BAUDELAIRE] -- Très importante réunion de 85 lettres autographes rédigées entre 1866 en 1870 relatant la maladie, la mort et les publications des oeuvres de Baudelaire. L'ensemble contient les lettres suivantes: 34 de Mme Aupick (dont 12 à Félicité Baudelaire, 11 à Banville, 8 à Asselineau, et une à Poulet-Malassis, Nadar et un personnage non identifié); 33 lettres de Poulet-Malassis à Asselineau; 15 d'Asselineau (dont 13 à Poulet-Malassis et 2 à Philarète Chasles); une lettre de Manet à Asselineau; une lettre de Banville à Asselineau; et une de Charles Neyt à Poulet-Malassis. Provenance : Pierre Leroy (vente à Paris le 27 juin 2007, lot 35).
BAUDELAIRE] -- Très importante réunion de 85 lettres autographes rédigées entre 1866 en 1870 relatant la maladie, la mort et les publications des oeuvres de Baudelaire. L'ensemble contient les lettres suivantes: 34 de Mme Aupick (dont 12 à Félicité Baudelaire, 11 à Banville, 8 à Asselineau, et une à Poulet-Malassis, Nadar et un personnage non identifié); 33 lettres de Poulet-Malassis à Asselineau; 15 d'Asselineau (dont 13 à Poulet-Malassis et 2 à Philarète Chasles); une lettre de Manet à Asselineau; une lettre de Banville à Asselineau; et une de Charles Neyt à Poulet-Malassis. Provenance : Pierre Leroy (vente à Paris le 27 juin 2007, lot 35). VÉRITABLE JOURNAL DES DERNIERS JOURS DE BAUDELAIRE, L'ANNONCE DE SON DÉCÈS ET LES LETTRES DE CONDOLÉANCES. Les nombreuses lettres de Poulet-Malassis concernent pour la plupart la commercialisation des oeuvres de Baudelaire. Ainsi il présente les affaires à Asselineau dans sa lettre du 15 octobre 1867: "Mon cher Ami, La librairie Garnier est moins littéraire, mais a des relations aussi étendues que la maison Lévy. je sais que malheureusement les affaires s'y décident encore plus lentement que chez celle-ci. Cependant, Sainte-Beuve ayant du vivant de Baudelaire donné une opinion favorable à ce propos, peut-être trouverait-il la décision [...]. Pour vous parler en toute sincérité j'estime que si on trouvait 5000fr de la propriété, il faudrait accepter. Je considère que commercialement parlant le vaillant des oeuvres Baudelaire, c'est les Fleurs du mal . Le surplus me paraît aléatoire. En tout cas Garnier avant Lacroix, qui pour les raisons que je vous ai données précédemment, me semble devoir être le pis-aller". Il poursuit ses considérations commerciales dans la lettre du 29 octobre de la même année: "je suis moins surpris de la somme proposée par Lévy que de celle prétendument offerte par les Garnier. Lévy n'offre pas assez, et il me semble qu'il faudrait le faire aller à 3000. Il a payé, il est vrai, 2000f la propriété de la traduction de Poë, mais après plusieurs années d'exploitation qui avaient rapporté à Baudelaire cinq à six mille francs. C'est une considération à lui faire valoir. Les Fleurs du mal et Opium et Haschich sont les seuls volumes [...] qui avaient été l'objet d'une opération commerciale. [...] D'autre part on peut douter que les oeuvres de Baudelaire aient plus d'une édition dans ce temps-ci, réserve faite des Fleurs du mal qui auront des éditions régulières, certainement [...] Ne manquez pas de spécifier dans le traité un nombre raisonnable d'exemplaires pour les amis". L'éditeur évoque également le portrait de Baudelaire peint par Courbet (lettre du 7 mai 1868): "Le portrait de B. fait par Courbet est depuis plus d'un an chez Arthur Stevens qui a dû passer l'hiver à Monaco pour sa santé. Je l'attends de jour en jour. Quand il sera de retour, je vous adresserai une photographie dudit portrait dont vous userez à votre guise". Poulet-Malassis songe même à en faire faire une copie mais pas par Rops ("ne comptez pas sur Rops. Il est l'homme du monde le plus incapable de copier quoi que ce soit. Il reculerait moins à faire un portrait ressemblant, de souvenir, qu'à en reproduire un d'après la peinture ou le dessin. J'ai acheté cette peinture, sans réserve, de Courbet, par l'intermédiaire de Champfleury"). Puis il évoque le transport de Baudelaire auprès de sa mère dans la lettre du 19 avril: "Nous venons de transporter, Stevens et moi, Baudelaire de la maison de santé à l'hôtel, auprès de sa mère, le trajet s'est fait sans embarras, j'ai même trouvé Baudelaire un peu mieux qu'hier et avant-hier [...]" Parmi les pièces les plus touchantes se trouve la lettre de madame Aupick à Félicité Baudelaire, veuve du demi-frère de Charles. avec le postscriptum d'Edmond Albert annonçant la mort de Baudelaire. "Mon pauvre fils vit toujours mais il est dans un état bien extraordinaire depuis deux jours et deux nuits, dans une espèce de sommeil avec les yeux ouverts, ainsi que la bouche
BAUDELAIRE] -- Très importante réunion de 85 lettres autographes rédigées entre 1866 en 1870 relatant la maladie, la mort et les publications des oeuvres de Baudelaire. L'ensemble contient les lettres suivantes: 34 de Mme Aupick (dont 12 à Félicité Baudelaire, 11 à Banville, 8 à Asselineau, et une à Poulet-Malassis, Nadar et un personnage non identifié); 33 lettres de Poulet-Malassis à Asselineau; 15 d'Asselineau (dont 13 à Poulet-Malassis et 2 à Philarète Chasles); une lettre de Manet à Asselineau; une lettre de Banville à Asselineau; et une de Charles Neyt à Poulet-Malassis. Provenance : Pierre Leroy (vente à Paris le 27 juin 2007, lot 35).
BAUDELAIRE] -- Très importante réunion de 85 lettres autographes rédigées entre 1866 en 1870 relatant la maladie, la mort et les publications des oeuvres de Baudelaire. L'ensemble contient les lettres suivantes: 34 de Mme Aupick (dont 12 à Félicité Baudelaire, 11 à Banville, 8 à Asselineau, et une à Poulet-Malassis, Nadar et un personnage non identifié); 33 lettres de Poulet-Malassis à Asselineau; 15 d'Asselineau (dont 13 à Poulet-Malassis et 2 à Philarète Chasles); une lettre de Manet à Asselineau; une lettre de Banville à Asselineau; et une de Charles Neyt à Poulet-Malassis. Provenance : Pierre Leroy (vente à Paris le 27 juin 2007, lot 35). VÉRITABLE JOURNAL DES DERNIERS JOURS DE BAUDELAIRE, L'ANNONCE DE SON DÉCÈS ET LES LETTRES DE CONDOLÉANCES. Les nombreuses lettres de Poulet-Malassis concernent pour la plupart la commercialisation des oeuvres de Baudelaire. Ainsi il présente les affaires à Asselineau dans sa lettre du 15 octobre 1867: "Mon cher Ami, La librairie Garnier est moins littéraire, mais a des relations aussi étendues que la maison Lévy. je sais que malheureusement les affaires s'y décident encore plus lentement que chez celle-ci. Cependant, Sainte-Beuve ayant du vivant de Baudelaire donné une opinion favorable à ce propos, peut-être trouverait-il la décision [...]. Pour vous parler en toute sincérité j'estime que si on trouvait 5000fr de la propriété, il faudrait accepter. Je considère que commercialement parlant le vaillant des oeuvres Baudelaire, c'est les Fleurs du mal . Le surplus me paraît aléatoire. En tout cas Garnier avant Lacroix, qui pour les raisons que je vous ai données précédemment, me semble devoir être le pis-aller". Il poursuit ses considérations commerciales dans la lettre du 29 octobre de la même année: "je suis moins surpris de la somme proposée par Lévy que de celle prétendument offerte par les Garnier. Lévy n'offre pas assez, et il me semble qu'il faudrait le faire aller à 3000. Il a payé, il est vrai, 2000f la propriété de la traduction de Poë, mais après plusieurs années d'exploitation qui avaient rapporté à Baudelaire cinq à six mille francs. C'est une considération à lui faire valoir. Les Fleurs du mal et Opium et Haschich sont les seuls volumes [...] qui avaient été l'objet d'une opération commerciale. [...] D'autre part on peut douter que les oeuvres de Baudelaire aient plus d'une édition dans ce temps-ci, réserve faite des Fleurs du mal qui auront des éditions régulières, certainement [...] Ne manquez pas de spécifier dans le traité un nombre raisonnable d'exemplaires pour les amis". L'éditeur évoque également le portrait de Baudelaire peint par Courbet (lettre du 7 mai 1868): "Le portrait de B. fait par Courbet est depuis plus d'un an chez Arthur Stevens qui a dû passer l'hiver à Monaco pour sa santé. Je l'attends de jour en jour. Quand il sera de retour, je vous adresserai une photographie dudit portrait dont vous userez à votre guise". Poulet-Malassis songe même à en faire faire une copie mais pas par Rops ("ne comptez pas sur Rops. Il est l'homme du monde le plus incapable de copier quoi que ce soit. Il reculerait moins à faire un portrait ressemblant, de souvenir, qu'à en reproduire un d'après la peinture ou le dessin. J'ai acheté cette peinture, sans réserve, de Courbet, par l'intermédiaire de Champfleury"). Puis il évoque le transport de Baudelaire auprès de sa mère dans la lettre du 19 avril: "Nous venons de transporter, Stevens et moi, Baudelaire de la maison de santé à l'hôtel, auprès de sa mère, le trajet s'est fait sans embarras, j'ai même trouvé Baudelaire un peu mieux qu'hier et avant-hier [...]" Parmi les pièces les plus touchantes se trouve la lettre de madame Aupick à Félicité Baudelaire, veuve du demi-frère de Charles. avec le postscriptum d'Edmond Albert annonçant la mort de Baudelaire. "Mon pauvre fils vit toujours mais il est dans un état bien extraordinaire depuis deux jours et deux nuits, dans une espèce de sommeil avec les yeux ouverts, ainsi que la bouche
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