Auktionsarchiv: Los-Nr. 165

Un précieux souvenir de l'aiglon à l'âge

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Un précieux souvenir de l'aiglon à l'âge

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Un précieux souvenir de l'aiglon à l'âge de dix-sept ans: «ma chère maman!... Je ne négligerai aucun de vos conseils, dictés par votre amour...» Ensemble de 30 pages autographes in-4 dont l'une signée «François duc de Reichst.» (p. 20), en français, avec abondantes ratures et corrections. Janvier 1829. Sur feuillets de papier vergé au filigrane «Holland» et de papier vélin au filigrane «J. Whatman», reliés en un volume in-4, demi-basane vert sombre, dos lisse fileté muet, plats cartonnés de papier vert sombre chagriné encadrés d'un double filet doré avec armoiries dorées au centre du premier, coiffes et coins usagés, un feuillet avec marge intérieure renforcée (reliure de l'époque). Un manuscrit long de 30 pages en français portant sa signature avec titulature, dans un volume relié aux armes impériales des Habsbourg LES AUTOGRAPHES EN MAINS PRIVÉES DU DUC DE REICHSTADT, MORT A 21 ANS, SONT DE LA PLUS GRANDE RARETÉ, et d'autant plus en français, car ils sont généralement écrits en allemand dans une écriture de lecture malaisée, la cursive gothique ou deutsche Kurrentschrift. LE PRÉSENT CAHIER RENFERME DES PROJETS ET BROUILLONS DE LETTRES TRÈS TRAVAILLÉS, AINSI QUE DES EXERCICES ACCOMPLIS DANS LE CADRE DE SES ÉTUDES: récit militaire, critique littéraire et artistique, correspondance protocolaire et amicale... «MA CHÈRE MAMAN!»: 2 LETTRES CONSIGNÉES À MARIE-LOUISE. Le duc de Reichstadt fut le plus souvent séparé de sa mère, impératrice déchue devenue duchesse de Parme et demeurant dans ses États italiens. Leurs relations furent formellement cordiales même si le jeune homme se froissa en apprenant, à la mort du général Adam Albert von Neipperg (février 1829), que Marie-Louise avait eu des enfants de celui-ci. Les deux lettres à Marie-Louise en brouillon dans le présent cahier ont été écrites peu avant cette découverte bouleversante pour lui. UNE ÉDUCATION DE PRINCE AUTRICHIEN POUR LE FILS DE NAPOLÉON Ier: celui qui fut quelques jours Napoléon II empereur des Français et quelques mois duc de Parme, vécut à la Cour de Vienne à partir de 1815: rapidement sevré de son entourage français, il fut fait duc de Reichstadt en 1818 et intégré à la Cour de Vienne. Son éducation reçut la même attention que celle des archiducs, et il fut confié aux mains d'un gouverneur, Moritz von Dietrichstein, grand seigneur cultivé ami de Beethoven, assisté du capitaine Johann-Baptist von Foresti. Plusieurs précepteurs se succédèrent en outre auprès de lui pour lui enseigner les différentes matières nécessaires. Le duc de Reichstadt évoque ici, dans un brouillon de lettre, ses gouverneurs Dietrichstein et Foresti, ainsi qu'un de ses précepteurs, Joseph von Obenaus, qui se chargeait des études classiques, de la philosophie, du droit et de l'histoire. Il évoque aussi les bals de l'aristocratie viennoise auxquels il était prié d'assister. LA PRATIQUE RÉGULIÈRE DE LA LANGUE FRANÇAISE: le duc de Reichstadt oublia d'abord jeune enfant sa langue maternelle, mais dut la réapprendre bientôt comme langue véhiculaire et diplomatique de l'Europe, d'abord auprès de ses gouverneurs, qui s'adressaient à lui un jour sur deux en allemand et en français, et ensuite de manière plus approfondie auprès de deux érudits, Podevin et Barthélemy, qui lui enseignèrent les classiques français: à partir de 1825, il se trouva ainsi en mesure d'écrire des lettres en français à sa mère. Lecteur assidu, il se constitua une bibliothèque comprenant nombre de livres français, dont des ouvrages historiographiques sur son père Napoléon Ier. Le présent cahier s'avère un exemple significatif, d'une part de sa maîtrise un peu raide de la langue française, teintée de germanismes, et d'autre part du statut de cette langue dans l'enseignement qu'il recevait: en 1829, plutôt que d'exercices de français, il s'agissait d'exercice en français, de narration, de critique ou de relation épistolaire (peut-être en copies ou traductions de lettres de Dietrichstein ou d'autres, comme pourraient le faire penser

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Un précieux souvenir de l'aiglon à l'âge de dix-sept ans: «ma chère maman!... Je ne négligerai aucun de vos conseils, dictés par votre amour...» Ensemble de 30 pages autographes in-4 dont l'une signée «François duc de Reichst.» (p. 20), en français, avec abondantes ratures et corrections. Janvier 1829. Sur feuillets de papier vergé au filigrane «Holland» et de papier vélin au filigrane «J. Whatman», reliés en un volume in-4, demi-basane vert sombre, dos lisse fileté muet, plats cartonnés de papier vert sombre chagriné encadrés d'un double filet doré avec armoiries dorées au centre du premier, coiffes et coins usagés, un feuillet avec marge intérieure renforcée (reliure de l'époque). Un manuscrit long de 30 pages en français portant sa signature avec titulature, dans un volume relié aux armes impériales des Habsbourg LES AUTOGRAPHES EN MAINS PRIVÉES DU DUC DE REICHSTADT, MORT A 21 ANS, SONT DE LA PLUS GRANDE RARETÉ, et d'autant plus en français, car ils sont généralement écrits en allemand dans une écriture de lecture malaisée, la cursive gothique ou deutsche Kurrentschrift. LE PRÉSENT CAHIER RENFERME DES PROJETS ET BROUILLONS DE LETTRES TRÈS TRAVAILLÉS, AINSI QUE DES EXERCICES ACCOMPLIS DANS LE CADRE DE SES ÉTUDES: récit militaire, critique littéraire et artistique, correspondance protocolaire et amicale... «MA CHÈRE MAMAN!»: 2 LETTRES CONSIGNÉES À MARIE-LOUISE. Le duc de Reichstadt fut le plus souvent séparé de sa mère, impératrice déchue devenue duchesse de Parme et demeurant dans ses États italiens. Leurs relations furent formellement cordiales même si le jeune homme se froissa en apprenant, à la mort du général Adam Albert von Neipperg (février 1829), que Marie-Louise avait eu des enfants de celui-ci. Les deux lettres à Marie-Louise en brouillon dans le présent cahier ont été écrites peu avant cette découverte bouleversante pour lui. UNE ÉDUCATION DE PRINCE AUTRICHIEN POUR LE FILS DE NAPOLÉON Ier: celui qui fut quelques jours Napoléon II empereur des Français et quelques mois duc de Parme, vécut à la Cour de Vienne à partir de 1815: rapidement sevré de son entourage français, il fut fait duc de Reichstadt en 1818 et intégré à la Cour de Vienne. Son éducation reçut la même attention que celle des archiducs, et il fut confié aux mains d'un gouverneur, Moritz von Dietrichstein, grand seigneur cultivé ami de Beethoven, assisté du capitaine Johann-Baptist von Foresti. Plusieurs précepteurs se succédèrent en outre auprès de lui pour lui enseigner les différentes matières nécessaires. Le duc de Reichstadt évoque ici, dans un brouillon de lettre, ses gouverneurs Dietrichstein et Foresti, ainsi qu'un de ses précepteurs, Joseph von Obenaus, qui se chargeait des études classiques, de la philosophie, du droit et de l'histoire. Il évoque aussi les bals de l'aristocratie viennoise auxquels il était prié d'assister. LA PRATIQUE RÉGULIÈRE DE LA LANGUE FRANÇAISE: le duc de Reichstadt oublia d'abord jeune enfant sa langue maternelle, mais dut la réapprendre bientôt comme langue véhiculaire et diplomatique de l'Europe, d'abord auprès de ses gouverneurs, qui s'adressaient à lui un jour sur deux en allemand et en français, et ensuite de manière plus approfondie auprès de deux érudits, Podevin et Barthélemy, qui lui enseignèrent les classiques français: à partir de 1825, il se trouva ainsi en mesure d'écrire des lettres en français à sa mère. Lecteur assidu, il se constitua une bibliothèque comprenant nombre de livres français, dont des ouvrages historiographiques sur son père Napoléon Ier. Le présent cahier s'avère un exemple significatif, d'une part de sa maîtrise un peu raide de la langue française, teintée de germanismes, et d'autre part du statut de cette langue dans l'enseignement qu'il recevait: en 1829, plutôt que d'exercices de français, il s'agissait d'exercice en français, de narration, de critique ou de relation épistolaire (peut-être en copies ou traductions de lettres de Dietrichstein ou d'autres, comme pourraient le faire penser

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