TABLE, PARIS, VERS 1730 Attribuée à Sébastien-Antoine (1695-1754) et Paul-Ambroise (1702-1758) Slodtz Probablement d'après un dessin de Germain Boffrand (1667-1754) En chêne sculpté et doré, dessus de marbre brèche violette de Seravezza, de forme chantournée, la ceinture mouvementée centrée sur toutes les faces par une palmette ajourée, les pieds en console terminés par des volutes à feuilles d'acanthe et réunis par une entretoise en X H. : 90 cm (35 1/2 in.) l. : 210 cm (82 1/2 in.) P. : 111 cm (43 3/4 in.) Provenance : Possiblement ameublement des princes de Lorraine. Par tradition, propriété de l'Ouest de la France. Collection privée parisienne. A Louis XV giltwood table, Paris, circa 1730, attributed to Sebastien-Antoine (1695-1754) and Paul-Ambroise (1702-1758) Slodtz, probably after a design by Germain Boffrand (1667-1754) D'aspect chantourné et richement sculptée, la table présente une ceinture très mouvementée, centrée sur toutes les faces par une ample palmette à jour dont les feuilles soulignées de godrons prennent appui sur un cartel demi-circulaire aussi ajouré, qui laisse s'échapper un fleuron d'acanthe, le tout entouré par un cartouche ovale terminé en sa partie inférieure par des refends de feuilles acanthe. De part et d'autre de cet élément médian, le reste de la ceinture est découpé pour former des courbes et des contre-courbes dont les champs à motif losangé sont soulignés de demi-palmettes, de festons, de vagues, de registres godronnés et de rinceaux à fleurs et feuilles d'acanthe, ainsi que de rinceaux composés de branches à feuilles et à fleurettes. Elle repose sur quatre pieds en console dont le galbe à enroulement de volutes, entouré par une guirlande à feuilles, à roses et à fleurettes en haut-relief, est surmonté par une chute en forme de cartel composé de doubles volutes en C affrontés, qui renferment une palmette d'acanthe très échancrée formant en son milieu un médaillon demi-circulaire concave. Les pieds, terminés à la partie inférieure par des volutes à feuilles d'acanthe et montés sur des masses évasées vers l'extérieur, sont soulignés au dedans, par d'imposantes palmes formant refends pour les enroulements du galbe. Ils sont réunis par une entretoise à quatre branches en X, découpées en volutes et contre-volutes et ornées de rinceaux, de demi-palmettes, de rosaces et de chutes à fleurettes et raccordées à un noyau discoïdal surmonté par une rosace à palmettes, fleur et chutes d'acanthe, entouré par un cartel mouluré composé de deux doubles volutes renfermant au milieu une chute également d'acanthe. Ce piétement supporte une table de marbre brèche violette à pourtour contourné et mouluré d'une gorge à doucine et à double listel. Le modèle du piétement de cette table est en tout identique pour sa structure et son décor à celui d'une grande console, dorée à l'origine, autrefois dans la collection de Mme Julien Potin1 et réputée provenir de l'ameublement des ducs de Lorraine au château de Lunéville, pendant le XVIIIe siècle2 (fig. 1-2). Comme le remarque M. Jacques Charles Gaffiot3, à ce jour, "le peu de précision déjà évoqué des descriptions des inventaires concernant" les pieds de table "selon l'appellation du XVIIIe siècle, ne permet pas de rattacher avec confiance cette console à l'une des demeures de Lorraine - en accord avec la tradition qui l'accompagne - même si plusieurs hypothèses ont été avancées, parmi lesquelles le château de Commercy". En effet, l'inventaire après décès de Charles-Henri de Lorraine prince de Vaudémont et de Commercy (1649-1723), fait état, dans la galerie de "quatre tables de bois doré en feuillages"4. L'auteur rapproche aussi cette grande console d'un dessin attribué à Germain Boffrand (1667-1754) ou à son atelier, représentant l'élévation d'un mur du Grand Salon de la Résidence de Würzburg, exécuté vers 1724, et où l'on voit deux consoles chantournées à quatre pieds réunis dans une entretoise (fig. 3). Il évoque également le nom du sculpteur de la cour de Lunéville,
TABLE, PARIS, VERS 1730 Attribuée à Sébastien-Antoine (1695-1754) et Paul-Ambroise (1702-1758) Slodtz Probablement d'après un dessin de Germain Boffrand (1667-1754) En chêne sculpté et doré, dessus de marbre brèche violette de Seravezza, de forme chantournée, la ceinture mouvementée centrée sur toutes les faces par une palmette ajourée, les pieds en console terminés par des volutes à feuilles d'acanthe et réunis par une entretoise en X H. : 90 cm (35 1/2 in.) l. : 210 cm (82 1/2 in.) P. : 111 cm (43 3/4 in.) Provenance : Possiblement ameublement des princes de Lorraine. Par tradition, propriété de l'Ouest de la France. Collection privée parisienne. A Louis XV giltwood table, Paris, circa 1730, attributed to Sebastien-Antoine (1695-1754) and Paul-Ambroise (1702-1758) Slodtz, probably after a design by Germain Boffrand (1667-1754) D'aspect chantourné et richement sculptée, la table présente une ceinture très mouvementée, centrée sur toutes les faces par une ample palmette à jour dont les feuilles soulignées de godrons prennent appui sur un cartel demi-circulaire aussi ajouré, qui laisse s'échapper un fleuron d'acanthe, le tout entouré par un cartouche ovale terminé en sa partie inférieure par des refends de feuilles acanthe. De part et d'autre de cet élément médian, le reste de la ceinture est découpé pour former des courbes et des contre-courbes dont les champs à motif losangé sont soulignés de demi-palmettes, de festons, de vagues, de registres godronnés et de rinceaux à fleurs et feuilles d'acanthe, ainsi que de rinceaux composés de branches à feuilles et à fleurettes. Elle repose sur quatre pieds en console dont le galbe à enroulement de volutes, entouré par une guirlande à feuilles, à roses et à fleurettes en haut-relief, est surmonté par une chute en forme de cartel composé de doubles volutes en C affrontés, qui renferment une palmette d'acanthe très échancrée formant en son milieu un médaillon demi-circulaire concave. Les pieds, terminés à la partie inférieure par des volutes à feuilles d'acanthe et montés sur des masses évasées vers l'extérieur, sont soulignés au dedans, par d'imposantes palmes formant refends pour les enroulements du galbe. Ils sont réunis par une entretoise à quatre branches en X, découpées en volutes et contre-volutes et ornées de rinceaux, de demi-palmettes, de rosaces et de chutes à fleurettes et raccordées à un noyau discoïdal surmonté par une rosace à palmettes, fleur et chutes d'acanthe, entouré par un cartel mouluré composé de deux doubles volutes renfermant au milieu une chute également d'acanthe. Ce piétement supporte une table de marbre brèche violette à pourtour contourné et mouluré d'une gorge à doucine et à double listel. Le modèle du piétement de cette table est en tout identique pour sa structure et son décor à celui d'une grande console, dorée à l'origine, autrefois dans la collection de Mme Julien Potin1 et réputée provenir de l'ameublement des ducs de Lorraine au château de Lunéville, pendant le XVIIIe siècle2 (fig. 1-2). Comme le remarque M. Jacques Charles Gaffiot3, à ce jour, "le peu de précision déjà évoqué des descriptions des inventaires concernant" les pieds de table "selon l'appellation du XVIIIe siècle, ne permet pas de rattacher avec confiance cette console à l'une des demeures de Lorraine - en accord avec la tradition qui l'accompagne - même si plusieurs hypothèses ont été avancées, parmi lesquelles le château de Commercy". En effet, l'inventaire après décès de Charles-Henri de Lorraine prince de Vaudémont et de Commercy (1649-1723), fait état, dans la galerie de "quatre tables de bois doré en feuillages"4. L'auteur rapproche aussi cette grande console d'un dessin attribué à Germain Boffrand (1667-1754) ou à son atelier, représentant l'élévation d'un mur du Grand Salon de la Résidence de Würzburg, exécuté vers 1724, et où l'on voit deux consoles chantournées à quatre pieds réunis dans une entretoise (fig. 3). Il évoque également le nom du sculpteur de la cour de Lunéville,
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