Vierge à l'adoration des Mages Ivoire Aubrac, deuxième moitié du XIème siècle (Ivoire d'éléphant d'Afrique, travail à l'onglet, instrument du Moyen Age. Des réassemblages réversibles avec une colle vinylique et de la poussière d'ivoire ont été effectués, la restauration de la base à la chaux, cire d'orfèvre, plâtre et colle étant beaucoup plus ancienne. Une fracture au cou et à la base est constatée ainsi que des petits manques dont l'un au talon sous la base dû à un prélèvement et l'un au niveau de la coiffe à droite.) Hauteur : 12,7 cm - Base ovale. : 4,6 x 4,2 cm Poids : 196,31 g Vendu avec son Certificat d'Exportation pour un Bien Culturel N°168383 délivré le 13/10/2015 par le Ministère de la Culture et de la Communication. Durée de validité permanente. Vendu avec l'agrément de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Provence Alpes Côte d'Azure conforme, à l'arrêté du 16 août 2016. Dérogation N°17-118 du 4 avril 2017. Une copie sera remise à l'acquéreur. Expert : Philippe Ragault - Expert et ivoirier à Dieppe Etude sur une Vierge : Premier chemin d’une quête initiatique Vierge à l’adoration des Mages destinée à l’abbaye de Nasbinals Hauteur : 12,7 cm DESCRIPTION DE LA STATUETTE Vierge au visage grave, coiffée d’un maphorion, vêtue d’une palla au col perlé - une tunique plissée tombant jusqu’aux pieds. La mère tient l’enfant assis de face sur ses genoux, de la main droite, le présentant de la main gauche, posture classique de la Vierge theotokos. Le Christ habillé d’une tunique à l’antique, maintient fermement les Saintes Ecritures contre sa poitrine, sous forme d’un codex, représentation caractéristique de la Vierge à l’adoration des Mages. La face dorsale de la statuette laisse apparaître le trône sur lequel la Vierge est assise. L’ornementation de ce trône est riche en symboles énigmatiques. Sous la nuque voilée de la Vierge, un dossier arrondi évoquant un bouclier orné de deux oiseaux nimbés, et bordé d’une bande perlée, renvoie à un culte lié à un pouvoir protecteur. L’assise du trône se compose de deux arches romanes ornées de bâtons brisés et de perles, reposant sur trois colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens, disposées en rotonde. Cet ordre circulaire n’est pas sans rappeler le tombeau de la Vierge à Jérusalem (Ve siècle) comme le fondement de la Sainte Eglise. A l’écoinçon des deux voutes, un fleuron étoilé symbolise peut-être le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sur le dossier du trône, deux milans aux têtes nimbées se font face. Monsieur Alphonse Snoeck de Lagrasse dans l’Aude, spécialiste du sculpteur de Cabestany a attiré notre attention sur l’existence uniquement au XIème siècle d’un trône similaire dans les frises des Abbayes du Boulou et de Saint Génis des Fontaines. CONSTAT DE RESTAURATIONS Des réassemblages réversibles avec une colle vinylique et de la poussière d’ivoire ont été effectué, la restauration de la base à la chaux, plâtre et colle étant beaucoup plus ancienne. Une fracture au cou et à la base est constatée ainsi que des petits manques dont l’un au talon sous la base dû à un prélèvement. ANALYSE ESTHETIQUE Deux lectures de la partie supérieure du trône sont plausibles. La première lecture associerait le dossier au triple bouclier du scapulaire de la Vierge (« Panégyrique du scapulaire de la Vierge », p. 314-315), dont le rosaire représenté par la bordure perlée protégerait du mal, les ailes des oiseaux préserveraient de la faiblesse humaine et de l’erreur, et les nuées garantiraient de la juste colère de Dieu. Dans sa facture, la statuette laisse apparaître une parenté forte avec deux sculptures en grès rose de la Vierge à l’adoration des Mages de l’église de Perse à Espalion (prieuré dépendant de l’abbaye de Conques), construite à la fin du XIe siècle vraisemblablement avec des restes de l’église de Nasbinals dépendant de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille (XIe siècle) détruite à la même période. Il est possible que ces deux vierges proviennent
Vierge à l'adoration des Mages Ivoire Aubrac, deuxième moitié du XIème siècle (Ivoire d'éléphant d'Afrique, travail à l'onglet, instrument du Moyen Age. Des réassemblages réversibles avec une colle vinylique et de la poussière d'ivoire ont été effectués, la restauration de la base à la chaux, cire d'orfèvre, plâtre et colle étant beaucoup plus ancienne. Une fracture au cou et à la base est constatée ainsi que des petits manques dont l'un au talon sous la base dû à un prélèvement et l'un au niveau de la coiffe à droite.) Hauteur : 12,7 cm - Base ovale. : 4,6 x 4,2 cm Poids : 196,31 g Vendu avec son Certificat d'Exportation pour un Bien Culturel N°168383 délivré le 13/10/2015 par le Ministère de la Culture et de la Communication. Durée de validité permanente. Vendu avec l'agrément de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Provence Alpes Côte d'Azure conforme, à l'arrêté du 16 août 2016. Dérogation N°17-118 du 4 avril 2017. Une copie sera remise à l'acquéreur. Expert : Philippe Ragault - Expert et ivoirier à Dieppe Etude sur une Vierge : Premier chemin d’une quête initiatique Vierge à l’adoration des Mages destinée à l’abbaye de Nasbinals Hauteur : 12,7 cm DESCRIPTION DE LA STATUETTE Vierge au visage grave, coiffée d’un maphorion, vêtue d’une palla au col perlé - une tunique plissée tombant jusqu’aux pieds. La mère tient l’enfant assis de face sur ses genoux, de la main droite, le présentant de la main gauche, posture classique de la Vierge theotokos. Le Christ habillé d’une tunique à l’antique, maintient fermement les Saintes Ecritures contre sa poitrine, sous forme d’un codex, représentation caractéristique de la Vierge à l’adoration des Mages. La face dorsale de la statuette laisse apparaître le trône sur lequel la Vierge est assise. L’ornementation de ce trône est riche en symboles énigmatiques. Sous la nuque voilée de la Vierge, un dossier arrondi évoquant un bouclier orné de deux oiseaux nimbés, et bordé d’une bande perlée, renvoie à un culte lié à un pouvoir protecteur. L’assise du trône se compose de deux arches romanes ornées de bâtons brisés et de perles, reposant sur trois colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens, disposées en rotonde. Cet ordre circulaire n’est pas sans rappeler le tombeau de la Vierge à Jérusalem (Ve siècle) comme le fondement de la Sainte Eglise. A l’écoinçon des deux voutes, un fleuron étoilé symbolise peut-être le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sur le dossier du trône, deux milans aux têtes nimbées se font face. Monsieur Alphonse Snoeck de Lagrasse dans l’Aude, spécialiste du sculpteur de Cabestany a attiré notre attention sur l’existence uniquement au XIème siècle d’un trône similaire dans les frises des Abbayes du Boulou et de Saint Génis des Fontaines. CONSTAT DE RESTAURATIONS Des réassemblages réversibles avec une colle vinylique et de la poussière d’ivoire ont été effectué, la restauration de la base à la chaux, plâtre et colle étant beaucoup plus ancienne. Une fracture au cou et à la base est constatée ainsi que des petits manques dont l’un au talon sous la base dû à un prélèvement. ANALYSE ESTHETIQUE Deux lectures de la partie supérieure du trône sont plausibles. La première lecture associerait le dossier au triple bouclier du scapulaire de la Vierge (« Panégyrique du scapulaire de la Vierge », p. 314-315), dont le rosaire représenté par la bordure perlée protégerait du mal, les ailes des oiseaux préserveraient de la faiblesse humaine et de l’erreur, et les nuées garantiraient de la juste colère de Dieu. Dans sa facture, la statuette laisse apparaître une parenté forte avec deux sculptures en grès rose de la Vierge à l’adoration des Mages de l’église de Perse à Espalion (prieuré dépendant de l’abbaye de Conques), construite à la fin du XIe siècle vraisemblablement avec des restes de l’église de Nasbinals dépendant de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille (XIe siècle) détruite à la même période. Il est possible que ces deux vierges proviennent
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