Réunion de trois lettres et un billet autographes signés à Jean-Jacques PAUVERT, dont deux avec enveloppes et une liste de noms, autographe avec adresses ; un contrat d'édition dactylographié pour Haute complété et signé par Genet avec le double de chacune des parties, deux reçus autographes dont un déchiré. On joint une lettre dactylographiée de PAUVERT à GgeEnetET ; onze pages de différents formats et deux enveloppes. Jean-Jacques Pauvert, libraire, courtier en livres rares et d'occasion et fondateur en 1945, à dix-neuf ans, des Éditions du Palimugre, obtient de Genet le droit de publier une édition de luxe hors commerce, limitée à 60 exemplaires, de Haute Ssurveillance. Le contrat est du 26 janvier 1947, le dernier reçu du 15 mars. La pièce paraît fin mai " aux dépens des Cinéastes bibliophiles ", juste après sa publication en préoriginale dans les n° 28 et 29 (mars et avril) de La Nnef. Dans les deux premières lettres, avec enveloppes expédiées de Cannes les 31 mars et 7 avril 1947, Genet réclame " la version de Haute Surveillance corrigée par Barrault " qui a servi à réaliser cette édition originale devenue introuvable (Jean-Louis Barrault devait créer la pièce l'année suivante) et, de l'argent.La troisième lettre, non datée, est expédiée comme les précédentes de l'Hôtel Méditerranée à Cannes, où l'écrivain séjourne sous le pseudonyme de " Jean Ggallien , près de son ami Lucien Ssénémaud, personnage de Journal du Voleur. Il y évoque l'édition clandestine de Ppompes funèbres chez Gallimard, en cours depuis un an, dont il attend les dernières épreuves et joint à l'intention de la secrétaire de Jouvet, une très intéressante liste de ses invités à la Générale des Bonnes, le 18 avril : Cocteau, Sartre, Violette Leduc, le libraire Roland Saucier, André Dubois, préfet de police, François Sentein, Jean-Louis Barrault, Barbezat...Pauvert, à qui Genet a donné sa loge à l'Athénée le soir de la Générale, relate dans sa lettre, copie dactylographiée datée du 24 avril, les réactions du public au cours des premières représentations : " La pièce est discutée, et aussi bien par le public que par les critiques. C'est l'essentiel. J'ai l'impression que le public mord de plus en plus chaque soir. Ppeut-être savez-vous déjà que l'accueil des invités, les trois premiers soirs, avait été franchement mauvais : silence réprobateur vendredi, huées (mais oui) samedi [19 avril], les beaux quartiers réagissaient. Comme dit Etiévant, ils ont pris ça pour eux. Mais au fur et à mesure que vous abordez le vrai public, ça prend. Je ne veux pas dire que les gens comprennent. Mais ils écoutent d'un bout à l'autre dans un silence religieux, et ils applaudissent tout de même à la fin. y a eu trois rappels mardi soir [22]. La salle est toujours hérissée au début, et plus que réticente. Mais à la fin on applaudit, et de toute façon on écoute. C'est du domptage, ou de la haute école ". Un document important pour l'histoire du théâtre de Genet.On a joint à cet ensemble un billet sans date écrit au dos d'une enveloppe déchirée adressée à Aabdallah Bentaga, rencontré fin 1956, pour qui Genet a écrit Le Funambule. L'écrivain demande à Pauvert un exemplaire des Bonnes (dont il a édité les deux versions n 1954) pour faire jouer la pièce en Hollande, où il se rend en compagnie d'Abdallah en novembre 1957.
Réunion de trois lettres et un billet autographes signés à Jean-Jacques PAUVERT, dont deux avec enveloppes et une liste de noms, autographe avec adresses ; un contrat d'édition dactylographié pour Haute complété et signé par Genet avec le double de chacune des parties, deux reçus autographes dont un déchiré. On joint une lettre dactylographiée de PAUVERT à GgeEnetET ; onze pages de différents formats et deux enveloppes. Jean-Jacques Pauvert, libraire, courtier en livres rares et d'occasion et fondateur en 1945, à dix-neuf ans, des Éditions du Palimugre, obtient de Genet le droit de publier une édition de luxe hors commerce, limitée à 60 exemplaires, de Haute Ssurveillance. Le contrat est du 26 janvier 1947, le dernier reçu du 15 mars. La pièce paraît fin mai " aux dépens des Cinéastes bibliophiles ", juste après sa publication en préoriginale dans les n° 28 et 29 (mars et avril) de La Nnef. Dans les deux premières lettres, avec enveloppes expédiées de Cannes les 31 mars et 7 avril 1947, Genet réclame " la version de Haute Surveillance corrigée par Barrault " qui a servi à réaliser cette édition originale devenue introuvable (Jean-Louis Barrault devait créer la pièce l'année suivante) et, de l'argent.La troisième lettre, non datée, est expédiée comme les précédentes de l'Hôtel Méditerranée à Cannes, où l'écrivain séjourne sous le pseudonyme de " Jean Ggallien , près de son ami Lucien Ssénémaud, personnage de Journal du Voleur. Il y évoque l'édition clandestine de Ppompes funèbres chez Gallimard, en cours depuis un an, dont il attend les dernières épreuves et joint à l'intention de la secrétaire de Jouvet, une très intéressante liste de ses invités à la Générale des Bonnes, le 18 avril : Cocteau, Sartre, Violette Leduc, le libraire Roland Saucier, André Dubois, préfet de police, François Sentein, Jean-Louis Barrault, Barbezat...Pauvert, à qui Genet a donné sa loge à l'Athénée le soir de la Générale, relate dans sa lettre, copie dactylographiée datée du 24 avril, les réactions du public au cours des premières représentations : " La pièce est discutée, et aussi bien par le public que par les critiques. C'est l'essentiel. J'ai l'impression que le public mord de plus en plus chaque soir. Ppeut-être savez-vous déjà que l'accueil des invités, les trois premiers soirs, avait été franchement mauvais : silence réprobateur vendredi, huées (mais oui) samedi [19 avril], les beaux quartiers réagissaient. Comme dit Etiévant, ils ont pris ça pour eux. Mais au fur et à mesure que vous abordez le vrai public, ça prend. Je ne veux pas dire que les gens comprennent. Mais ils écoutent d'un bout à l'autre dans un silence religieux, et ils applaudissent tout de même à la fin. y a eu trois rappels mardi soir [22]. La salle est toujours hérissée au début, et plus que réticente. Mais à la fin on applaudit, et de toute façon on écoute. C'est du domptage, ou de la haute école ". Un document important pour l'histoire du théâtre de Genet.On a joint à cet ensemble un billet sans date écrit au dos d'une enveloppe déchirée adressée à Aabdallah Bentaga, rencontré fin 1956, pour qui Genet a écrit Le Funambule. L'écrivain demande à Pauvert un exemplaire des Bonnes (dont il a édité les deux versions n 1954) pour faire jouer la pièce en Hollande, où il se rend en compagnie d'Abdallah en novembre 1957.
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