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Auction archive: Lot number 860

Sabre d'Officier de Cavalerie Légère, Premier

Estimate
€3,000 - €4,500
ca. US$4,021 - US$6,032
Price realised:
€3,800
ca. US$5,094
Auction archive: Lot number 860

Sabre d'Officier de Cavalerie Légère, Premier

Estimate
€3,000 - €4,500
ca. US$4,021 - US$6,032
Price realised:
€3,800
ca. US$5,094
Beschreibung:

Sabre d'Officier de Cavalerie Légère, Premier Empire. offert par le colonel BRO du régiment des chevau-légers à Auguste DUCHAND. Monture en acier. Garde à trois branches. Poignée en bois recouverte de peau de roussette avec filigrane en fils d'acier. Lame unie gravée « Bro à Duchand », longueur 86,5 cm. Fourreau en tôle d'acier à deux bracelets de bélières. État moyen (oxydation du fourreau). Note - Dans une lettre datée du 23 octobre 1978, monsieur Pierre Benoît écrivit à Monsieur Jean Brunon pour lui poser quelques questions concernant différents objets et notamment le sabre de DUCHAND : « sabre à la chasseur entièrement en fer, et présentant la particularité d'avoir une toute petite coquille intérieure protégeant le pouce, de même venue que la garde. La lame est très forte, presque rigide. Mais son intérêt principal est d'être une arme de souvenir : la lame est gravée de "Bro à Duchand". Bro est évidemment le futur général Bro de Commeres, qui a laissé des Mémoires dans lesquelles il parle du Colonel Duchand, qu'il fréquentait sous la Restauration dans l'atelier d'Horace Vernet qui jouxtait sa propre maison. Je n'ai pas eu trop de peine à reconstituer - au moins en partie - la carrière du futur général Duchand, dont le nom se trouve cité dans toutes les biographies de Pauline Bonaparte, et qui commanait à Waterloo les batteries à cheval de la Garde. Vous connaissez certainement l'anecdote citée par de Brack à son sujet, et reprise par le Colonel Thoumas. » Monsieur Jean Brunon répondit en ces termes à M. Pierre Benoît, dans une lettre datée du 27 novembre 1978 : « il est téméraire de promettre la promptitude d'une réponse à une question posée, car à propos du sabre donné par Bro nous avons recherché en vain dans ses Mémoires et il n'est pas fait mention du Colonel Duchand ; nous comptons poursuivre la recherche dans notre documentation et si nous trouvons quelque chose nous vous le dirons. De toutes manières, c'est certainement le colonel Bro commandant le 4e régiment de chevau-légers à Waterloo dont le bras droit a été coupé lors d'une charge ; désarmé, il a été défendu par ses hommes, c'est pourquoi ne pouvant plus sabrer, il aura donné son sabre en souvenir à Duchand, mais plus tard, parce que nous avons retrouvé la phrase suivante dans ses Mémoires : « je dus donc accrocher tristement au mur le sabre que j'avais porté jusqu'à Moscou ». Ce qui prouve qu'il l'a conservé quelque temps chez lui. C'est certainement le sabre que vous maintenant et qui est parfaitement normal pour un officier de chevau-légers. Il faut non seulement vous complimenter pour cette trouvaille mais aussi pour la selle d'officier de cavalerie légère bien du Premier Empire, et d'après la photo en très bon état. Nous vous remercions vivement pour les photos qui iront rejoindre nos archives avec votre lettre. » DUCHAND (Auguste, Jean-Baptiste) né à Grenoble en 1780, mort à Paris en 1849. Élève à l'École Polytechnique (1796), Lieutenant en second (1798), il servit dans l'artillerie de marine avant d'entrer dans le corps impérial, remarqué à Austerlitz en 1805, il est nommé Lieutenant en Premier l'année suivante (1806), puis détaché en 1807 à l'école d'Équitation de Versailles. En 1808, il rejoint le prestigieux corps des officiers d'ordonnance de l'Empereur (1808) comme capitaine, nommé chef d'escadron au 1er régiment d'artillerie à cheval en 1809. Grièvement blessé au siège de Valence (1811), Napoléon lui accorde congé, Pauline Bonaparte lui porte alors toute son attention; mi-janvier il part pour l'Allemagne et lui assure son attachement indéfectible. Cet attachement l'un envers l'autre permit plus tard, après la chute de l'Empire, à Pauline Bonaparte de profiter du sens des affaires de son amant, qui lui permit de vendre son hôtel particulier de Charost. Passé Lieutenant-Colonel en 1813, puis chef d'État-major de l'Artillerie du 12e puis du 7e corps (1813-1814), il est fait Baron d'Empire pour sa conduite à la bataille de Leipzig en 1813. Nommé Colone

Auction archive: Lot number 860
Auction:
Datum:
20 Apr 2010
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Sabre d'Officier de Cavalerie Légère, Premier Empire. offert par le colonel BRO du régiment des chevau-légers à Auguste DUCHAND. Monture en acier. Garde à trois branches. Poignée en bois recouverte de peau de roussette avec filigrane en fils d'acier. Lame unie gravée « Bro à Duchand », longueur 86,5 cm. Fourreau en tôle d'acier à deux bracelets de bélières. État moyen (oxydation du fourreau). Note - Dans une lettre datée du 23 octobre 1978, monsieur Pierre Benoît écrivit à Monsieur Jean Brunon pour lui poser quelques questions concernant différents objets et notamment le sabre de DUCHAND : « sabre à la chasseur entièrement en fer, et présentant la particularité d'avoir une toute petite coquille intérieure protégeant le pouce, de même venue que la garde. La lame est très forte, presque rigide. Mais son intérêt principal est d'être une arme de souvenir : la lame est gravée de "Bro à Duchand". Bro est évidemment le futur général Bro de Commeres, qui a laissé des Mémoires dans lesquelles il parle du Colonel Duchand, qu'il fréquentait sous la Restauration dans l'atelier d'Horace Vernet qui jouxtait sa propre maison. Je n'ai pas eu trop de peine à reconstituer - au moins en partie - la carrière du futur général Duchand, dont le nom se trouve cité dans toutes les biographies de Pauline Bonaparte, et qui commanait à Waterloo les batteries à cheval de la Garde. Vous connaissez certainement l'anecdote citée par de Brack à son sujet, et reprise par le Colonel Thoumas. » Monsieur Jean Brunon répondit en ces termes à M. Pierre Benoît, dans une lettre datée du 27 novembre 1978 : « il est téméraire de promettre la promptitude d'une réponse à une question posée, car à propos du sabre donné par Bro nous avons recherché en vain dans ses Mémoires et il n'est pas fait mention du Colonel Duchand ; nous comptons poursuivre la recherche dans notre documentation et si nous trouvons quelque chose nous vous le dirons. De toutes manières, c'est certainement le colonel Bro commandant le 4e régiment de chevau-légers à Waterloo dont le bras droit a été coupé lors d'une charge ; désarmé, il a été défendu par ses hommes, c'est pourquoi ne pouvant plus sabrer, il aura donné son sabre en souvenir à Duchand, mais plus tard, parce que nous avons retrouvé la phrase suivante dans ses Mémoires : « je dus donc accrocher tristement au mur le sabre que j'avais porté jusqu'à Moscou ». Ce qui prouve qu'il l'a conservé quelque temps chez lui. C'est certainement le sabre que vous maintenant et qui est parfaitement normal pour un officier de chevau-légers. Il faut non seulement vous complimenter pour cette trouvaille mais aussi pour la selle d'officier de cavalerie légère bien du Premier Empire, et d'après la photo en très bon état. Nous vous remercions vivement pour les photos qui iront rejoindre nos archives avec votre lettre. » DUCHAND (Auguste, Jean-Baptiste) né à Grenoble en 1780, mort à Paris en 1849. Élève à l'École Polytechnique (1796), Lieutenant en second (1798), il servit dans l'artillerie de marine avant d'entrer dans le corps impérial, remarqué à Austerlitz en 1805, il est nommé Lieutenant en Premier l'année suivante (1806), puis détaché en 1807 à l'école d'Équitation de Versailles. En 1808, il rejoint le prestigieux corps des officiers d'ordonnance de l'Empereur (1808) comme capitaine, nommé chef d'escadron au 1er régiment d'artillerie à cheval en 1809. Grièvement blessé au siège de Valence (1811), Napoléon lui accorde congé, Pauline Bonaparte lui porte alors toute son attention; mi-janvier il part pour l'Allemagne et lui assure son attachement indéfectible. Cet attachement l'un envers l'autre permit plus tard, après la chute de l'Empire, à Pauline Bonaparte de profiter du sens des affaires de son amant, qui lui permit de vendre son hôtel particulier de Charost. Passé Lieutenant-Colonel en 1813, puis chef d'État-major de l'Artillerie du 12e puis du 7e corps (1813-1814), il est fait Baron d'Empire pour sa conduite à la bataille de Leipzig en 1813. Nommé Colone

Auction archive: Lot number 860
Auction:
Datum:
20 Apr 2010
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
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