Auktionsarchiv: Los-Nr. 529

RÉSISTANCE. Tony RICOU (1912-1944

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Auktionsarchiv: Los-Nr. 529

RÉSISTANCE. Tony RICOU (1912-1944

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RÉSISTANCE. Tony RICOU (1912-1944), résistant, dirigeant en zone nord du groupe de résistance Combat ; lors de la réorganisation du groupe Nord, il est chargé de la liaison avec les groupes de province, c'est à ce titre qu'il rallie le Groupe de Compiègne. Arrêté en février 42, il est emprisonné à Fresnes, puis déporté à la prison de Sarrebrück ; condamné à mort le 12 octobre 43, il est exécuté avec les 19 membres de son groupe le 7 janvier 1944. Fils du directeur de l'opéra-comique Georges Ricou, Tony Ricou fait preuve de talents artistiques extrêmement précoces puisque dès l'âge de 14 ans, il expose au Salon d'Automne et à la Société Nationale des Beaux-arts ; en 1930, il devient sociétaire du Salon d'Automne, en même temps d'Yves Brayer, Mac Avoy, Paul Colin et Albert Decaris Une exposition de ses peintures est organisée à la galerie Yannik, bd Raspail. Mais il s'oriente vers la haute administration, vit quelques temps en Angleterre et en Allemagne, et intègre le cabinet du Ministère de l'Intérieur. Gravement malade, il est réformé du service militaire mais réussit cependant à s'engager dans une unité combattante ; il entre en résistance active dès août 1940 et donne son nom au petit groupe de pionnier qui se réunit chez lui rue Spontini. - faireparts de naissance et de mariage de Jacques-Tony Ricou (plusieurs exemplaires) + une cinquantaine de petites photographies (dont un certain nombre le représentant) - 12 documents sur ses études : bulletins de note, documents émanant de l'école Fénelon, de la faculté de lettres, etc. - 7 documents sur son activité de peintre : carte d'exposant à la Société Nationale des Beaux-arts, catalogue de son exposition à la Galerie Yannik (avec texte d'introduction de Louis Vauxelles), liste des 20 nouveaux sociétaires du Salon d'Automne (1930) dans laquelle il apparaît, dessin au pastel signé (tête de chien), coupures de presse sur ses expositions. - 50 L.A.S. à ses parents, signées « Tony » puis « J[acques] Tony ». Longue correspondance couvrant toute sa vie, la première comme tout jeune garçon, la plupart ne sont pas datées, certaines avec enveloppes et cachets postaux, certaines écrites de Copenhague, Folkestone, Pau, etc. : correspondance familiale commentant également l'actualité politique du temps. Il est joint 3 lettres et une petite carte du 31 mai 1942 écrite par son épouse Josie Arnodin (1906-1983), fille de l'ingénieur Georges Arnodin (1872-1956) : « pour la fête des mères de la part de Tony et Josie » + une carte écrite comme prisonnier adressée à Mme Guiboiseau. - François Morin, résistant, l'un des rescapés du groupe. Texte dactylographié de son allocution à la radio du 7 janvier 1946, rendant hommage à Tony Ricou et à 3 de ses camarades. L.A.S. à la mère de Tony Ricou, évoquant son souvenir. « Votre fils a été de mes tout premiers camarades de résistance []. Il a et aura toujours une place toute spéciale dans mon souvenir, comme, je suis sûr, dans le souvenir de tous ceux qui l'ont connu, qui savent ce qu'il a fait, ce qu'il a été [] ». Un placard mortuaire manuscrit, en plusieurs versions : « Tony Ricou fondateur en zone nord du groupe de la Résistance « Combat » membre du réseau Hector, arrêté le 5 février 1942, décapité à la hache le 7 janvier 1944 à Cologne [] ». On joint : une correspondance de 33 lettres de son père Georges Ricou à son épouse Jeanne, principalement du début de la guerre (sept. 39 - janvier 40) + diverses lettres et documents de famille dont un intéressant récit de sa mère, sous forme de journal de quelques feuillets, confessant les secrets de famille et sa relation conflictuelle avec Tony.

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RÉSISTANCE. Tony RICOU (1912-1944), résistant, dirigeant en zone nord du groupe de résistance Combat ; lors de la réorganisation du groupe Nord, il est chargé de la liaison avec les groupes de province, c'est à ce titre qu'il rallie le Groupe de Compiègne. Arrêté en février 42, il est emprisonné à Fresnes, puis déporté à la prison de Sarrebrück ; condamné à mort le 12 octobre 43, il est exécuté avec les 19 membres de son groupe le 7 janvier 1944. Fils du directeur de l'opéra-comique Georges Ricou, Tony Ricou fait preuve de talents artistiques extrêmement précoces puisque dès l'âge de 14 ans, il expose au Salon d'Automne et à la Société Nationale des Beaux-arts ; en 1930, il devient sociétaire du Salon d'Automne, en même temps d'Yves Brayer, Mac Avoy, Paul Colin et Albert Decaris Une exposition de ses peintures est organisée à la galerie Yannik, bd Raspail. Mais il s'oriente vers la haute administration, vit quelques temps en Angleterre et en Allemagne, et intègre le cabinet du Ministère de l'Intérieur. Gravement malade, il est réformé du service militaire mais réussit cependant à s'engager dans une unité combattante ; il entre en résistance active dès août 1940 et donne son nom au petit groupe de pionnier qui se réunit chez lui rue Spontini. - faireparts de naissance et de mariage de Jacques-Tony Ricou (plusieurs exemplaires) + une cinquantaine de petites photographies (dont un certain nombre le représentant) - 12 documents sur ses études : bulletins de note, documents émanant de l'école Fénelon, de la faculté de lettres, etc. - 7 documents sur son activité de peintre : carte d'exposant à la Société Nationale des Beaux-arts, catalogue de son exposition à la Galerie Yannik (avec texte d'introduction de Louis Vauxelles), liste des 20 nouveaux sociétaires du Salon d'Automne (1930) dans laquelle il apparaît, dessin au pastel signé (tête de chien), coupures de presse sur ses expositions. - 50 L.A.S. à ses parents, signées « Tony » puis « J[acques] Tony ». Longue correspondance couvrant toute sa vie, la première comme tout jeune garçon, la plupart ne sont pas datées, certaines avec enveloppes et cachets postaux, certaines écrites de Copenhague, Folkestone, Pau, etc. : correspondance familiale commentant également l'actualité politique du temps. Il est joint 3 lettres et une petite carte du 31 mai 1942 écrite par son épouse Josie Arnodin (1906-1983), fille de l'ingénieur Georges Arnodin (1872-1956) : « pour la fête des mères de la part de Tony et Josie » + une carte écrite comme prisonnier adressée à Mme Guiboiseau. - François Morin, résistant, l'un des rescapés du groupe. Texte dactylographié de son allocution à la radio du 7 janvier 1946, rendant hommage à Tony Ricou et à 3 de ses camarades. L.A.S. à la mère de Tony Ricou, évoquant son souvenir. « Votre fils a été de mes tout premiers camarades de résistance []. Il a et aura toujours une place toute spéciale dans mon souvenir, comme, je suis sûr, dans le souvenir de tous ceux qui l'ont connu, qui savent ce qu'il a fait, ce qu'il a été [] ». Un placard mortuaire manuscrit, en plusieurs versions : « Tony Ricou fondateur en zone nord du groupe de la Résistance « Combat » membre du réseau Hector, arrêté le 5 février 1942, décapité à la hache le 7 janvier 1944 à Cologne [] ». On joint : une correspondance de 33 lettres de son père Georges Ricou à son épouse Jeanne, principalement du début de la guerre (sept. 39 - janvier 40) + diverses lettres et documents de famille dont un intéressant récit de sa mère, sous forme de journal de quelques feuillets, confessant les secrets de famille et sa relation conflictuelle avec Tony.

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