Un superbe et ancien cimier de danse figurant une tête de taille humaine à la présence et au regard intense, d’un style naturaliste ancien du plus beau classicisme. Les tempes sont marquées par une rangée de trois épaisses chéloïdes, présentes aussi sur le front entre les sourcils. L’ensemble est recouvert de cuir d’antilope. Elle porte encore en partie son ancienne coiffure de cheveux humain tressés. Ces cimiers sont souvent attribués par erreur aux Ekoi, leur vrai nom est Ejagham; Ekoi étant le terme utilisé par les Efik pour les désigner. Ces têtes, cimier de danse, font partie d’une tradition de sculptures très ancienne impliquant des sociétés secrètes masculines de régulations sociales fortes de pouvoir, anciennement liées aussi à la traite des esclaves, et englobant d’autres groupes tel que les Anyang, Keaka, et Banyangui qui leur sont apparentés, mais aussi les Idoma ou les Igbo et bien d’autres groupes. Cette œuvre est très proche d’un autre exemplaire identifié par Jill Salmons et pourrait provenir du pays kéaka. Il s’agit ici sans aucun doute, quelle que soit son attribution d’origine, de l’un des chefs-d’œuvre du genre. Ejagham-Keaka, Nigeria Bois, cuir, cheveux humain, métal, pigment, usures et manques anciens visibles, très belle et ancienne patine d’usage. H.: 37cm Provenance: Collection Hélène Leloup, Paris Transmis par descendance Exposition et Publication: Lebas, Arts du Nigeria dans les collections privées françaises, Québec, musée de la Civilisation, 24 octobre 2012 - 21 avril 2013, p.142 et 271, n°75
Un superbe et ancien cimier de danse figurant une tête de taille humaine à la présence et au regard intense, d’un style naturaliste ancien du plus beau classicisme. Les tempes sont marquées par une rangée de trois épaisses chéloïdes, présentes aussi sur le front entre les sourcils. L’ensemble est recouvert de cuir d’antilope. Elle porte encore en partie son ancienne coiffure de cheveux humain tressés. Ces cimiers sont souvent attribués par erreur aux Ekoi, leur vrai nom est Ejagham; Ekoi étant le terme utilisé par les Efik pour les désigner. Ces têtes, cimier de danse, font partie d’une tradition de sculptures très ancienne impliquant des sociétés secrètes masculines de régulations sociales fortes de pouvoir, anciennement liées aussi à la traite des esclaves, et englobant d’autres groupes tel que les Anyang, Keaka, et Banyangui qui leur sont apparentés, mais aussi les Idoma ou les Igbo et bien d’autres groupes. Cette œuvre est très proche d’un autre exemplaire identifié par Jill Salmons et pourrait provenir du pays kéaka. Il s’agit ici sans aucun doute, quelle que soit son attribution d’origine, de l’un des chefs-d’œuvre du genre. Ejagham-Keaka, Nigeria Bois, cuir, cheveux humain, métal, pigment, usures et manques anciens visibles, très belle et ancienne patine d’usage. H.: 37cm Provenance: Collection Hélène Leloup, Paris Transmis par descendance Exposition et Publication: Lebas, Arts du Nigeria dans les collections privées françaises, Québec, musée de la Civilisation, 24 octobre 2012 - 21 avril 2013, p.142 et 271, n°75
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