BUGATTI T55 SUPER SPORT ex-Le Mans 1934 avec Charles Brunet et Freddie Zehender/ex-Bill Serri Jr. Année: 1932 Numéro de série: 55208 Numéro du moteur: 12 Moteur: huit cylindres en ligne, double arbre à came en tête, compresseur Bugatti de type Roots, 2.262cm3, 160ch à 5.000t/min; Boîte mécanique quatre vitesses; Suspension: avant semi-elliptique, arrière quart-elliptique; Freins à tambour sur les quatre roues; Volant à droite. Carrosserie Roadster Jean Bugatti deux tons de bleu avec intérieur cuir noir. Histoire du modèle En 1927, Bugatti avait, sous la forme du Type 43 Grand Sport, produit le premier châssis équipé d'un moteur Grand Prix capable d'atteindre les 165km/h et utilisable au quotidien. C'était en fait un modèle quatre places doté d'un moteur Type 35B Grand Prix. Quand, en 1931, la série des Type 35 a cédé la place au modèle quasi-identique du Type 51 avec un moteur à double arbre à came, une version route a rapidement vu le jour. Cette version était un modèle légèrement inférieur en puissance du nouveau moteur monté sur le châssis un peu plus lourd du Type 54 Grand Prix. Mais, contrairement au Type 43, ce nouveau modèle était un deux-places qui, depuis et invariablement, est souvent présenté -de manière tout à fait justifiée- comme la Super Sport. A l'évidence, la Super Sport était la voiture exclusive du début des années 30. Même sa rivale la plus proche, l'Alfa-Romeo 8C, était produite à un plus grand nombre et la plupart d'entre elles disposaient d'un châssis long avec le plus souvent une carrosserie quatre places. A l'inverse, pratiquement la moitié des 38 Bugatti Type 55 construites étaient équipées de la carrosserie rutilante Jean Bugatti pour le roadster et coupé fermé, le roadster classic étant de loin considéré par nombre d'amateurs avertis comme la voiture de sport la plus attirante jamais offerte au grand public. Histoire spécifique de la voiture Le châssis No 55208 équipé du moteur No 12 a été assemblé en février 1932 avant d'être facturé par l'usine le 14 avril 1932 pour livraison à leur agent parisien Dominique Lamberjack. Mise à prix 72.500FF, on ne compte pas moins que cinq châssis Type 55 livrés à Lamberjack. Selon les archives de l'usine, la voiture était équipée d'une carrosserie 'Roadster Luxe' sans doute mise en place soit par l'usine ou par l'un de ses très proches associés Gangloff de Colmar, si l'on en croit la commande de son premier propriétaire dont on pense qu'il s'agit du coureur automobile amateur français Charles Brunet. Une photographie de la nouvelle voiture, entourée apparemment par des membres de la famille Brunet, montre l'immatriculation temporaire 4954W12. La trace suivante de la voiture est sa participation à l'épreuve des 24 Heures du Mans de 1934 avec Charles Brunet qui partagea la conduite avec Freddie Zehender. Sous le dossard 14, elle tenait une bonne cinquième place quand, au 75e tour vers minuit, elle a été victime d'un dérapage incontrôlé en tentant d'éviter un autre concurrent accidenté. Une autre photo de la voiture avec le dossard 14 sur ses portières et Brunet au volant avant le départ de la course montre qu'elle était équipée avec des sangles en cuir pour attacher le capot mais que tout le reste est inchangé. Une photo prise un peu plus tard se trouvant dans le Magnum de Hugh Conway montre la voiture avec l'immatriculation temporaire 4452W12 et ses sangles en cuir ainsi que le numéro de course 14 sur son radiateur. Au cours des quelques années qui ont suivi, l'histoire de cette auto est devenue un peu moins claire. On rapporte ainsi qu'elle a séjourné en l'état pendant assez longtemps à Monaco, probablement pendant toute la deuxième guerre mondiale, avant d'être rachetée par un Français du nom de Pijer, demeurant près de Lyon. Une photo de la voiture prise à cette époque la montre équipée d'ailes totalement différentes comprenant des phares. La voiture portait alors l'immatriculation 2178AB5 délivrée en avril 1949 par la préfecture de l'Ain. A la fin des ann
BUGATTI T55 SUPER SPORT ex-Le Mans 1934 avec Charles Brunet et Freddie Zehender/ex-Bill Serri Jr. Année: 1932 Numéro de série: 55208 Numéro du moteur: 12 Moteur: huit cylindres en ligne, double arbre à came en tête, compresseur Bugatti de type Roots, 2.262cm3, 160ch à 5.000t/min; Boîte mécanique quatre vitesses; Suspension: avant semi-elliptique, arrière quart-elliptique; Freins à tambour sur les quatre roues; Volant à droite. Carrosserie Roadster Jean Bugatti deux tons de bleu avec intérieur cuir noir. Histoire du modèle En 1927, Bugatti avait, sous la forme du Type 43 Grand Sport, produit le premier châssis équipé d'un moteur Grand Prix capable d'atteindre les 165km/h et utilisable au quotidien. C'était en fait un modèle quatre places doté d'un moteur Type 35B Grand Prix. Quand, en 1931, la série des Type 35 a cédé la place au modèle quasi-identique du Type 51 avec un moteur à double arbre à came, une version route a rapidement vu le jour. Cette version était un modèle légèrement inférieur en puissance du nouveau moteur monté sur le châssis un peu plus lourd du Type 54 Grand Prix. Mais, contrairement au Type 43, ce nouveau modèle était un deux-places qui, depuis et invariablement, est souvent présenté -de manière tout à fait justifiée- comme la Super Sport. A l'évidence, la Super Sport était la voiture exclusive du début des années 30. Même sa rivale la plus proche, l'Alfa-Romeo 8C, était produite à un plus grand nombre et la plupart d'entre elles disposaient d'un châssis long avec le plus souvent une carrosserie quatre places. A l'inverse, pratiquement la moitié des 38 Bugatti Type 55 construites étaient équipées de la carrosserie rutilante Jean Bugatti pour le roadster et coupé fermé, le roadster classic étant de loin considéré par nombre d'amateurs avertis comme la voiture de sport la plus attirante jamais offerte au grand public. Histoire spécifique de la voiture Le châssis No 55208 équipé du moteur No 12 a été assemblé en février 1932 avant d'être facturé par l'usine le 14 avril 1932 pour livraison à leur agent parisien Dominique Lamberjack. Mise à prix 72.500FF, on ne compte pas moins que cinq châssis Type 55 livrés à Lamberjack. Selon les archives de l'usine, la voiture était équipée d'une carrosserie 'Roadster Luxe' sans doute mise en place soit par l'usine ou par l'un de ses très proches associés Gangloff de Colmar, si l'on en croit la commande de son premier propriétaire dont on pense qu'il s'agit du coureur automobile amateur français Charles Brunet. Une photographie de la nouvelle voiture, entourée apparemment par des membres de la famille Brunet, montre l'immatriculation temporaire 4954W12. La trace suivante de la voiture est sa participation à l'épreuve des 24 Heures du Mans de 1934 avec Charles Brunet qui partagea la conduite avec Freddie Zehender. Sous le dossard 14, elle tenait une bonne cinquième place quand, au 75e tour vers minuit, elle a été victime d'un dérapage incontrôlé en tentant d'éviter un autre concurrent accidenté. Une autre photo de la voiture avec le dossard 14 sur ses portières et Brunet au volant avant le départ de la course montre qu'elle était équipée avec des sangles en cuir pour attacher le capot mais que tout le reste est inchangé. Une photo prise un peu plus tard se trouvant dans le Magnum de Hugh Conway montre la voiture avec l'immatriculation temporaire 4452W12 et ses sangles en cuir ainsi que le numéro de course 14 sur son radiateur. Au cours des quelques années qui ont suivi, l'histoire de cette auto est devenue un peu moins claire. On rapporte ainsi qu'elle a séjourné en l'état pendant assez longtemps à Monaco, probablement pendant toute la deuxième guerre mondiale, avant d'être rachetée par un Français du nom de Pijer, demeurant près de Lyon. Une photo de la voiture prise à cette époque la montre équipée d'ailes totalement différentes comprenant des phares. La voiture portait alors l'immatriculation 2178AB5 délivrée en avril 1949 par la préfecture de l'Ain. A la fin des ann
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