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Auction archive: Lot number 159

Sophie Rude, née Fremiet Dijon, 1797 - Paris, 1867 Portrait de Victorine van der Haert, soeur de l'artiste

Estimate
€50,000 - €70,000
ca. US$65,130 - US$91,182
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 159

Sophie Rude, née Fremiet Dijon, 1797 - Paris, 1867 Portrait de Victorine van der Haert, soeur de l'artiste

Estimate
€50,000 - €70,000
ca. US$65,130 - US$91,182
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n. a.
Beschreibung:

Sophie Rude née Fremiet Dijon, 1797 - Paris, 1867 Portrait de Victorine van der Haert, soeur de l'artiste Huile sur toile Signée et datée 'Sophie fremiet / Bruxelles 1818.' en bas à gauche 'PORTRAIT OF VICTORINE VAN DER HAERT', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY S. RUDE Hauteur : 162 Largeur : 118 cm Provenance : Dans la descendance Fremiet à Mons jusque dans les années 1950 ; Acquis alors auprès de ces derniers par leurs cousins Van der Haert de Bruges ; Puis par descendance Commentaire : La redécouverte de ce merveilleux portrait est exceptionnelle à plus d'un titre. Malgré la récente exposition 'François et Sophie Rude' qui eut lieu au musée des Beaux-Arts de Dijon en 2012 et le remarquable catalogue qui accompagna cette dernière, ce portrait de Victorine Fremiet, fut précieusement conservé jusqu'à ce jour chez les descendants du modèle qui en connaissaient la grande valeur. Les familles Fremiet et Rude ont en commun leur origine dijonnaise et leurs convictions bonapartistes, si bien qu'à la chute de l'Empire en 1815 elles prirent la route de l'exil et s'installèrent à Bruxelles en 1816, désormais sous gouvernement du roi des Pays-Bas Guillaume Ier, souverain protecteur et bienveillant pour les exilés français. Le sculpteur François Rude connaissait bien depuis son enfance en Bourgogne la famille Fremiet et c'est à lui qu'à Bruxelles Louis Fremiet confie la garde de ses deux filles lorsqu'il décide avec son épouse de s'installer à Mons. François Rude surveille si bien ces deux jeunes femmes qu'il épouse Sophie quelques années après en 1821. Ils formèrent un couple heureux que seule la mort du sculpteur en 1855 sépara Dès son arrivée à Bruxelles, Sophie rentre dans l'atelier du peintre Jacques-Louis David L'atelier que le peintre aménage en 1816 devient vite le pôle d'attraction de toute la communauté artistique. Comme le remarque Alain Jacobs, " son irruption à Bruxelles modifie le devenir de la peinture en Belgique, y retardant sans doute l'éclosion du romantisme en encourageant la prédominance et l'efflorescence d'une expression tardive du néoclassicisme (…). Le néoclassicisme, qui en France s'essouffle ou évolue, connaît en Belgique, grâce à David, un climat propice, à l'abri du doute, un climat de vigueur et de confiance jusqu'en 1830 (1) ". C'est dans ce climat artistique que se situe notre tableau. Sophie Fremiet représente sa sœur Victorine en 1818, quelques années avant qu'elle n'épouse en 1824 un élève de Rude, Henry Van der Haert. Tout comme Sophie, Victorine fut élève de David et bénéficia des conseils du maître qui n'hésitait pas à retoucher les œuvres des jeunes artistes présents dans son atelier. Au Salon de Bruxelles, Sophie Fremiet expose pour la première fois deux portraits de dames (2). Notre tableau était-il un de ces deux portraits ? Avant tout dessinateur et lithographe, Henry Van der Haert (1790-1846) dessina vers 1839 le portrait des trois enfants qu'il eut avec Victorine . La lithographie (fig.1) de Charles Billion, exécutée d'après ce portrait, est un précieux témoignage pour l'histoire de la famille. Derrière les enfants l'on y aperçoit à droite un portrait en buste de leur père et à gauche un tableau représentant leur mère : ce tableau n'est autre que notre tableau ! Resté jusqu'à ce jour dans la famille du modèle, ce magnifique portrait reflète l'enseignement de David sur son élève qui s'attache à représenter avec talent les multiples effets des matières : soieries, satins, tissage du châle à motif cachemire ou encore tressage du chapeau de paille. La date de notre toile (1818) permet de se demander si très vite l'élève ne se plaça pas à la hauteur du maître et si le maître ne put s'empêcher de rendre hommage au talent de son élève dans le célèbre Portrait de Juliette Blait de Villeuneuve (fig.2). La redécouverte de notre toile apporte sans doute un éclairage nouveau pour comprendre le dernier tableau de David, peint au cours du printemps et de l'été 1824, et acquis à grand frais par le musée

Auction archive: Lot number 159
Auction:
Datum:
10 Apr 2013
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Sophie Rude née Fremiet Dijon, 1797 - Paris, 1867 Portrait de Victorine van der Haert, soeur de l'artiste Huile sur toile Signée et datée 'Sophie fremiet / Bruxelles 1818.' en bas à gauche 'PORTRAIT OF VICTORINE VAN DER HAERT', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY S. RUDE Hauteur : 162 Largeur : 118 cm Provenance : Dans la descendance Fremiet à Mons jusque dans les années 1950 ; Acquis alors auprès de ces derniers par leurs cousins Van der Haert de Bruges ; Puis par descendance Commentaire : La redécouverte de ce merveilleux portrait est exceptionnelle à plus d'un titre. Malgré la récente exposition 'François et Sophie Rude' qui eut lieu au musée des Beaux-Arts de Dijon en 2012 et le remarquable catalogue qui accompagna cette dernière, ce portrait de Victorine Fremiet, fut précieusement conservé jusqu'à ce jour chez les descendants du modèle qui en connaissaient la grande valeur. Les familles Fremiet et Rude ont en commun leur origine dijonnaise et leurs convictions bonapartistes, si bien qu'à la chute de l'Empire en 1815 elles prirent la route de l'exil et s'installèrent à Bruxelles en 1816, désormais sous gouvernement du roi des Pays-Bas Guillaume Ier, souverain protecteur et bienveillant pour les exilés français. Le sculpteur François Rude connaissait bien depuis son enfance en Bourgogne la famille Fremiet et c'est à lui qu'à Bruxelles Louis Fremiet confie la garde de ses deux filles lorsqu'il décide avec son épouse de s'installer à Mons. François Rude surveille si bien ces deux jeunes femmes qu'il épouse Sophie quelques années après en 1821. Ils formèrent un couple heureux que seule la mort du sculpteur en 1855 sépara Dès son arrivée à Bruxelles, Sophie rentre dans l'atelier du peintre Jacques-Louis David L'atelier que le peintre aménage en 1816 devient vite le pôle d'attraction de toute la communauté artistique. Comme le remarque Alain Jacobs, " son irruption à Bruxelles modifie le devenir de la peinture en Belgique, y retardant sans doute l'éclosion du romantisme en encourageant la prédominance et l'efflorescence d'une expression tardive du néoclassicisme (…). Le néoclassicisme, qui en France s'essouffle ou évolue, connaît en Belgique, grâce à David, un climat propice, à l'abri du doute, un climat de vigueur et de confiance jusqu'en 1830 (1) ". C'est dans ce climat artistique que se situe notre tableau. Sophie Fremiet représente sa sœur Victorine en 1818, quelques années avant qu'elle n'épouse en 1824 un élève de Rude, Henry Van der Haert. Tout comme Sophie, Victorine fut élève de David et bénéficia des conseils du maître qui n'hésitait pas à retoucher les œuvres des jeunes artistes présents dans son atelier. Au Salon de Bruxelles, Sophie Fremiet expose pour la première fois deux portraits de dames (2). Notre tableau était-il un de ces deux portraits ? Avant tout dessinateur et lithographe, Henry Van der Haert (1790-1846) dessina vers 1839 le portrait des trois enfants qu'il eut avec Victorine . La lithographie (fig.1) de Charles Billion, exécutée d'après ce portrait, est un précieux témoignage pour l'histoire de la famille. Derrière les enfants l'on y aperçoit à droite un portrait en buste de leur père et à gauche un tableau représentant leur mère : ce tableau n'est autre que notre tableau ! Resté jusqu'à ce jour dans la famille du modèle, ce magnifique portrait reflète l'enseignement de David sur son élève qui s'attache à représenter avec talent les multiples effets des matières : soieries, satins, tissage du châle à motif cachemire ou encore tressage du chapeau de paille. La date de notre toile (1818) permet de se demander si très vite l'élève ne se plaça pas à la hauteur du maître et si le maître ne put s'empêcher de rendre hommage au talent de son élève dans le célèbre Portrait de Juliette Blait de Villeuneuve (fig.2). La redécouverte de notre toile apporte sans doute un éclairage nouveau pour comprendre le dernier tableau de David, peint au cours du printemps et de l'été 1824, et acquis à grand frais par le musée

Auction archive: Lot number 159
Auction:
Datum:
10 Apr 2013
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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