Étoffe et garniture Pékin, soie, alternant dans le sens chaîne, un taffetas crème, des bandes à motif ton sur ton tissées en « mexicaine », c'est-à-dire par des fils de chaîne, et cinq rayures de satin rose vif ; étoffe brochée de brindilles ou rameaux fleuris par des trames de soie, vert, rouge, rose, noir et jaune. Tissage très serré, à forte réduction chaîne et trame, occasionnant le « crissement » de la soie. Largeur inhabituelle du lé : 73 cm, lisières en taffetas comprises. Les volants et les falbalas sont bordés d'une délicate crête de soie ornée de mignardises ou « sourcils de hannetons », courtes mèches des même soies du broché, rose et blanc, vert et blanc ou bordeaux, rose et blanc. Modèle Robe dite « à la française », comprenant le manteau ouvert à larges plis plats dans le dos. L'encolure et les côtés de ce manteau sont ornés de falbalas bouillonnés ; les manches mi-longues se terminent par deux volants en pagode. Le jupon est dans le même tissu que la robe. À l'arrière, sur le bas du jupon, le même tissu permettait éventuellement de retrousser le manteau en « polonaise ». Par contre l'arrière du jupon en haut, qui ne pouvait être vu en aucun cas, est en taffetas crème, preuve de la préciosité de l'étoffe. Pour donner à cette robe majestueuse le volume qui devait être le sien, celle-ci se portait sur un « corps à baleine » ; l'ampleur du jupon et du manteau était maintenue par les paniers fixés à la taille. État de conservation État superbe, aucune usure, aucune décoloration, aucune tache ; tissu jamais lavé ni nettoyé, ayant conservé ainsi tout son « gonflant ». Cette robe a été très peu portée, à deux occasions peut-être ; soit par la même personne qui avait dû changer de corpulence, soit plusieurs générations plus tard dans sa descendance, à l'occasion d'une fête costumée. Ainsi pourraient s'expliquer les coutures latérales sur le buste, très soigneusement déplacées et une trace très légère sous un bras. Est-ce à cette occasion que les noeuds de ruban rose et de ruban vert ont été cousus sur les manches ? L'identité des coloris avec les soies du broché et l'examen du fil de soie qui fixe ces rubans, bien semblables au fil de toutes les coutures de la robe, permettrait d'envisager que ces rubans soient d'origine. Il n'est pas certain que cette robe ait comporté une « pièce d'estomac » dans le même tissu. La jeune fille pouvait avoir sur le buste une « échelle » de noeuds de ruban. Destinataire La taille de cette très petite robe (hauteur du jupon 78 cm, hauteur du manteau devant 130 cm, et derrière 150 cm) correspondrait aujourd'hui à la corpulence d'une adolescente. Mais il faut considérer que la morphologie pouvait être bien différente et qu'à la cour, dans cette extrême jeunesse, on pouvait devenir marquise ou duchesse.
Étoffe et garniture Pékin, soie, alternant dans le sens chaîne, un taffetas crème, des bandes à motif ton sur ton tissées en « mexicaine », c'est-à-dire par des fils de chaîne, et cinq rayures de satin rose vif ; étoffe brochée de brindilles ou rameaux fleuris par des trames de soie, vert, rouge, rose, noir et jaune. Tissage très serré, à forte réduction chaîne et trame, occasionnant le « crissement » de la soie. Largeur inhabituelle du lé : 73 cm, lisières en taffetas comprises. Les volants et les falbalas sont bordés d'une délicate crête de soie ornée de mignardises ou « sourcils de hannetons », courtes mèches des même soies du broché, rose et blanc, vert et blanc ou bordeaux, rose et blanc. Modèle Robe dite « à la française », comprenant le manteau ouvert à larges plis plats dans le dos. L'encolure et les côtés de ce manteau sont ornés de falbalas bouillonnés ; les manches mi-longues se terminent par deux volants en pagode. Le jupon est dans le même tissu que la robe. À l'arrière, sur le bas du jupon, le même tissu permettait éventuellement de retrousser le manteau en « polonaise ». Par contre l'arrière du jupon en haut, qui ne pouvait être vu en aucun cas, est en taffetas crème, preuve de la préciosité de l'étoffe. Pour donner à cette robe majestueuse le volume qui devait être le sien, celle-ci se portait sur un « corps à baleine » ; l'ampleur du jupon et du manteau était maintenue par les paniers fixés à la taille. État de conservation État superbe, aucune usure, aucune décoloration, aucune tache ; tissu jamais lavé ni nettoyé, ayant conservé ainsi tout son « gonflant ». Cette robe a été très peu portée, à deux occasions peut-être ; soit par la même personne qui avait dû changer de corpulence, soit plusieurs générations plus tard dans sa descendance, à l'occasion d'une fête costumée. Ainsi pourraient s'expliquer les coutures latérales sur le buste, très soigneusement déplacées et une trace très légère sous un bras. Est-ce à cette occasion que les noeuds de ruban rose et de ruban vert ont été cousus sur les manches ? L'identité des coloris avec les soies du broché et l'examen du fil de soie qui fixe ces rubans, bien semblables au fil de toutes les coutures de la robe, permettrait d'envisager que ces rubans soient d'origine. Il n'est pas certain que cette robe ait comporté une « pièce d'estomac » dans le même tissu. La jeune fille pouvait avoir sur le buste une « échelle » de noeuds de ruban. Destinataire La taille de cette très petite robe (hauteur du jupon 78 cm, hauteur du manteau devant 130 cm, et derrière 150 cm) correspondrait aujourd'hui à la corpulence d'une adolescente. Mais il faut considérer que la morphologie pouvait être bien différente et qu'à la cour, dans cette extrême jeunesse, on pouvait devenir marquise ou duchesse.
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