Auktionsarchiv: Los-Nr. 226

Sabre d’honneur de troupe de cavalerie

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Auktionsarchiv: Los-Nr. 226

Sabre d’honneur de troupe de cavalerie

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Sabre d’honneur de troupe de cavalerie légère décerné à un sous-officier de l’artillerie à cheval. (Consulat). Monture en argent à branche simple à gorge sur les deux cotés, croisière droite à quillon recourbé en palmette (poinçons : 1er coq, tête de vieillard et orfèvre « J.M. »). Demi-oreillons en écus ciselés à la base en palmette. Pommeau ovale à jupe découpée en échancrure fixée par deux petits clous d’argent (manque l’un d’eux), poignée basane à double filigrane d’argent torsadé en chevrons. Cette garde est montée avec une lame très courbe, « à l’orientale » (87 cm) plate à très légers pans creux. La pointe en langue de carpe. Marqué au dos : « Manufre de Klingenthal, Coulaux frères entrp es ». Poinçon de Mouton au talon. Fourreau fer à la courbure de la lame, avec cuvette et dégagement au dos. La partie supérieure porte l’inscription du coté externe : « Le 1er Consul au Cen Mayton Mal des logis au 1er regt. d’artillerie à cheval ». Et du coté interne : « Mfture à Versailles ». Larges bracelets en argent à double filets. (Pas de poinçons). Bon état avec piqûres et usures à l’extrémité du fourreau. Observations : On se pose la question : existait-il un sabre d’honneur pour les mameluks ? Il avait été conçu des fusils d’honneur pour l’infanterie, des haches d’honneur pour les marins, baguettes d’honneur pour les tambours, grenades d’honneur pour les artilleurs-pointeurs, des fouets d’honneur pour les gens du train des équipages… Malheureusement la nomenclature des armes d’honneur est très rigoureuse, il n’y a rien pour les mameluks ou alors… tout n’a pas été dit. Je pense qu’il s’agit simplement d’une variante du sabre de cavalerie légère à lame à forte courbure qui aurait aussi bien pu avoir été offert à un officier de chasseurs à cheval ou de hussards. Mayton. (François). Né le 7 novembre 1768 à Montroux dans la Creuse. Soldat le 23 mai 1793 dans la compagnie des canonniers volontaires de Paris. Le 21 thermidor an II est maréchal des logis au 1er regt. d’artillerie à cheval. Se signale en Vendée de 1793 à l’an III dans un engagement sérieux, s’empare de deux bouches à feu et deux caissons attelés. Armée d’Italie de l’an IV à l’an VIII, est plusieurs fois cité à l’ordre de l’armée. An VI, le général Bonaparte lui délivre le brevet de sabre d’honneur pour s’être distingué à la bataille d’Arcole où il fût grièvement blessé et à l’affaire d’Anghiari. Chevalier de la Légion d’honneur et maréchal des logis-chef en an XIII. Retourne en Italie où il fait les campagnes de l’an XIII à 1808. Sous-lieutenant dans le 7ème bataillon principal du train d’artillerie, il sert en Allemagne en 1809, lieutenant en 1810, il se trouve en Russie et assiste à toutes les affaires de la Grande Armée de 1813 à 1814. Prisonnier pendant le passage de la Bérézina le 29 novembre 1812 il parvient à s’évader en traversant cette rivière à la nage et rejoint l’armée en retraite. Licencié le 31 décembre 1815 et mis à la retraite le 19 juin 1816 il se retire à Bonnat (Creuse) où il meurt le 25 août 1833.

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Sabre d’honneur de troupe de cavalerie légère décerné à un sous-officier de l’artillerie à cheval. (Consulat). Monture en argent à branche simple à gorge sur les deux cotés, croisière droite à quillon recourbé en palmette (poinçons : 1er coq, tête de vieillard et orfèvre « J.M. »). Demi-oreillons en écus ciselés à la base en palmette. Pommeau ovale à jupe découpée en échancrure fixée par deux petits clous d’argent (manque l’un d’eux), poignée basane à double filigrane d’argent torsadé en chevrons. Cette garde est montée avec une lame très courbe, « à l’orientale » (87 cm) plate à très légers pans creux. La pointe en langue de carpe. Marqué au dos : « Manufre de Klingenthal, Coulaux frères entrp es ». Poinçon de Mouton au talon. Fourreau fer à la courbure de la lame, avec cuvette et dégagement au dos. La partie supérieure porte l’inscription du coté externe : « Le 1er Consul au Cen Mayton Mal des logis au 1er regt. d’artillerie à cheval ». Et du coté interne : « Mfture à Versailles ». Larges bracelets en argent à double filets. (Pas de poinçons). Bon état avec piqûres et usures à l’extrémité du fourreau. Observations : On se pose la question : existait-il un sabre d’honneur pour les mameluks ? Il avait été conçu des fusils d’honneur pour l’infanterie, des haches d’honneur pour les marins, baguettes d’honneur pour les tambours, grenades d’honneur pour les artilleurs-pointeurs, des fouets d’honneur pour les gens du train des équipages… Malheureusement la nomenclature des armes d’honneur est très rigoureuse, il n’y a rien pour les mameluks ou alors… tout n’a pas été dit. Je pense qu’il s’agit simplement d’une variante du sabre de cavalerie légère à lame à forte courbure qui aurait aussi bien pu avoir été offert à un officier de chasseurs à cheval ou de hussards. Mayton. (François). Né le 7 novembre 1768 à Montroux dans la Creuse. Soldat le 23 mai 1793 dans la compagnie des canonniers volontaires de Paris. Le 21 thermidor an II est maréchal des logis au 1er regt. d’artillerie à cheval. Se signale en Vendée de 1793 à l’an III dans un engagement sérieux, s’empare de deux bouches à feu et deux caissons attelés. Armée d’Italie de l’an IV à l’an VIII, est plusieurs fois cité à l’ordre de l’armée. An VI, le général Bonaparte lui délivre le brevet de sabre d’honneur pour s’être distingué à la bataille d’Arcole où il fût grièvement blessé et à l’affaire d’Anghiari. Chevalier de la Légion d’honneur et maréchal des logis-chef en an XIII. Retourne en Italie où il fait les campagnes de l’an XIII à 1808. Sous-lieutenant dans le 7ème bataillon principal du train d’artillerie, il sert en Allemagne en 1809, lieutenant en 1810, il se trouve en Russie et assiste à toutes les affaires de la Grande Armée de 1813 à 1814. Prisonnier pendant le passage de la Bérézina le 29 novembre 1812 il parvient à s’évader en traversant cette rivière à la nage et rejoint l’armée en retraite. Licencié le 31 décembre 1815 et mis à la retraite le 19 juin 1816 il se retire à Bonnat (Creuse) où il meurt le 25 août 1833.

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