Recueil des oeuvres de Madame du Bocage des Académies de Padoue, de Bologne, de Rome et de Lyon. Lyon, Les Frères Perisse, 1762, 3 vol. in-12, frontispice, portrait, titre gravé, 1 vignette en tête, VIII-324 p., titre gravé, VIII-328 p. et titre gravé, 408-[4] p., fleuron par Cochin sur les titres, plein veau brun moucheté de l'époque, dos lisse richement décorés (deux coiffes lég. arasées, qq. rares mouill. et bruniss.). Anne-Marie-Fiquet du Bocage, née Le Page à Rouen en 1710 et morte à Paris en 1802, est une écrivaine, poétesse et dramaturge française. En février 1748, elle fait paraître une traduction en six chants du « Paradis perdu » de Milton dédié à l'Académie de Rouen. Voltaire et Fontenelle font son éloge et l'abbé de Bernis publie des vers en son honneur. Ce poème lui vaut l'intérêt du public et une gloire immédiate. De la fin des années 1740 jusqu'aux années 1760, on ne compte plus les poèmes publiés à sa gloire dans le Mercure de France. Anne-Marie-du Boccage a également su accumuler les honneurs littéraires comme aucune autre femme de lettres de son temps. Après l'Académie de Rouen en 1756, celle de Lyon lui ouvre ses portes en 1758. Entre-temps, elle fit un voyage triomphal en Italie avec son mari. Non seulement elle fut reçue par le pape, mais elle a été la deuxième Française, après Émilie du Châtelet, à être admise aux deux prestigieuses Académies des Arcades de Rome et de Bologne. Son ami Algarotti l'a également fait recevoir à l'Académie de Padoue, de Florence et de Cortone. Elle est fêtée de ville en ville par toutes les personnalités de premier plan comme une femme hors du commun. Elle fut également l'amie intime de Charles-Albert Demoustier. Anne-Marie-du Boccage a affiché un certain féminisme, n'hésitant pas à prendre la plume pour soutenir d'autres femmes, auteures ou peintres, mais elle s'est attaquée aux grands genres réservés en principe aux hommes tels que la tragédie et l'épopée.
Recueil des oeuvres de Madame du Bocage des Académies de Padoue, de Bologne, de Rome et de Lyon. Lyon, Les Frères Perisse, 1762, 3 vol. in-12, frontispice, portrait, titre gravé, 1 vignette en tête, VIII-324 p., titre gravé, VIII-328 p. et titre gravé, 408-[4] p., fleuron par Cochin sur les titres, plein veau brun moucheté de l'époque, dos lisse richement décorés (deux coiffes lég. arasées, qq. rares mouill. et bruniss.). Anne-Marie-Fiquet du Bocage, née Le Page à Rouen en 1710 et morte à Paris en 1802, est une écrivaine, poétesse et dramaturge française. En février 1748, elle fait paraître une traduction en six chants du « Paradis perdu » de Milton dédié à l'Académie de Rouen. Voltaire et Fontenelle font son éloge et l'abbé de Bernis publie des vers en son honneur. Ce poème lui vaut l'intérêt du public et une gloire immédiate. De la fin des années 1740 jusqu'aux années 1760, on ne compte plus les poèmes publiés à sa gloire dans le Mercure de France. Anne-Marie-du Boccage a également su accumuler les honneurs littéraires comme aucune autre femme de lettres de son temps. Après l'Académie de Rouen en 1756, celle de Lyon lui ouvre ses portes en 1758. Entre-temps, elle fit un voyage triomphal en Italie avec son mari. Non seulement elle fut reçue par le pape, mais elle a été la deuxième Française, après Émilie du Châtelet, à être admise aux deux prestigieuses Académies des Arcades de Rome et de Bologne. Son ami Algarotti l'a également fait recevoir à l'Académie de Padoue, de Florence et de Cortone. Elle est fêtée de ville en ville par toutes les personnalités de premier plan comme une femme hors du commun. Elle fut également l'amie intime de Charles-Albert Demoustier. Anne-Marie-du Boccage a affiché un certain féminisme, n'hésitant pas à prendre la plume pour soutenir d'autres femmes, auteures ou peintres, mais elle s'est attaquée aux grands genres réservés en principe aux hommes tels que la tragédie et l'épopée.
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