Charles-Geneviève de Beaumont chevalier d’ÉON. L.A.S. (minute signée en tête « Mlle D’Eon »), Londres 1er janvier 1787, [au chevalier de Falguières-Troupel] ; 1 page et quart in-4 avec ratures et corrections. « Mlle D’Eon » répond au chevalier : « Elle n’a qu’un modique revenu & depuis 15 mois quelle est dans un païs aussi cher que celui cy à plaider contre Mylord Ferrers pour etre payée de ce qui lui est du. Les avocats & les procureurs lui mangent non seulement son superflu mais son necessaire ». Elle lui conseille de s’adresser à l’ambassade de France. Elle n’est pas au courant des « criailleries contre vous de la part des deux sexes parisiens. Mettez vous peu en peine de ce que les hommes et les femmes peuvent dire pour & contre vous. Si votre innocence & Dieu sont pour vous, quest-ce qui pourra avec succès sélever contre vous. Quelque grande que soit la malice du monde, nul ne peut nuire à celui que la providence a resolu de soutenir »... On joint la L.A.S. du chevalier de Falguières-Troupel à laquelle répond le chevalier, du 29 décembre 1786, adressée « To My Lady Deon of Beaumont » (2 p. ¼ in-4, adresse avec cachet de cire rouge). Le chevalier, qui avait dîné avec « Mademoiselle la Chevalière deon » chez le comte de Fages, se plaint des persécutions qu’il a subies et des « criailleries de ce peuple de tout sexe » ; il est à Londres, malade et sans ressource, et la prie de lui prêter 15 guinées...
Charles-Geneviève de Beaumont chevalier d’ÉON. L.A.S. (minute signée en tête « Mlle D’Eon »), Londres 1er janvier 1787, [au chevalier de Falguières-Troupel] ; 1 page et quart in-4 avec ratures et corrections. « Mlle D’Eon » répond au chevalier : « Elle n’a qu’un modique revenu & depuis 15 mois quelle est dans un païs aussi cher que celui cy à plaider contre Mylord Ferrers pour etre payée de ce qui lui est du. Les avocats & les procureurs lui mangent non seulement son superflu mais son necessaire ». Elle lui conseille de s’adresser à l’ambassade de France. Elle n’est pas au courant des « criailleries contre vous de la part des deux sexes parisiens. Mettez vous peu en peine de ce que les hommes et les femmes peuvent dire pour & contre vous. Si votre innocence & Dieu sont pour vous, quest-ce qui pourra avec succès sélever contre vous. Quelque grande que soit la malice du monde, nul ne peut nuire à celui que la providence a resolu de soutenir »... On joint la L.A.S. du chevalier de Falguières-Troupel à laquelle répond le chevalier, du 29 décembre 1786, adressée « To My Lady Deon of Beaumont » (2 p. ¼ in-4, adresse avec cachet de cire rouge). Le chevalier, qui avait dîné avec « Mademoiselle la Chevalière deon » chez le comte de Fages, se plaint des persécutions qu’il a subies et des « criailleries de ce peuple de tout sexe » ; il est à Londres, malade et sans ressource, et la prie de lui prêter 15 guinées...
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