VŨ CAO ĐÀM (1908-2000) Jeune fille près d'un arbre en fleurs, circa 1950-1952 Huile, technique mixte et crayon sur soie,signée en bas à gauche 55,5 x 46 cm - 21 7/8 x 18 1/8 in. Oil, mixed media and pencil on silk,signed lower left Nous remercions Yannick Vu Jakober, fille du peintre, qui nous confirme que la signature a bien été doublée par le peintre et que cette oeuvre date probablement des années 1950-1952, période où il vivait à Béziers. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris sera remise à l'acquéreur PROVENANCE Collection particulière, Centre de la France (acquis vers 2000 et conservé depuis). Né en 1908 à Hanoï, Vũ Cao Đàm est issu d’une famille nombreuse, catholique et aisée. Il baigne dès son enfance dans la culture française. Son père, Vu Dinh Thi (1864 - 1930), grand érudit, maitrisait non seulement la langue française mais était également un francophile avéré. En effet, envoyé à Paris par le gouvernement vietnamien à l’occasion de L’Exposition Universelle de 1889, il fut conquis par le style de vie des français. C’est donc sans grande surprise que Vũ Cao Đàm intègre l’École des beaux-arts de l’Indochine en 1926. Il y étudie le dessin, la peinture et la sculpture sous l’autorité de Victor Tardieu, fondateur de l’École, et de Joseph Inguimberty. Diplômé en 1931, il obtient une bourse qui lui permet de poursuivre sa formation en France. Après avoir présenté ses sculptures à l’Exposition coloniale internationale de 1931, il prend la décision de s’établir définitivement en France. Il poursuit alors son développement artistique en côtoyant tous les plus grands chefs d’oeuvres européens, telles que les oeuvres de Renoir, Van Gogh, Bonnard et Matisse mais aussi les créations de Rodin, Despiau et Giacometti qui l’inspirent particulièrement. Il est également influencé par les avant-gardes occidentales comme le fauvisme et l’école de Paris dont on retrouve l’empreinte au travers de sa production. En 1946, l’artiste jouit déjà d’une belle reconnaissance, essentiellement pour ses sculptures, fines et gracieuses, pour lesquelles il a de nombreuses commandes. Il expose ces dernières à la galerie l’Art Français à Paris mais aussi au Salon des Indépendants, au Salon des Tuileries et au Salon d’Automne dont il est membre depuis 1943. Parallèlement à la sculpture, il s’adonne à la peinture sur soie. En 1949, Vũ Cao Đàm décide de partir pour le sud de la France et s’installe avec sa famille à la villa Les Heures Claires près de Saint-Paul-de-Vence, juste à côté de la chapelle de Matisse et à seulement un kilomètre de la résidence de Marc Chagall La Colline. La lumière et l’atmosphère du sud de la France le marquent et se retrouvent dans les oeuvres de cette période. Dès les années 1960, l’artiste expose à l’international, notamment à Londres, à la galerie Frost & Reed, mais aussi à Bruxelles, avant de signer un contrat d’exclusivité avec le marchand d’art Wally Findlay aux États-Unis. Aujourd’hui, Vũ Cao Đàm est considéré comme l’un des plus grands peintres et sculpteurs vietnamiens de son temps et ses peintures font parties des collections permanentes de nombreux musées à travers le monde tel que le musée du Quai Branly à Paris. Vũ Cao Đàm peint ici une jeune fille près d’une branche de cerisier en fleurs qu’elle tient délicatement dans ses mains. La courbe que dessine la branche de cerisier sépare la composition en deux et met en avant le visage de la jeune fille qui se détache sur un fond coloré. Annonçant le printemps, les fleurs de cerisier symbolisent le renouveau et l’espoir. D’un point de vue plus mélancolique, ces fleurs évoquent également le temps qui passe et la jeunesse passagère. Le choix de représenter une figure féminine seule et anonyme, marque une grande nouveauté dans la production artistique vietnamienne et caractérise les jeunes artistes de l’École des beaux-arts de l’Indochine. En effet
VŨ CAO ĐÀM (1908-2000) Jeune fille près d'un arbre en fleurs, circa 1950-1952 Huile, technique mixte et crayon sur soie,signée en bas à gauche 55,5 x 46 cm - 21 7/8 x 18 1/8 in. Oil, mixed media and pencil on silk,signed lower left Nous remercions Yannick Vu Jakober, fille du peintre, qui nous confirme que la signature a bien été doublée par le peintre et que cette oeuvre date probablement des années 1950-1952, période où il vivait à Béziers. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris sera remise à l'acquéreur PROVENANCE Collection particulière, Centre de la France (acquis vers 2000 et conservé depuis). Né en 1908 à Hanoï, Vũ Cao Đàm est issu d’une famille nombreuse, catholique et aisée. Il baigne dès son enfance dans la culture française. Son père, Vu Dinh Thi (1864 - 1930), grand érudit, maitrisait non seulement la langue française mais était également un francophile avéré. En effet, envoyé à Paris par le gouvernement vietnamien à l’occasion de L’Exposition Universelle de 1889, il fut conquis par le style de vie des français. C’est donc sans grande surprise que Vũ Cao Đàm intègre l’École des beaux-arts de l’Indochine en 1926. Il y étudie le dessin, la peinture et la sculpture sous l’autorité de Victor Tardieu, fondateur de l’École, et de Joseph Inguimberty. Diplômé en 1931, il obtient une bourse qui lui permet de poursuivre sa formation en France. Après avoir présenté ses sculptures à l’Exposition coloniale internationale de 1931, il prend la décision de s’établir définitivement en France. Il poursuit alors son développement artistique en côtoyant tous les plus grands chefs d’oeuvres européens, telles que les oeuvres de Renoir, Van Gogh, Bonnard et Matisse mais aussi les créations de Rodin, Despiau et Giacometti qui l’inspirent particulièrement. Il est également influencé par les avant-gardes occidentales comme le fauvisme et l’école de Paris dont on retrouve l’empreinte au travers de sa production. En 1946, l’artiste jouit déjà d’une belle reconnaissance, essentiellement pour ses sculptures, fines et gracieuses, pour lesquelles il a de nombreuses commandes. Il expose ces dernières à la galerie l’Art Français à Paris mais aussi au Salon des Indépendants, au Salon des Tuileries et au Salon d’Automne dont il est membre depuis 1943. Parallèlement à la sculpture, il s’adonne à la peinture sur soie. En 1949, Vũ Cao Đàm décide de partir pour le sud de la France et s’installe avec sa famille à la villa Les Heures Claires près de Saint-Paul-de-Vence, juste à côté de la chapelle de Matisse et à seulement un kilomètre de la résidence de Marc Chagall La Colline. La lumière et l’atmosphère du sud de la France le marquent et se retrouvent dans les oeuvres de cette période. Dès les années 1960, l’artiste expose à l’international, notamment à Londres, à la galerie Frost & Reed, mais aussi à Bruxelles, avant de signer un contrat d’exclusivité avec le marchand d’art Wally Findlay aux États-Unis. Aujourd’hui, Vũ Cao Đàm est considéré comme l’un des plus grands peintres et sculpteurs vietnamiens de son temps et ses peintures font parties des collections permanentes de nombreux musées à travers le monde tel que le musée du Quai Branly à Paris. Vũ Cao Đàm peint ici une jeune fille près d’une branche de cerisier en fleurs qu’elle tient délicatement dans ses mains. La courbe que dessine la branche de cerisier sépare la composition en deux et met en avant le visage de la jeune fille qui se détache sur un fond coloré. Annonçant le printemps, les fleurs de cerisier symbolisent le renouveau et l’espoir. D’un point de vue plus mélancolique, ces fleurs évoquent également le temps qui passe et la jeunesse passagère. Le choix de représenter une figure féminine seule et anonyme, marque une grande nouveauté dans la production artistique vietnamienne et caractérise les jeunes artistes de l’École des beaux-arts de l’Indochine. En effet
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