SANS TITRE, 1961 (Rivière, 133) Lithographie en cinq couleurs sur BFK Rives Signée, datée et numérotée 5/125 Timbre sec de l'Editeur L'oeuvre gravée Editeur, Zurich E et J Desjosbert Imprimeur, Paris 66 x 51 cm La technique de prédilection de Zao Wou-Ki est l'aquatinte au sucre qui lui permet un tracé proche du dessin à l'encre; elle est parfaitement adaptée à la manière gestuelle que Zao Wou-Ki adopte à partir de 1954. «La technique préférée de Zao, c'est le sucre et l'aquatinte. Le dessin est tracé sur le cuivre avec un pinceau renfermant du sucre, de la gomme-gutte et de l'eau. [...] Lorsque le dépôt de sucre est sec, on recouvre la plaque d'un vernis très léger, puis on la plonge dans l'eau. En se dissolvant, le sucre soulève le vernis, et laisse le cuivre à nu à l'endroit du dessin, le reste demeurant protégé par le vernis. On nettoie la planche à l'aide d'un coton et le dessin apparait. C'est la première phase. La gravure est une succession d'étapes - qui sont parfois longues pour les artistes - par lesquelles il faut impérativement passer et le graveur doit souvent recommencer trois, quatre voire cinq fois les mêmes manipulations. Après la technique du sucre, on passe à l'aquatinte. Le graveur laisse tomber sur sa plaque de cuivre des grains de résine de pin. La plaque est ensuite chauffée jusqu'à ce que les grains se soudent entre eux et durcissent. Sous l'effet de la chaleur, ils se resserrent et façonnent de petites montagnes dans le creux desquelles le cuivre apparait. Il se forme alors autant de petits points résistants à la morsure. L'acide creuse le cuivre tout autour. Cette multitude de petits points donne un grain particulièrement fin qui nous permet de mettre les couleurs, de retenir l'encre.» Texte extrait de "Zao Wou-Ki, estampes et livres illustrés", C. Chicha, M. Minssieux-Chamonard, H. Trespeuch, BnF, Paris, 2008
SANS TITRE, 1961 (Rivière, 133) Lithographie en cinq couleurs sur BFK Rives Signée, datée et numérotée 5/125 Timbre sec de l'Editeur L'oeuvre gravée Editeur, Zurich E et J Desjosbert Imprimeur, Paris 66 x 51 cm La technique de prédilection de Zao Wou-Ki est l'aquatinte au sucre qui lui permet un tracé proche du dessin à l'encre; elle est parfaitement adaptée à la manière gestuelle que Zao Wou-Ki adopte à partir de 1954. «La technique préférée de Zao, c'est le sucre et l'aquatinte. Le dessin est tracé sur le cuivre avec un pinceau renfermant du sucre, de la gomme-gutte et de l'eau. [...] Lorsque le dépôt de sucre est sec, on recouvre la plaque d'un vernis très léger, puis on la plonge dans l'eau. En se dissolvant, le sucre soulève le vernis, et laisse le cuivre à nu à l'endroit du dessin, le reste demeurant protégé par le vernis. On nettoie la planche à l'aide d'un coton et le dessin apparait. C'est la première phase. La gravure est une succession d'étapes - qui sont parfois longues pour les artistes - par lesquelles il faut impérativement passer et le graveur doit souvent recommencer trois, quatre voire cinq fois les mêmes manipulations. Après la technique du sucre, on passe à l'aquatinte. Le graveur laisse tomber sur sa plaque de cuivre des grains de résine de pin. La plaque est ensuite chauffée jusqu'à ce que les grains se soudent entre eux et durcissent. Sous l'effet de la chaleur, ils se resserrent et façonnent de petites montagnes dans le creux desquelles le cuivre apparait. Il se forme alors autant de petits points résistants à la morsure. L'acide creuse le cuivre tout autour. Cette multitude de petits points donne un grain particulièrement fin qui nous permet de mettre les couleurs, de retenir l'encre.» Texte extrait de "Zao Wou-Ki, estampes et livres illustrés", C. Chicha, M. Minssieux-Chamonard, H. Trespeuch, BnF, Paris, 2008
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