André JOLIVET. Manuscrit musical autographe signé, Les Amants magnifiques [K190], 1954 ; [2]-209 pages in-fol. (déreliées), sous cartonnage percaline bleue avec pièce de titre sur le plat sup. Musique de scène inédite d'après Lully pour la comédie-ballet de Molière, créée à la Comédie Française, le 20 octobre 1954, sous la direction du compositeur, dans une mise en scène de Jean Meyer et des décors de Suzanne Lalique, et une chorégraphie de Léone Mail, avec les petits rats de l'Opéra. La page de titre est ainsi rédigée : « Les Amants magnifiques / Comédie-ballet de Molière / Intermèdes empruntés à La Fontaine. / Musique de Lully / adaptée, complétée et orchestrée / par André Jolivet. 1954 ». En effet, Jean Meyer avait renoncé aux intermèdes conçus par Molière et Lully, pour emprunter les thèmes de nouveaux intermèdes aux fables de La Fontaine : Le Soleil et les grenouilles, Le Lion amoureux, Conseil tenu par les rats, Le Loup et l'Agneau, pour finir sur un « Défilé des fables ». Jolivet a puisé la matière de sa musique dans l'édition Prunières de la partition de Lully pour Les Amants magnifiques, assemblant « les morceaux choisis par des passages de sa composition écrits à la manière de Lully. Il la simplifie et transpose comme bon lui semble afin de s'adapter aux possibilités des acteurs », sans respecter l'ordre lulliste des intermèdes. « Il est assez difficile de se retrouver et de retrouver Lully dans ce patchwork cousu avec art qui cependant fonctionne, sans souci de respect des sources » (L. Kayas). En 1961, André Jolivet tira de cette musique de scène une œuvre orchestrale intitulée Les Amants magnifiques. Variations sur des thèmes de Lully [K226, voir n°189]. L'orchestre comprend 2 flûtes (et piccolo), 2 hautbois (et cor anglais), 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 percussionnistes (et timbales), clavecin, harpe, et cordes. Partition d'orchestre, à l'encre noire sur papier Durand à 24, 26 ou 28 lignes, ayant servi de conducteur, portant de nombreuses annotations aux crayons noir, rouge, bleu et au stylo bille, ainsi que des collettes. Certaines pages sont partiellement de la main d'un copiste, copiant le chant et la basse de Lully avant son orchestration par Jolivet, ou d'après les brouillons de Jolivet, ensuite revues, complétées ou annotées par Jolivet. Au verso du titre, Jolivet a dressé la nomenclature des instruments. On joint le dossier de brouillons et manuscrits autographes au crayon et à l'encre et copies annotées préparatoires, 61 feuillets, certains notés au dos du brouillon du Concerto pour harpe ; 21 feuillets de notes autographes préparatoires (plan, découpage, minutage, sources, etc.) ; qqs feuillets du tapuscrit annotés ; une lettre (L.A.S.) de Jean Meyer du 13 mars 1954, donnant le thème et le minutage des intermèdes. Bibl. : Kayas, p. 379-380.
André JOLIVET. Manuscrit musical autographe signé, Les Amants magnifiques [K190], 1954 ; [2]-209 pages in-fol. (déreliées), sous cartonnage percaline bleue avec pièce de titre sur le plat sup. Musique de scène inédite d'après Lully pour la comédie-ballet de Molière, créée à la Comédie Française, le 20 octobre 1954, sous la direction du compositeur, dans une mise en scène de Jean Meyer et des décors de Suzanne Lalique, et une chorégraphie de Léone Mail, avec les petits rats de l'Opéra. La page de titre est ainsi rédigée : « Les Amants magnifiques / Comédie-ballet de Molière / Intermèdes empruntés à La Fontaine. / Musique de Lully / adaptée, complétée et orchestrée / par André Jolivet. 1954 ». En effet, Jean Meyer avait renoncé aux intermèdes conçus par Molière et Lully, pour emprunter les thèmes de nouveaux intermèdes aux fables de La Fontaine : Le Soleil et les grenouilles, Le Lion amoureux, Conseil tenu par les rats, Le Loup et l'Agneau, pour finir sur un « Défilé des fables ». Jolivet a puisé la matière de sa musique dans l'édition Prunières de la partition de Lully pour Les Amants magnifiques, assemblant « les morceaux choisis par des passages de sa composition écrits à la manière de Lully. Il la simplifie et transpose comme bon lui semble afin de s'adapter aux possibilités des acteurs », sans respecter l'ordre lulliste des intermèdes. « Il est assez difficile de se retrouver et de retrouver Lully dans ce patchwork cousu avec art qui cependant fonctionne, sans souci de respect des sources » (L. Kayas). En 1961, André Jolivet tira de cette musique de scène une œuvre orchestrale intitulée Les Amants magnifiques. Variations sur des thèmes de Lully [K226, voir n°189]. L'orchestre comprend 2 flûtes (et piccolo), 2 hautbois (et cor anglais), 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 percussionnistes (et timbales), clavecin, harpe, et cordes. Partition d'orchestre, à l'encre noire sur papier Durand à 24, 26 ou 28 lignes, ayant servi de conducteur, portant de nombreuses annotations aux crayons noir, rouge, bleu et au stylo bille, ainsi que des collettes. Certaines pages sont partiellement de la main d'un copiste, copiant le chant et la basse de Lully avant son orchestration par Jolivet, ou d'après les brouillons de Jolivet, ensuite revues, complétées ou annotées par Jolivet. Au verso du titre, Jolivet a dressé la nomenclature des instruments. On joint le dossier de brouillons et manuscrits autographes au crayon et à l'encre et copies annotées préparatoires, 61 feuillets, certains notés au dos du brouillon du Concerto pour harpe ; 21 feuillets de notes autographes préparatoires (plan, découpage, minutage, sources, etc.) ; qqs feuillets du tapuscrit annotés ; une lettre (L.A.S.) de Jean Meyer du 13 mars 1954, donnant le thème et le minutage des intermèdes. Bibl. : Kayas, p. 379-380.
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