup, avril-juillet 2011, reproduit p. 308, planche 65 Il faut attendre le livre du lieutenant Louis Desplagnes ‘Le plateau Central Nigérian' publié en 1907 pour découvrir deux coupes « destinées à contenir la nourriture du Hogon », p. 166, n°10. Les premières coupes - souvent les plus belles - arrivèrent dans les années 1920 en France. Celle de la Galerie Bela Hein avait figuré dans l'exposition sur l'art indigène des colonies françaises à Paris en 1923 (n°9). La coupe de Tristan Tzara est très proche de cette dernière (vente Fraysse, 6 juin 2005, lot 53, H. 75 cm) tant par ses dimensions, son iconographie, ses qualités d'exécution que son bois et sa très ancienne patine. Le cheval, rare en pays Dogon, incarnant ici le Nommo, montre le rang élevé du Hogon comme le cavalier atteste l'autorité de ce dernier. Le Hogon cumule une charge religieuse, spirituelle et politique pour un village ou un groupe de villages. La contrepartie de cette grande autorité fait de lui un homme encadré par des règles très strictes: il vivait éloigné de sa famille, dans une case qu'il ne pouvait quitter et la coutume voulait que sa nourriture lui soit apportée par une très jeune fille. Cette coupe faisait partie des attributs du Hogon, elle servait dans toutes les grandes cérémonies et après son décès servait à l'intronisation de son successeur. Ce qui explique le soin qui était pris pour sa conservation et le fait qu'elle pouvait traverser les siècles tant par sa fonction que par le symbolisme qu'elle représentait. La coupe Tzara est de proportion assez monumentale et très bien équilibrée. La répétition des chevaux, celui en caryatide plus long et le cavalier faisant corps avec sa monture dans un ensemble de lignes fluides, est d'une grande réussite. Le récipient lui-même recouvert de très nombreux signes, contribue par ses proportions, à l'équilibre de l'ensemble et par son graphisme, au contraste entre le corps central de la coupe et la patine lisse et profonde du cavalier et du cheval. Ces coupes contenaient principalement des morceaux cuits de viande de chèvre et de mouton. Le Hogon se servait, après quoi les autres notables ou les assistants pouvaient partager le repas spirituel. Nous sommes ici en présence d'une des trois ou quatre plus belles et plus anciennes coupes de Hogon. Elle fut l'objet de beaucoup de soin durant plusieurs générations, ce qui lui confère l'émotion d'un objet - reliquaire. Référence(s): - Hélène Leloup, Dogon, Musée du Quai Branly, avril-juillet 2011, reproduit p. 308, planche 65 et Hélène Joubert pour son texte sur la coupe de Hogon, p. 312, planche 68 HOGON CUP OGO BAYA, DOGON, MALI H. 29.92 in - L. 14.96 in Publication (s)/ Exposition (s): - Dege, l'héritage Dogon, Chapelle de l'oratoire, Musée des Beaux-Arts de Nantes, juin-septembre 1995, Hélène Leloup, reproduit p. 29, planche 38 - Dogon, Musée du Quai Branly, Hélène Leloup, avril-juillet 2011, reproduit p. 308, pl. 65 Hogon Ogo baya bowl, Dogon, Mali We would have to wait for the book of lieutenant Louis Desplagnes Le plateau Central Nigerian published in 1907 to discover two bowls ‘intended to contain the Hogon's food', p.166, n°10 The first bowls - often the most beautiful - arrived in France in the 1920's. The one of the Galerie Bela Hein was featured in the exhibition about indigenous art in French colonies in Paris in 1923 (n°9). Tristan's Tzara's bowl is ve
Coupe de Hogon ogo baya, Dogon, Mali Epoque présumée: XIXe siècle ou antérieur Bois dur imprégné d'huile, métal H. 76 cm - L. 38 cm Hogon cup Ogo baya, Dogon, Mali H. 29.92 in - L. 14.96 in Provenance(s): - Collection Tristan Tzara - Vente Guy Loudmer, 24 novembre 1988, Paris, lot 180 - Galerie Alain de Monbrison, Paris - Collection Lucien van de Velde, Anvers - Collection privée européenne Publication (s)/Exposition (s): - Dege, l'héritage Dogon, Chapelle de l'oratoire, Musée des Beaux-Arts de Nantes, juin-septembre 1995, Hélène Leloup, reproduit p. 29, planche 38 - Dogon, Musée du Quai Branly, Hélène Leloup, avril-juillet 2011, reproduit p. 308, planche 65 Il faut attendre le livre du lieutenant Louis Desplagnes ‘Le plateau Central Nigérian' publié en 1907 pour découvrir deux coupes « destinées à contenir la nourriture du Hogon », p. 166, n°10. Les premières coupes - souvent les plus belles - arrivèrent dans les années 1920 en France. Celle de la Galerie Bela Hein avait figuré dans l'exposition sur l'art indigène des colonies françaises à Paris en 1923 (n°9). La coupe de Tristan Tzara est très proche de cette dernière (vente Fraysse, 6 juin 2005, lot 53, H. 75 cm) tant par ses dimensions, son iconographie, ses qualités d'exécution que son bois et sa très ancienne patine. Le cheval, rare en pays Dogon, incarnant ici le Nommo, montre le rang élevé du Hogon comme le cavalier atteste l'autorité de ce dernier. Le Hogon cumule une charge religieuse, spirituelle et politique pour un village ou un groupe de villages. La contrepartie de cette grande autorité fait de lui un homme encadré par des règles très strictes: il vivait éloigné de sa famille, dans une case qu'il ne pouvait quitter et la coutume voulait que sa nourriture lui soit apportée par une très jeune fille. Cette coupe faisait partie des attributs du Hogon, elle servait dans toutes les grandes cérémonies et après son décès servait à l'intronisation de son successeur. Ce qui explique le soin qui était pris pour sa conservation et le fait qu'elle pouvait traverser les siècles tant par sa fonction que par le symbolisme qu'elle représentait. La coupe Tzara est de proportion assez monumentale et très bien équilibrée. La répétition des chevaux, celui en caryatide plus long et le cavalier faisant corps avec sa monture dans un ensemble de lignes fluides, est d'une grande réussite. Le récipient lui-même recouvert de très nombreux signes, contribue par ses proportions, à l'équilibre de l'ensemble et par son graphisme, au contraste entre le corps central de la coupe et la patine lisse et profonde du cavalier et du cheval. Ces coupes contenaient principalement des morceaux cuits de viande de chèvre et de mouton. Le Hogon se servait, après quoi les autres notables ou les assistants pouvaient partager le repas spirituel. Nous sommes ici en présence d'une des trois ou quatre plus belles et plus anciennes coupes de Hogon. Elle fut l'objet de beaucoup de soin durant plusieurs générations, ce qui lui confère l'émotion d'un objet - reliquaire. Référence(s): - Hélène Leloup, Dogon, Musée du Quai Branly, avril-juillet 2011, reproduit p. 308, planche 65 et Hélène Joubert pour son texte sur la coupe de Hogon, p. 312, planche 68 HOGON CUP OGO BAYA, DOGON, MALI H. 29.92 in - L. 14.96 in Publication (s)/ Exposition (s): - Dege, l'héritage Dogon, Chapelle de l'oratoire, Musée des Beaux-Arts de Nantes, juin-septembre 1995, Hélène Leloup, reproduit p. 29, planche 38 - Dogon, Musée du Quai Branly, Hélène Leloup, avril-juillet 2011, reproduit p. 308, pl. 65 Hogon Ogo baya bowl, Dogon, Mali We would have to wait for the book of lieutenant Louis Desplagnes Le plateau Central Nigerian published in 1907 to discover two bowls ‘intended to contain the Hogon's food', p.166, n°10 The first bowls - often the most beautiful - arrived in France in the 1920's. The one of the Galerie Bela Hein was featured in the exhibition about indigenous art in French colonies in Paris in 1923 (n°9). Tristan's Tzara's bowl is ve
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