1938 Bugatti Type 57 C cabriolet Gangloff Carte grise française Châssis n°57596 Moteur n°19C - Historique limpide - Dans sa configuration complète d'origine - Options rarissimes d'origine - " Matching numbers " C'est en décembre 1937 que le châssis (n°57596) de la voiture présentée, avec son moteur n°19C, est assemblé à l'usine Bugatti. Il répond à une commande datée du 27 octobre 1937, émise par le concessionnaire Bugatti d'Amsterdam, le "Garage Albatros" de Hendricus Van Ramshorst. Son garage est ouvert depuis 1930 et restera en activité jusqu'en 1976. Le 20 novembre 1937, les archives de ce même garage indiquent le prix de 8 860 Florins, qui sera acquitté le 21 janvier 1938. Le registre des commandes de l'usine précise que la livraison théorique de la voiture " Châssis 57596 moteur 19C, Numéro d'ordre 1002, commandée par Ramshorst pour son client Homan " est prévue pour début janvier 1938 ; la livraison réelle est effectuée le 18 janvier 1938. Selon les souvenirs du fils du concessionnaire hollandais, les voitures étaient souvent acheminées par son père pour le trajet vers Amsterdam mais, pour 57596, une note de l'usine indique que la voiture est partie par la route de Molsheim à Amsterdam, portant les plaques temporaires 1243 W5 et conduite par Schwoerer, employé de Bugatti. Le cabriolet Gangloff est facturé 66 500 francs par l'usine Bugatti, qui le décrit ainsi : " Cabriolet de couleur grise, garniture cuir havane clair, capote noire. Voiture équipée d'amortisseurs De Ram à l'avant et à l'arrière ainsi que d'ailes avant spéciales ". Le Registre de la carrosserie Bugatti précise que la caisse seule a couté 26 350 francs, dont 1 350 francs pour les ailes avant spéciales. Le total de la facture en francs est donc de 93 670 francs. La Type 57C cabriolet va être exposée au printemps 1938 sur le stand Albatros au Salon d'Amsterdam. Elle est ensuite achetée par son premier propriétaire, J. Homan van der Heide après essai par Williams, pilote et représentant du magasin Bugatti de Paris. Fils d'un haut fonctionnaire hollandais expatrié en Indonésie, J. Homan est né dans ce même pays. Ingénieur chimiste, il occupe dans les années 1930 un poste de direction dans une usine de production de médicaments, près d'Utrecht, avant de s'expatrier aux États-Unis où il rachète une usine chimique dans le New Jersey. Technicien doué et amateur de belles mécaniques dont il assure lui-même certaines réparations, il s'intéresse aux Bugatti dès 1935 avec un cabriolet Type 55 Vanvooren qui semble avoir été sa première voiture de la marque. Après avoir fait l'acquisition du cabriolet 57C Gangloff, il le fait immatriculer L 16975 comme toutes ses autres Bugatti, la plaque appartenant dans ce pays au propriétaire (la lettre L désigne la région d'Utrecht). Le garage de sa propriété de Maarssen peut accueillir quatre voitures et dispose du chauffage. Selon les souvenirs de son fils, toutes les voitures de J. Homan sont entretenues par le petit garage Broedelet, agent Citroën à Maarssen. C'est J. Homan lui-même qui a initié Broedelet à la maintenance des Bugatti. En novembre 1938, Homan fait reprendre son Atalante 57SC (châssis 57373) pour un coach Ventoux (châssis 57720) qu'il destine à son épouse, se réservant pour lui le cabriolet 57C. Nous pouvons supposer qu'à son départ pour les États-Unis, vers 1950, le cabriolet 57C Gangloff châssis 57596 est repris par le Garage Albatros. Nous savons que, pendant la guerre, ce cabriolet fait partie d'une dizaine de Bugatti murées dans une église par Hendricus Van Ramshorst, pour échapper aux allemands. Sur une photo prise dans l'édifice, nous devinons la 57596 au fond à droite : elle porte encore la plaque L 16975 de Homan van der Heide Il est possible que, une fois la guerre terminée, le cabriolet reste longtemps en stock au Garage Albatros car à cette époque la vente d'un tel véhicule n'est pas chose facile. En 1952, le cabriolet Stelvio à compresseur est toujours en vente au garage Albatros, avant d'être cédé
1938 Bugatti Type 57 C cabriolet Gangloff Carte grise française Châssis n°57596 Moteur n°19C - Historique limpide - Dans sa configuration complète d'origine - Options rarissimes d'origine - " Matching numbers " C'est en décembre 1937 que le châssis (n°57596) de la voiture présentée, avec son moteur n°19C, est assemblé à l'usine Bugatti. Il répond à une commande datée du 27 octobre 1937, émise par le concessionnaire Bugatti d'Amsterdam, le "Garage Albatros" de Hendricus Van Ramshorst. Son garage est ouvert depuis 1930 et restera en activité jusqu'en 1976. Le 20 novembre 1937, les archives de ce même garage indiquent le prix de 8 860 Florins, qui sera acquitté le 21 janvier 1938. Le registre des commandes de l'usine précise que la livraison théorique de la voiture " Châssis 57596 moteur 19C, Numéro d'ordre 1002, commandée par Ramshorst pour son client Homan " est prévue pour début janvier 1938 ; la livraison réelle est effectuée le 18 janvier 1938. Selon les souvenirs du fils du concessionnaire hollandais, les voitures étaient souvent acheminées par son père pour le trajet vers Amsterdam mais, pour 57596, une note de l'usine indique que la voiture est partie par la route de Molsheim à Amsterdam, portant les plaques temporaires 1243 W5 et conduite par Schwoerer, employé de Bugatti. Le cabriolet Gangloff est facturé 66 500 francs par l'usine Bugatti, qui le décrit ainsi : " Cabriolet de couleur grise, garniture cuir havane clair, capote noire. Voiture équipée d'amortisseurs De Ram à l'avant et à l'arrière ainsi que d'ailes avant spéciales ". Le Registre de la carrosserie Bugatti précise que la caisse seule a couté 26 350 francs, dont 1 350 francs pour les ailes avant spéciales. Le total de la facture en francs est donc de 93 670 francs. La Type 57C cabriolet va être exposée au printemps 1938 sur le stand Albatros au Salon d'Amsterdam. Elle est ensuite achetée par son premier propriétaire, J. Homan van der Heide après essai par Williams, pilote et représentant du magasin Bugatti de Paris. Fils d'un haut fonctionnaire hollandais expatrié en Indonésie, J. Homan est né dans ce même pays. Ingénieur chimiste, il occupe dans les années 1930 un poste de direction dans une usine de production de médicaments, près d'Utrecht, avant de s'expatrier aux États-Unis où il rachète une usine chimique dans le New Jersey. Technicien doué et amateur de belles mécaniques dont il assure lui-même certaines réparations, il s'intéresse aux Bugatti dès 1935 avec un cabriolet Type 55 Vanvooren qui semble avoir été sa première voiture de la marque. Après avoir fait l'acquisition du cabriolet 57C Gangloff, il le fait immatriculer L 16975 comme toutes ses autres Bugatti, la plaque appartenant dans ce pays au propriétaire (la lettre L désigne la région d'Utrecht). Le garage de sa propriété de Maarssen peut accueillir quatre voitures et dispose du chauffage. Selon les souvenirs de son fils, toutes les voitures de J. Homan sont entretenues par le petit garage Broedelet, agent Citroën à Maarssen. C'est J. Homan lui-même qui a initié Broedelet à la maintenance des Bugatti. En novembre 1938, Homan fait reprendre son Atalante 57SC (châssis 57373) pour un coach Ventoux (châssis 57720) qu'il destine à son épouse, se réservant pour lui le cabriolet 57C. Nous pouvons supposer qu'à son départ pour les États-Unis, vers 1950, le cabriolet 57C Gangloff châssis 57596 est repris par le Garage Albatros. Nous savons que, pendant la guerre, ce cabriolet fait partie d'une dizaine de Bugatti murées dans une église par Hendricus Van Ramshorst, pour échapper aux allemands. Sur une photo prise dans l'édifice, nous devinons la 57596 au fond à droite : elle porte encore la plaque L 16975 de Homan van der Heide Il est possible que, une fois la guerre terminée, le cabriolet reste longtemps en stock au Garage Albatros car à cette époque la vente d'un tel véhicule n'est pas chose facile. En 1952, le cabriolet Stelvio à compresseur est toujours en vente au garage Albatros, avant d'être cédé
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