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Auction archive: Lot number 40

T290 #1972 Caractéristiques techniques

Estimate
€180,000 - €220,000
ca. US$222,442 - US$271,873
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 40

T290 #1972 Caractéristiques techniques

Estimate
€180,000 - €220,000
ca. US$222,442 - US$271,873
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

T290 #1972 Caractéristiques techniques Marque Lola Modèle T290 Carrosserie barquette Moteur central, 4 cyl. en ligne (Ford Cosworth) Cylindrée 1 994 cm³ Puissance 305 ch Vitesse maximale selon rapport de pont Production 34 exemplaires Kilométrage NC Numéro de série NC C'est peu de dire que l'Angleterre fut et reste le pays du sport automobile - une majorité des concepteurs et préparateurs de Formule 1 y sont encore implantés autour de Londres - mais cet état de choses était peut-être encore plus vrai dans la dernière moitié du XXe siècle avec des Brabham, BRM, Connaught, Cooper, Lola, Lotus, McLaren, March, Vanwall et tous les sous-traitants spécialisés qui les fournissaient, fabricants de carburateurs, de freins, d'équipements électriques, accessoires, sans parler des moteurs et de leurs préparateurs et notamment Cosworth qui domina pendant des années la scène sportive. En dehors du talent et de la passion d'Eric Broadley, Lola doit tout à Ford. Eric Broadley avait fondé Lola Cars (en hommage à son épouse Lola, dit-on) à Huntingdon, près de Cambridge, en 1958 pour vendre des spéciales de compétition, simples et légères, concurrentes des Lotus Eleven. Il avait aussi conçu une Formule 1 que John Surtees avait amenée à la quatrième place du Championnat du monde en 1962. En janvier 1963, Broadley faisait sensation en dévoilant son étonnante Sport-Prototype Mk VI - parfois appelée Lola GT - à moteur central au Racing Car Show de Londres. Ford qui avait voulu racheter Ferrari pour se lancer dans la compétition et venait d'être humilié par le Commendatore, cherchait un spécialiste anglais, les plus réputés, pour concevoir un prototype à moteur central. Après avoir écarté Chapman le patron de Lotus jugé trop ambitieux et trop mercantile, on avait éliminé John Cooper dont les Formule 1 à moteur central étaient en perte de vitesse, pour se tourner vers le petit atelier de Bromley, au sud de Londres, où officiait alors Eric Broadley. Ford embaucha Broadley, acheta les deux Lola GT existantes pour les tester et lui offrit 1 700 000 dollars pour la construction de quatre voitures de compétition. Il fut à l'origine des premières GT 40 dont les premiers résultats furent assez désastreux. Le choc des cultures mit rapidement fin à l'aventure, Broadley ne supportant pas l'étouffante bureaucratie de la Ford Motor Company et le géant américain ne pouvant se contenter des tâtonnements et des bricolages de Broadley. L'éviction de Broadley eut lieu après les 24 Heures du Mans 1964. Il signa un contrat antidaté d'un an, qui le dégageait de toute obligation vis-à-vis de Ford. La rupture fut amicale et Broadley appliqua les leçons apprises sur la Ford GT 40 à la conception de sa très admirée Lola T70. Se rendant compte que ses prototypes du Groupe 5 n'étaient pas assez compétitifs face à Porsche et Ferrari, Broadley se tourna vers le Groupe 6 et les 2 litres. Pour la saison 1972, quand le règlement bannit les Prototype de plus de 5 litres du Groupe 5, Lola conçut une voiture entièrement nouvelle qui pouvait aussi bien courir en 2 litres (T290) qu'en 3 litres (T280). Elle avait été conçue par Bob Marston, assisté de Patrick Head et John Barnard qui allaient devenir des figures dominantes du sport automobile au plus haut niveau. La T290 faisait appel à un 4 cylindres Ford Cosworth de 1 994 cm³ de 265 ch (132 ch/litres !), monté au centre en position longitudinale dans un châssis monocoque en aluminium habillé d'une carrosserie en résine. L'ensemble ne pesait que 610 kg. Lola terminait la saison 1972 en troisième position du Championnat du monde avec 105 points, derrière Abarth (112 points) et Chevron (109 points), ses deux grands rivaux dans la catégorie. La Lola T290 restera compétitive sous diverses formes jusqu'aux années 1980. Cette Lola T290 entièrement restaurée appartient à Jean-Claude Andruet qui est passionné par ces modèles. Le célèbre pilote de rallye, champion de France des rallyes en 1968, champion d'Europe et de France des rallyes en 1970

Auction archive: Lot number 40
Auction:
Datum:
25 Mar 2018
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
Avignon Motor Festival, Chemin des Félons 84140 Avignon
Beschreibung:

T290 #1972 Caractéristiques techniques Marque Lola Modèle T290 Carrosserie barquette Moteur central, 4 cyl. en ligne (Ford Cosworth) Cylindrée 1 994 cm³ Puissance 305 ch Vitesse maximale selon rapport de pont Production 34 exemplaires Kilométrage NC Numéro de série NC C'est peu de dire que l'Angleterre fut et reste le pays du sport automobile - une majorité des concepteurs et préparateurs de Formule 1 y sont encore implantés autour de Londres - mais cet état de choses était peut-être encore plus vrai dans la dernière moitié du XXe siècle avec des Brabham, BRM, Connaught, Cooper, Lola, Lotus, McLaren, March, Vanwall et tous les sous-traitants spécialisés qui les fournissaient, fabricants de carburateurs, de freins, d'équipements électriques, accessoires, sans parler des moteurs et de leurs préparateurs et notamment Cosworth qui domina pendant des années la scène sportive. En dehors du talent et de la passion d'Eric Broadley, Lola doit tout à Ford. Eric Broadley avait fondé Lola Cars (en hommage à son épouse Lola, dit-on) à Huntingdon, près de Cambridge, en 1958 pour vendre des spéciales de compétition, simples et légères, concurrentes des Lotus Eleven. Il avait aussi conçu une Formule 1 que John Surtees avait amenée à la quatrième place du Championnat du monde en 1962. En janvier 1963, Broadley faisait sensation en dévoilant son étonnante Sport-Prototype Mk VI - parfois appelée Lola GT - à moteur central au Racing Car Show de Londres. Ford qui avait voulu racheter Ferrari pour se lancer dans la compétition et venait d'être humilié par le Commendatore, cherchait un spécialiste anglais, les plus réputés, pour concevoir un prototype à moteur central. Après avoir écarté Chapman le patron de Lotus jugé trop ambitieux et trop mercantile, on avait éliminé John Cooper dont les Formule 1 à moteur central étaient en perte de vitesse, pour se tourner vers le petit atelier de Bromley, au sud de Londres, où officiait alors Eric Broadley. Ford embaucha Broadley, acheta les deux Lola GT existantes pour les tester et lui offrit 1 700 000 dollars pour la construction de quatre voitures de compétition. Il fut à l'origine des premières GT 40 dont les premiers résultats furent assez désastreux. Le choc des cultures mit rapidement fin à l'aventure, Broadley ne supportant pas l'étouffante bureaucratie de la Ford Motor Company et le géant américain ne pouvant se contenter des tâtonnements et des bricolages de Broadley. L'éviction de Broadley eut lieu après les 24 Heures du Mans 1964. Il signa un contrat antidaté d'un an, qui le dégageait de toute obligation vis-à-vis de Ford. La rupture fut amicale et Broadley appliqua les leçons apprises sur la Ford GT 40 à la conception de sa très admirée Lola T70. Se rendant compte que ses prototypes du Groupe 5 n'étaient pas assez compétitifs face à Porsche et Ferrari, Broadley se tourna vers le Groupe 6 et les 2 litres. Pour la saison 1972, quand le règlement bannit les Prototype de plus de 5 litres du Groupe 5, Lola conçut une voiture entièrement nouvelle qui pouvait aussi bien courir en 2 litres (T290) qu'en 3 litres (T280). Elle avait été conçue par Bob Marston, assisté de Patrick Head et John Barnard qui allaient devenir des figures dominantes du sport automobile au plus haut niveau. La T290 faisait appel à un 4 cylindres Ford Cosworth de 1 994 cm³ de 265 ch (132 ch/litres !), monté au centre en position longitudinale dans un châssis monocoque en aluminium habillé d'une carrosserie en résine. L'ensemble ne pesait que 610 kg. Lola terminait la saison 1972 en troisième position du Championnat du monde avec 105 points, derrière Abarth (112 points) et Chevron (109 points), ses deux grands rivaux dans la catégorie. La Lola T290 restera compétitive sous diverses formes jusqu'aux années 1980. Cette Lola T290 entièrement restaurée appartient à Jean-Claude Andruet qui est passionné par ces modèles. Le célèbre pilote de rallye, champion de France des rallyes en 1968, champion d'Europe et de France des rallyes en 1970

Auction archive: Lot number 40
Auction:
Datum:
25 Mar 2018
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
Avignon Motor Festival, Chemin des Félons 84140 Avignon
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