Un volume double in-8°. Pour le texte, avec les mini changements indiqués par Bottin, p. 315, c’est donc encore la première édition. Quant au cartonnage, légèrement postérieur aux « bannières » ou même son contemporain, c’est la question de sa dénomination qui se pose. En effet, le nom de cartonnage AUX FLEURS DE LYS, proposé précocement par André BOTTIN qui le découvrit et en donna la photographie dans l’encart consacré aux différents types au sein de sa bibliographie des cartonnages Hetzel parue en 1978, ce nom que j’ai moi-même contribué à populariser dès mon catalogue du 16 novembre 1979, (vente par Maître Dominique Vincent de la succession Bottin), vient d’être, de façon pertinente, remis en question par Philippe JAUZAC dans son monumental et utile travail sur « Hetzel et les cartonnages illustrés » (Éd. de l’Amateur, 2005). Il faut lire, page 326 de cet ouvrage, sa démonstration qui m’a personnellement pleinement convaincu. Ainsi, c’est donc sans état d’âme que j’adopte à partir de ce jour, le nouveau nom de CALATRAVA, quatre syllabes quelque peu déconcertantes, mais qui, en ce qui me concerne, s’il m’est permis une confidence, ne sont pas pour déplaire au petit-neveu d’un dignitaire cistercien du début du siècle passé !… Toutefois, avant de dire adieu sans regret à l’appellation « Fleurs de lys », qu’il me soit permis de produire ici, à titre de document, le texte, non exempt d’un brin de naïveté, par lequel je présentais au public de la vente précitée*, le spécimen jusqu’alors inconnu, que son actuel possesseur livre aujourd’hui aux enchères, non sans quelques espérances, il en convient lui-même : * Vendu 16 100 F, (record). Un volume double in-8°. Cartonnage spécial « aux fleurs de lys ». Mystère complet autour de ce cartonnage. Le texte qu’il habille est celui de 1875. (Cf. Bottin p. 315). Notre sentiment personnel est qu’il s’agit, comme pour son compère « L’île mystérieuse », d’une réalisation d’origine étrangère, peut-être belge. Le décor de la maquette, où les fleurs de lys du premier plat et du dos semblent saluer avec un peu trop d’insistance, précisément, le pays d’origine de l’auteur ne nous parait guère dans le goût français de l’époque, pas plus que la facture, au demeurant des plus soignée. Enfin, la toile employée, les gardes frustes, (qui ne sont sûrement pas des gardes… françaises), tout incline à penser qu’il s’agit là encore d’un essai soumis à Hetzel, (rappelons que celui-ci noua force contacts en Belgique) essai auquel l’éditeur n’aurait pas donné suite. Toujours est il qu’il ne semble pas y avoir eu mise en commerce, même à petit nombre, tout autre exemplaire que le nôtre étant inconnu à ce jour. Percaline rouge foncé, gardes de papier (fort) rose non doublées. État quasi neuf.
Un volume double in-8°. Pour le texte, avec les mini changements indiqués par Bottin, p. 315, c’est donc encore la première édition. Quant au cartonnage, légèrement postérieur aux « bannières » ou même son contemporain, c’est la question de sa dénomination qui se pose. En effet, le nom de cartonnage AUX FLEURS DE LYS, proposé précocement par André BOTTIN qui le découvrit et en donna la photographie dans l’encart consacré aux différents types au sein de sa bibliographie des cartonnages Hetzel parue en 1978, ce nom que j’ai moi-même contribué à populariser dès mon catalogue du 16 novembre 1979, (vente par Maître Dominique Vincent de la succession Bottin), vient d’être, de façon pertinente, remis en question par Philippe JAUZAC dans son monumental et utile travail sur « Hetzel et les cartonnages illustrés » (Éd. de l’Amateur, 2005). Il faut lire, page 326 de cet ouvrage, sa démonstration qui m’a personnellement pleinement convaincu. Ainsi, c’est donc sans état d’âme que j’adopte à partir de ce jour, le nouveau nom de CALATRAVA, quatre syllabes quelque peu déconcertantes, mais qui, en ce qui me concerne, s’il m’est permis une confidence, ne sont pas pour déplaire au petit-neveu d’un dignitaire cistercien du début du siècle passé !… Toutefois, avant de dire adieu sans regret à l’appellation « Fleurs de lys », qu’il me soit permis de produire ici, à titre de document, le texte, non exempt d’un brin de naïveté, par lequel je présentais au public de la vente précitée*, le spécimen jusqu’alors inconnu, que son actuel possesseur livre aujourd’hui aux enchères, non sans quelques espérances, il en convient lui-même : * Vendu 16 100 F, (record). Un volume double in-8°. Cartonnage spécial « aux fleurs de lys ». Mystère complet autour de ce cartonnage. Le texte qu’il habille est celui de 1875. (Cf. Bottin p. 315). Notre sentiment personnel est qu’il s’agit, comme pour son compère « L’île mystérieuse », d’une réalisation d’origine étrangère, peut-être belge. Le décor de la maquette, où les fleurs de lys du premier plat et du dos semblent saluer avec un peu trop d’insistance, précisément, le pays d’origine de l’auteur ne nous parait guère dans le goût français de l’époque, pas plus que la facture, au demeurant des plus soignée. Enfin, la toile employée, les gardes frustes, (qui ne sont sûrement pas des gardes… françaises), tout incline à penser qu’il s’agit là encore d’un essai soumis à Hetzel, (rappelons que celui-ci noua force contacts en Belgique) essai auquel l’éditeur n’aurait pas donné suite. Toujours est il qu’il ne semble pas y avoir eu mise en commerce, même à petit nombre, tout autre exemplaire que le nôtre étant inconnu à ce jour. Percaline rouge foncé, gardes de papier (fort) rose non doublées. État quasi neuf.
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