TRESSAN Louis-Elisabeth de La Vergne, comte de (1705-1783). MANUSCRIT autographe signé en tête « Le Comte de Tressan », Essay sur le fluide subtil conu sous le nom d’Electricité consideré comme agent universel, [vers 1750-1765]. Volume in-fol. (37 x 24 cm) de 446 pages plus 1 f. in-4 intercalaire, reliure basane marbrée, roulette en encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons (reliure de l’époque, très usagée). Important manuscrit scientifique sur l’électricité, ses propriétés et ses effets. Le comte de Tressan, lieutenant général, écrivain et physicien, traduisit les romans de chevalerie et fit des travaux importants sur l’électricité qui lui valurent d’entrer en 1749 à l’Académie des sciences ; il collabora à l’Encyclopédie, et fut élu en 1780 à l’Académie française. Tressan considère l’électricité comme un « agent universel », jusque dans ses applications médicales. Témoignant à la fois d’un savoir scientifique et de lectures philosophiques, l’ouvrage fait appel tantôt aux recherches d’astronomes, géologues et médecins contemporains, tantôt aux Livres Saints, tantôt aux observations et expériences de l’auteur, pour démontrer que « l’électricité est une espece de Prothée qui change de forme a chaque instant », dans laquelle baigne l’univers. Les expériences de l’électricité « répandent un nouveau jour sur tout le méchanisme de la nature ; nous avons saisi, assujeti le fluide le plus actif et le plus subtil qui soit dans cette nature. C’est un fil pour la physique generale, elle ne doit jamais l’abandoner »… Tressan y développe considérablement le mémoire communiqué en 1748 à l’Académie des sciences, que Réaumur, La Condamine, Morand et Nollet, « indulgens pour un militaire », jugèrent favorablement ; l’année suivante Tressan fut élu membre de la compagnie. Ce manuscrit est une mise au net, parfaitement lisible, écrite à l’intérieur d’un cadre tracé à la mine de plomb, permettant des additions et corrections marginales, et l’inscription de notes en bas de page ; il présente des corrections et additions. On conserve à la Bibliothèque nationale de France un autre manuscrit autographe de Tressan, daté de 1766, Essay sur le fluide subtil conu sous le nom d’électricité et sur différens effets et phénomènes qu’on luy peut attribuer (Mss, Fr. 12280) ; sur notre manuscrit, la seconde partie du titre a été biffée et remplacée par « considéré comme agent universel ». Sous le titre Essai sur le fluide électrique, considéré comme agent universel, l’ouvrage parut à titre posthume (2 vol., Buisson, 1786), mais il présente des variantes avec le présent manuscrit, qui contient un ajout inédit sur feuille volante à insérer à la fin du chapitre II ; la Préface et le Discours préliminaire sont ici très différents de l’imprimé. L’Essay se compose d’une Préface, d’un Discours préliminaire necessaire a lire pour l’intelligence de cet ouvrage (avec des développements titrés : « De l’œther », « De la matiere subtile », « Du feu élementaire », « De l’attraction », « Resumé du discours preliminaire. Plan de cet Essay »), et de 22 chapitres. I : Essay sur le fluide électrique et sur differens effets qu’on luy peut attribüer (premières expériences et propositions) ; II : Analogie du fluide électrique avec le fluide magnetique (expériences sur la suspension des corps par l’électricité ; « le magnétisme est une puissance, un agent, qui est devenu perceptible aux sens et auquel on a voulu attribuer de grands effets dans les phénomènes terrestres »…) ; III : Aplication des experiences precedentes au sisteme solaire (saluant Newton, « philosophe profond », et le « sublime Buffon ») ; IV : De l’électricité terrestre ; V : Effets de l’électricité terrestre ; VI : Effets de l’électricité sur la vegetation ; VII : Effets de l’électricité sur l’œconomie animale (à propos de la circulation sanguine. Les artères et les veines doivent être regardées « comme deux tuyaux coniques dont la base est aux oreilletes et ventricules du cœur : un de ces deux courans
TRESSAN Louis-Elisabeth de La Vergne, comte de (1705-1783). MANUSCRIT autographe signé en tête « Le Comte de Tressan », Essay sur le fluide subtil conu sous le nom d’Electricité consideré comme agent universel, [vers 1750-1765]. Volume in-fol. (37 x 24 cm) de 446 pages plus 1 f. in-4 intercalaire, reliure basane marbrée, roulette en encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons (reliure de l’époque, très usagée). Important manuscrit scientifique sur l’électricité, ses propriétés et ses effets. Le comte de Tressan, lieutenant général, écrivain et physicien, traduisit les romans de chevalerie et fit des travaux importants sur l’électricité qui lui valurent d’entrer en 1749 à l’Académie des sciences ; il collabora à l’Encyclopédie, et fut élu en 1780 à l’Académie française. Tressan considère l’électricité comme un « agent universel », jusque dans ses applications médicales. Témoignant à la fois d’un savoir scientifique et de lectures philosophiques, l’ouvrage fait appel tantôt aux recherches d’astronomes, géologues et médecins contemporains, tantôt aux Livres Saints, tantôt aux observations et expériences de l’auteur, pour démontrer que « l’électricité est une espece de Prothée qui change de forme a chaque instant », dans laquelle baigne l’univers. Les expériences de l’électricité « répandent un nouveau jour sur tout le méchanisme de la nature ; nous avons saisi, assujeti le fluide le plus actif et le plus subtil qui soit dans cette nature. C’est un fil pour la physique generale, elle ne doit jamais l’abandoner »… Tressan y développe considérablement le mémoire communiqué en 1748 à l’Académie des sciences, que Réaumur, La Condamine, Morand et Nollet, « indulgens pour un militaire », jugèrent favorablement ; l’année suivante Tressan fut élu membre de la compagnie. Ce manuscrit est une mise au net, parfaitement lisible, écrite à l’intérieur d’un cadre tracé à la mine de plomb, permettant des additions et corrections marginales, et l’inscription de notes en bas de page ; il présente des corrections et additions. On conserve à la Bibliothèque nationale de France un autre manuscrit autographe de Tressan, daté de 1766, Essay sur le fluide subtil conu sous le nom d’électricité et sur différens effets et phénomènes qu’on luy peut attribuer (Mss, Fr. 12280) ; sur notre manuscrit, la seconde partie du titre a été biffée et remplacée par « considéré comme agent universel ». Sous le titre Essai sur le fluide électrique, considéré comme agent universel, l’ouvrage parut à titre posthume (2 vol., Buisson, 1786), mais il présente des variantes avec le présent manuscrit, qui contient un ajout inédit sur feuille volante à insérer à la fin du chapitre II ; la Préface et le Discours préliminaire sont ici très différents de l’imprimé. L’Essay se compose d’une Préface, d’un Discours préliminaire necessaire a lire pour l’intelligence de cet ouvrage (avec des développements titrés : « De l’œther », « De la matiere subtile », « Du feu élementaire », « De l’attraction », « Resumé du discours preliminaire. Plan de cet Essay »), et de 22 chapitres. I : Essay sur le fluide électrique et sur differens effets qu’on luy peut attribüer (premières expériences et propositions) ; II : Analogie du fluide électrique avec le fluide magnetique (expériences sur la suspension des corps par l’électricité ; « le magnétisme est une puissance, un agent, qui est devenu perceptible aux sens et auquel on a voulu attribuer de grands effets dans les phénomènes terrestres »…) ; III : Aplication des experiences precedentes au sisteme solaire (saluant Newton, « philosophe profond », et le « sublime Buffon ») ; IV : De l’électricité terrestre ; V : Effets de l’électricité terrestre ; VI : Effets de l’électricité sur la vegetation ; VII : Effets de l’électricité sur l’œconomie animale (à propos de la circulation sanguine. Les artères et les veines doivent être regardées « comme deux tuyaux coniques dont la base est aux oreilletes et ventricules du cœur : un de ces deux courans
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