Stéphane MALLARMÉ (1842-1898). Éventail avec poème autographe signé ; éventail plié de papier japonais décoré, feuille double montée sur 10 baguettes de bois argenté (dont deux doubles pour les panaches avec coutures de fils de soie) (petites fentes à quelques pliures, une fente plus marquée sous la signature). Précieux éventail orné d’un quatrain calligraphié par Stéphane Mallarmé. Sur papier brillant beige argenté, décoré de bandes et de petites feuilles mouchetées de brun, se détachent des fleurs marron, des marguerites blanches au cœur jaune et rouge, et des chrysanthèmes blancs à cœur jaune. Au revers, sur le papier orné seulement de trois fleurs blanches, Mallarmé a calligraphié à l’encre brune rehaussée de paillettes d’or un quatrain, signé en bas à droite : « Stéphane Mallarmé ». « Comme la lune l’en prie Un blanc nuage pour cold Cream étend la rêverie De Mademoiselle Hérold » Gabrielle Herold, sœur du poète et dramaturge André-Ferdinand Herold, épousa en 1890 le poète et critique belge André Fontainas (qui avait été l’élève de Mallarmé en classe d’anglais au lycée Condorcet), dont elle divorça en 1914 ; elle collectionnait les éventails poétiques : outre celui offert par Mallarmé, on en connaît près d’une dizaine, ornés de poèmes de Bernard Lazare, Henri de Régnier, André Fontainas, André Lebey, Camille Mauclair, Pierre Quillard, Robert de Souza, Paul Vidal ou Francis Viélé-Griffin (voir le catalogue Rien qu’un battement aux cieux. L’éventail dans le monde de Stéphane Mallarmé, Musée Stéphane Mallarmé, 2009, p. 68-73). Le quatrain est recueilli dans les « Vers de circonstance », Œuvres complètes, éd. Bertrand Marchal, Bibl. de la Pléiade, p. 274. Ancienne collection Lucien Scheler.
Stéphane MALLARMÉ (1842-1898). Éventail avec poème autographe signé ; éventail plié de papier japonais décoré, feuille double montée sur 10 baguettes de bois argenté (dont deux doubles pour les panaches avec coutures de fils de soie) (petites fentes à quelques pliures, une fente plus marquée sous la signature). Précieux éventail orné d’un quatrain calligraphié par Stéphane Mallarmé. Sur papier brillant beige argenté, décoré de bandes et de petites feuilles mouchetées de brun, se détachent des fleurs marron, des marguerites blanches au cœur jaune et rouge, et des chrysanthèmes blancs à cœur jaune. Au revers, sur le papier orné seulement de trois fleurs blanches, Mallarmé a calligraphié à l’encre brune rehaussée de paillettes d’or un quatrain, signé en bas à droite : « Stéphane Mallarmé ». « Comme la lune l’en prie Un blanc nuage pour cold Cream étend la rêverie De Mademoiselle Hérold » Gabrielle Herold, sœur du poète et dramaturge André-Ferdinand Herold, épousa en 1890 le poète et critique belge André Fontainas (qui avait été l’élève de Mallarmé en classe d’anglais au lycée Condorcet), dont elle divorça en 1914 ; elle collectionnait les éventails poétiques : outre celui offert par Mallarmé, on en connaît près d’une dizaine, ornés de poèmes de Bernard Lazare, Henri de Régnier, André Fontainas, André Lebey, Camille Mauclair, Pierre Quillard, Robert de Souza, Paul Vidal ou Francis Viélé-Griffin (voir le catalogue Rien qu’un battement aux cieux. L’éventail dans le monde de Stéphane Mallarmé, Musée Stéphane Mallarmé, 2009, p. 68-73). Le quatrain est recueilli dans les « Vers de circonstance », Œuvres complètes, éd. Bertrand Marchal, Bibl. de la Pléiade, p. 274. Ancienne collection Lucien Scheler.
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