WILDE (O.). Salomé. Paris, Librairie de l’art indépendant – Londres, Elkin Mathews et John Lane, 1893, in-8°, demi-maroquin tête-de-nègre à coins, dos à nerfs, couverture et dos, non rogné (reliure du XXe siècle). ÉDITION ORIGINALE de ce drame symboliste en un acte, l’une des œuvres les plus fameuses d’Oscar Wilde (1854-1900). Écrite et publiée en français, elle est dédiée à Pierre Louÿs. Peindre le désir du vice pour la vertu. Sur l’argument d’un épisode biblique, Wilde met en scène Salomé, fille d’Hérode, qui, ayant dansé la danse des sept voiles devant son père, obtient de lui la tête de Jean le Baptiste (Iokanaan, dans le texte), lequel a repoussé ses avances. Rédigé à Paris lors de son séjour entre février et mai 1891, l’auteur dit avoir souhaité l’écrire dans une autre langue que la sienne par curiosité pour les effets produits. Il avait ensuite demandé à Adolphe Retté, Marcel Schwob et Louÿs d’en relire le texte afin d’en corriger la langue, mais avait, en définitive, préféré conserver sa première version. La première édition en anglais parut en 1894. Exemplaire offert par l’auteur à Jules Renard, avec cet envoi : à Jules Renard, Hommage de l’auteur. Oscar Wilde Ainsi qu’il le note dans son Journal, Jules Renard (1864-1910) croisa Oscar Wilde quelques fois lors de sa venue à Paris en 1891 (en autres, chez Léon Daudet). Leur relation ne semble pas avoir été très proche, bien que Renard fût l’ami de Marcel Schwob qui servit de guide à l’auteur du Portrait de Dorian Gray pendant son séjour. Aussi, Wilde adressa-t-il peut-être son volume d’abord au jeune auteur que distinguait le récent succès de son Écornifleur (1892) et qui, en outre, était l’un des fondateurs du Mercure de France. Jules Renard a souligné plusieurs passages du texte de traits au crayon violet et porté une annotation en marge de la p. 25. Dimensions : 201 x 142 mm. Provenances : Jules Renard (Cat., 1921, n° 261), avec son ex-libris parlant dessiné par Henri de Toulouse-Lautrec ; André Lefèvre (Cat. III, 15-16 novembre 1966, n° 741) ; Daniel Sicklès (Cat. I, 20-21 avril 1989, n° 240 (« Jules Renard, selon son habitude, a souligné de son crayon violet, plusieurs passages du texte »). Mason (S.), Bibliography of Oscar Wilde, Londres, Routledge, 1993, p. 369, n° 348 ; Ellmann (R.), Oscar Wilde, Gallimard, NRF, 1994, pp. 369-394, 527.
WILDE (O.). Salomé. Paris, Librairie de l’art indépendant – Londres, Elkin Mathews et John Lane, 1893, in-8°, demi-maroquin tête-de-nègre à coins, dos à nerfs, couverture et dos, non rogné (reliure du XXe siècle). ÉDITION ORIGINALE de ce drame symboliste en un acte, l’une des œuvres les plus fameuses d’Oscar Wilde (1854-1900). Écrite et publiée en français, elle est dédiée à Pierre Louÿs. Peindre le désir du vice pour la vertu. Sur l’argument d’un épisode biblique, Wilde met en scène Salomé, fille d’Hérode, qui, ayant dansé la danse des sept voiles devant son père, obtient de lui la tête de Jean le Baptiste (Iokanaan, dans le texte), lequel a repoussé ses avances. Rédigé à Paris lors de son séjour entre février et mai 1891, l’auteur dit avoir souhaité l’écrire dans une autre langue que la sienne par curiosité pour les effets produits. Il avait ensuite demandé à Adolphe Retté, Marcel Schwob et Louÿs d’en relire le texte afin d’en corriger la langue, mais avait, en définitive, préféré conserver sa première version. La première édition en anglais parut en 1894. Exemplaire offert par l’auteur à Jules Renard, avec cet envoi : à Jules Renard, Hommage de l’auteur. Oscar Wilde Ainsi qu’il le note dans son Journal, Jules Renard (1864-1910) croisa Oscar Wilde quelques fois lors de sa venue à Paris en 1891 (en autres, chez Léon Daudet). Leur relation ne semble pas avoir été très proche, bien que Renard fût l’ami de Marcel Schwob qui servit de guide à l’auteur du Portrait de Dorian Gray pendant son séjour. Aussi, Wilde adressa-t-il peut-être son volume d’abord au jeune auteur que distinguait le récent succès de son Écornifleur (1892) et qui, en outre, était l’un des fondateurs du Mercure de France. Jules Renard a souligné plusieurs passages du texte de traits au crayon violet et porté une annotation en marge de la p. 25. Dimensions : 201 x 142 mm. Provenances : Jules Renard (Cat., 1921, n° 261), avec son ex-libris parlant dessiné par Henri de Toulouse-Lautrec ; André Lefèvre (Cat. III, 15-16 novembre 1966, n° 741) ; Daniel Sicklès (Cat. I, 20-21 avril 1989, n° 240 (« Jules Renard, selon son habitude, a souligné de son crayon violet, plusieurs passages du texte »). Mason (S.), Bibliography of Oscar Wilde, Londres, Routledge, 1993, p. 369, n° 348 ; Ellmann (R.), Oscar Wilde, Gallimard, NRF, 1994, pp. 369-394, 527.
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