THOMAS D'AQUIN. , Compendium theologiae. - Hugues de Saint-Victor, Flores Psalterii. - Werner Rolewinck,Liber de regimine rusticorum (Belgique, Brabant, fin XVe s. ). RECUEIL DE THÉOLOGIE SPÉCULATIVE CONSTITUÉ DANS LA BRABANT VERS 1480 À PARTIR DE DEUXPIÈCES MANUSCRITES ET D'UN INCUNABLE qui y introduit une dimension sociale. Les pièces manuscrites ont étéexécutées en un même lieu, ainsi que le montre la composition des cahiers, la parenté des mains responsables de la copie(à l'exception de la première, responsable des f. 1-12v°), la commune lecture défectueuse de quelques abréviations (ergopour igitur, par exemple). L'incunable ne porte aucune marque qui pourrait le situer dans le temps et dans l'espace. La foliotation, en chiffres romains, est continue et de la même main du premier au dernier feuillet du recueil. Elle estcontemporaine de la constitution du recueil et donc de la reliure. Papier et parchemin. 226 ff. (chiffrés en rouge de i à clxxvi et de clxxviii à ccxxvii). 214 x 138 mm. 2 éléments :1) f. 1-168. Justification : 161 x 94 mm ; 30 longues lignes par page. Changement de main au début du 2e cahier (f. 13), puisau début du 6e cahier (f. 61). Ces deux dernières mains travaillent en alternance jusqu'à la fin du manuscrit (f. 167v°). Chaque section commence par une initiale rubriquée. Rubriques. 2) f. 169-227. Surface imprimée : 142 x 85 mm ; 29 longues lignes par page. Rubrique et initiale rubriquée au début dutexte. Composition. Deux éléments :1) f. 1-168. Manuscrit sur papier dans les cahiers sont enchâssés dans des bifeuillets en parchemin. Garde, un cahier de 6feuillets, papier enchâssédans un bifeuillet de parchemin (f. [VI] a été coupé et remplacé par un feuillet de parchemincousu); une fine bande de parchemin renforce le cahier en son milieu. I12 (f. 1-12), II12 (f. 13-24), III12 (f. 25-36), IV12 (f. 37-48), V12 (f. 49-60), VI12 (f. 61-72), VI12 (f. 73-84), VIII12 (f. 85-96), IX12 (f. 97-108), X12 (f. 109-120), XI12 (f. 121-132), XII12 (f. 133-144), XIII12 (f. 145-156), XIV12 (f. 157-168). 2) f. 169-227. XV8 (f. 169-176), XVI8 (f. 177-185), erreur dans la foliotation qui saute un numéro, passant directement def. clxxvi à f. clxxviii, sans lacune, bien sûr, dans le texte, XVII8 (f. 186-193), XVIII8 (f. 194-201), XIX8 (f. 202-209), XX8 (f. 210-217), XXI10 (f. 218-227). Tous les feuillets sont en papier, mais le fond du bifeuillet central est renforcé par une étroitebande de parchemin. Garde, un binon de papier (une fine bande de parchemin renforce le cahier en son milieu), dans le dernierfeuillet est collé sur une contre-garde en parchemin. Reliure. Ais très épais (0,75 mm), couture sur 4 nerfs, veau brun estampé à froid. Le décor estampé repose sur une plaque(67 x 84 mm) apposée deux fois sur chaque plat. Cette plaque est divisée horizontalement en trois zones. La partie centrale, la plus large, comporte deux phylactères aumilieu desquels se trouve un médaillon de la Sainte Face portant l'inscription : Salve sancta facies n ri redem . La bande inférieure est subdivisée en quatre compartiments : l'Annonciation au centre (l'ange Gabriel à gauche, la Viergeà droite), entourée d'une fleur-de-lys (à gauche) et d'une rose (à droite). La bande supérieure est divisée en cinq compartiments: un cerf et un lion affrontés, un brin de muguet (?), un aigle, une fleur indéterminée (degauche à droite). Le toutest encadré d'une bordure de feuillage fleuri et de fruits. Sur chaque plat, la plaque redoublée est encadrée d'un double filet,l'interstice entre l'emprunte des plaques étant marquée par une fleur. Quatre clous soulignent les angles des filets, unombilic marque le centre. Le dos est orné. Les deux fermoirs actuels (XIXe s. ) remplacent les fermoirs d'origine, dont la traceles contre-agrafes subsiste au premier plat. CETTE RELIURE DATE DE LA FIN DU XVe OU DE LA FIN DU XVIe SIÈCLE ET A PROBABLEMENT ÉTÉ EXÉCUTÉEENTRE COLOGNE ET LOUVAIN DANS LE BRABANT. 51Weale signale cette plaque, qu'il estime venir du Brabant, d'après un
THOMAS D'AQUIN. , Compendium theologiae. - Hugues de Saint-Victor, Flores Psalterii. - Werner Rolewinck,Liber de regimine rusticorum (Belgique, Brabant, fin XVe s. ). RECUEIL DE THÉOLOGIE SPÉCULATIVE CONSTITUÉ DANS LA BRABANT VERS 1480 À PARTIR DE DEUXPIÈCES MANUSCRITES ET D'UN INCUNABLE qui y introduit une dimension sociale. Les pièces manuscrites ont étéexécutées en un même lieu, ainsi que le montre la composition des cahiers, la parenté des mains responsables de la copie(à l'exception de la première, responsable des f. 1-12v°), la commune lecture défectueuse de quelques abréviations (ergopour igitur, par exemple). L'incunable ne porte aucune marque qui pourrait le situer dans le temps et dans l'espace. La foliotation, en chiffres romains, est continue et de la même main du premier au dernier feuillet du recueil. Elle estcontemporaine de la constitution du recueil et donc de la reliure. Papier et parchemin. 226 ff. (chiffrés en rouge de i à clxxvi et de clxxviii à ccxxvii). 214 x 138 mm. 2 éléments :1) f. 1-168. Justification : 161 x 94 mm ; 30 longues lignes par page. Changement de main au début du 2e cahier (f. 13), puisau début du 6e cahier (f. 61). Ces deux dernières mains travaillent en alternance jusqu'à la fin du manuscrit (f. 167v°). Chaque section commence par une initiale rubriquée. Rubriques. 2) f. 169-227. Surface imprimée : 142 x 85 mm ; 29 longues lignes par page. Rubrique et initiale rubriquée au début dutexte. Composition. Deux éléments :1) f. 1-168. Manuscrit sur papier dans les cahiers sont enchâssés dans des bifeuillets en parchemin. Garde, un cahier de 6feuillets, papier enchâssédans un bifeuillet de parchemin (f. [VI] a été coupé et remplacé par un feuillet de parchemincousu); une fine bande de parchemin renforce le cahier en son milieu. I12 (f. 1-12), II12 (f. 13-24), III12 (f. 25-36), IV12 (f. 37-48), V12 (f. 49-60), VI12 (f. 61-72), VI12 (f. 73-84), VIII12 (f. 85-96), IX12 (f. 97-108), X12 (f. 109-120), XI12 (f. 121-132), XII12 (f. 133-144), XIII12 (f. 145-156), XIV12 (f. 157-168). 2) f. 169-227. XV8 (f. 169-176), XVI8 (f. 177-185), erreur dans la foliotation qui saute un numéro, passant directement def. clxxvi à f. clxxviii, sans lacune, bien sûr, dans le texte, XVII8 (f. 186-193), XVIII8 (f. 194-201), XIX8 (f. 202-209), XX8 (f. 210-217), XXI10 (f. 218-227). Tous les feuillets sont en papier, mais le fond du bifeuillet central est renforcé par une étroitebande de parchemin. Garde, un binon de papier (une fine bande de parchemin renforce le cahier en son milieu), dans le dernierfeuillet est collé sur une contre-garde en parchemin. Reliure. Ais très épais (0,75 mm), couture sur 4 nerfs, veau brun estampé à froid. Le décor estampé repose sur une plaque(67 x 84 mm) apposée deux fois sur chaque plat. Cette plaque est divisée horizontalement en trois zones. La partie centrale, la plus large, comporte deux phylactères aumilieu desquels se trouve un médaillon de la Sainte Face portant l'inscription : Salve sancta facies n ri redem . La bande inférieure est subdivisée en quatre compartiments : l'Annonciation au centre (l'ange Gabriel à gauche, la Viergeà droite), entourée d'une fleur-de-lys (à gauche) et d'une rose (à droite). La bande supérieure est divisée en cinq compartiments: un cerf et un lion affrontés, un brin de muguet (?), un aigle, une fleur indéterminée (degauche à droite). Le toutest encadré d'une bordure de feuillage fleuri et de fruits. Sur chaque plat, la plaque redoublée est encadrée d'un double filet,l'interstice entre l'emprunte des plaques étant marquée par une fleur. Quatre clous soulignent les angles des filets, unombilic marque le centre. Le dos est orné. Les deux fermoirs actuels (XIXe s. ) remplacent les fermoirs d'origine, dont la traceles contre-agrafes subsiste au premier plat. CETTE RELIURE DATE DE LA FIN DU XVe OU DE LA FIN DU XVIe SIÈCLE ET A PROBABLEMENT ÉTÉ EXÉCUTÉEENTRE COLOGNE ET LOUVAIN DANS LE BRABANT. 51Weale signale cette plaque, qu'il estime venir du Brabant, d'après un
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