SAINT-EXUPÉRY, Antoine de. Lettre autographe signée "Antoine" adressée à Lucie-Marie Decour. [Toulouse], sans date [18 février 1927].
SAINT-EXUPÉRY, Antoine de. Lettre autographe signée "Antoine" adressée à Lucie-Marie Decour. [Toulouse], sans date [18 février 1927]. 2 pages et demie in-4 (270 x 210 mm). Encre sur papier à en-tête des Grands Cafés de Toulouse. (Pliures). Avec son enveloppe. Provenance : Lucie-Marie Decour et par descendance au propriétaire actuel. "Je débarque de Casablanca. Vous êtes trop gentille de m'accueillir par votre lettre. je suis encore plus vanné que l'autre jour (4000 kilomètres en quatre jours et par des temps...) [...]. Il faisait un temps si aimable qu'un de mes camarades a atterri à Alicante sans passager [...] Quant à moi je pilotais d'une main et me cramponnais à l'autre et quelquefois je lâchais tout pour me cramponner des deux mains. Mon appareil en profitait pour faire un pas de charleston... ce n'était plus de l'aviation c'était de la poële à frire [...]. "Je voulais vous écrire à chaque escale, mais à chaque escale je dormais. Pardonnez-moi. Et je rêvais au grand fauteuil et au bon feu et à cette amitié qui ne se dément pas jusqu'à quatre heures du matin [...] j'ai fait mes malles pour Dakar. J'attends un ordre [...] Je regrette de ne plus vous voir si longtemps, dites-le vous et écrivez moi pour me faire plaisir." (2)
SAINT-EXUPÉRY, Antoine de. Lettre autographe signée "Antoine" adressée à Lucie-Marie Decour. [Toulouse], sans date [18 février 1927].
SAINT-EXUPÉRY, Antoine de. Lettre autographe signée "Antoine" adressée à Lucie-Marie Decour. [Toulouse], sans date [18 février 1927]. 2 pages et demie in-4 (270 x 210 mm). Encre sur papier à en-tête des Grands Cafés de Toulouse. (Pliures). Avec son enveloppe. Provenance : Lucie-Marie Decour et par descendance au propriétaire actuel. "Je débarque de Casablanca. Vous êtes trop gentille de m'accueillir par votre lettre. je suis encore plus vanné que l'autre jour (4000 kilomètres en quatre jours et par des temps...) [...]. Il faisait un temps si aimable qu'un de mes camarades a atterri à Alicante sans passager [...] Quant à moi je pilotais d'une main et me cramponnais à l'autre et quelquefois je lâchais tout pour me cramponner des deux mains. Mon appareil en profitait pour faire un pas de charleston... ce n'était plus de l'aviation c'était de la poële à frire [...]. "Je voulais vous écrire à chaque escale, mais à chaque escale je dormais. Pardonnez-moi. Et je rêvais au grand fauteuil et au bon feu et à cette amitié qui ne se dément pas jusqu'à quatre heures du matin [...] j'ai fait mes malles pour Dakar. J'attends un ordre [...] Je regrette de ne plus vous voir si longtemps, dites-le vous et écrivez moi pour me faire plaisir." (2)
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