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Auction archive: Lot number 258

Rare pendule à complications dite

Estimate
€25,000 - €35,000
ca. US$32,947 - US$46,126
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 258

Rare pendule à complications dite

Estimate
€25,000 - €35,000
ca. US$32,947 - US$46,126
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Rare pendule à complications dite astronomique en marbre blanc et bronze très finement ciselé et doré. Elle présente à la partie supérieure une lyre ornée à l'amortissement d'un masque de renommée rayonnant, soulignant le cadran. Ce dernier signé de Balthazard indiquant les heures en chiffre romain et les minutes en chiffres arabes par tranche de quinze ainsi que les secondes (changé signé Debruges F3). Latéralement dans des chutes de feuilles de laurier deux cadrans secondaires, le premier prés ente les quantièmes, les jours de la semaine, les mois et les signes du Zodiac il est marqué "invenit". Le second à droite indique l'âge et les phases de la lune marquée "et fecit". La base à léger ressaut présente une frise dans le gout de Clodion entre trois rosaces. Petits pieds toupie. Modèle attribué à Étienne Martincourt Cadrans secondaires attribués à Joseph Coteau Restaurations. Fin de l'époque Louis XVI. Mouvement d'époque postérieure du second tiers du XIXe siècle. Hauteur: 75 cm - Largeur: 69 cm - Profondeur: 18 cm En France, la composition générale de la pendule lyre a peu évolué depuis sa création que l'on peut fixer à la fin des années 1750 ou au tout début de la décennie suivante. Svend Eriksen considère que le modèle de la première véritable pendule lyre figure dans les collections royales suédoises; elle fut probablement rapportée de Paris par le comte Creutz, ambassadeur de Suède dans la capitale, à l'intention du roi Gustav III (voir Early Neoclassicism in France, The Creation of the Louis XVI Style in architectural Decoration, Furniture and Ormolu Gilt and Silver, Londres, 1974). En revanche, si la morphologie des pendules lyre évolua peu, les matériaux employés, ainsi que l'ingéniosité et la complexité des mouvements, subirent des changements considérables reflétant l'évolution du goût des amateurs et démontrant l'exceptionnelle habileté de certains horlogers du temps. La grande majorité des modèles connus offre un cadran inscrit dans une lyre en bronze ou en marbre (voir notamment plusieurs pendules de ce type illustrées dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.224-227); d'autres, beaucoup moins communes, présentent des caisses en porcelaine de Sèvres à fond uni ou à décor de bouquets de fleurs polychromes dans des réserves; pour des exemplaires de ce type se reporter à Y. Gay et A. Lemaire, Les pendules lyre, in Bulletin de l'association nationale des collectionneurs et amateurs d'horlogerie ancienne, 1993, n°68, fig.53 et 62 (pendules conservées au Musée du Louvre et au musée Cognacq-Jay à Paris); enfin, le modèle que nous présentons de type astronomique, excessivement rare, puisqu'il n'existe à notre connaissance que deux autres pendules de cette composition répertoriées; toutes trois furent réalisées par le bronzier Etienne Martincourt dans le dernier quart du XVIIIe siècle, précisément vers 1785-1790, et les cadrans émaillés peuvent être rattachés à l'oeuvre de Joseph Coteau Les trois pendules offrent quelques variantes, essentiellement dans le traitement des cadrans. La première, le mouvement de Lépine à Paris, offre trois cadrans signés par Coteau (dont un est daté 1789); elle est passée en vente à Paris, Mes Ader- Picard-Tajan, le 13 décembre 1980, lot 67; puis figura dans une vente new-yorkaise; elle appartient aujourd'hui aux collections du Minneapolis Institute of Art et figurait probablement au XVIIIe siècle dans la collection du comte de Provence, puis au XIXe siècle dans celle de l'archichancelier Cambacérès (reproduite dans P. Kjellberg, op.cit., p.229). La deuxième, le cadran signé Lépine, présente des cadrans émaillés de Coteau datés 1786; elle fut livrée le 15 juillet 1786 pour le salon d'été de Mesdames Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, au château de Bellevue; puis elle passa également dans la collection de Cambacérès et ornait sa résidence parisienne: l'hôtel d'Elbeuf; de nos jours, elle est conservée au Detroit Institute of

Auction archive: Lot number 258
Auction:
Datum:
16 Dec 2011
Auction house:
Magnin Wedry SVV
14, rue Drouot
75009 Paris
France
contact@mw-encheres.com
+33 (0)1 4770 4141
Beschreibung:

Rare pendule à complications dite astronomique en marbre blanc et bronze très finement ciselé et doré. Elle présente à la partie supérieure une lyre ornée à l'amortissement d'un masque de renommée rayonnant, soulignant le cadran. Ce dernier signé de Balthazard indiquant les heures en chiffre romain et les minutes en chiffres arabes par tranche de quinze ainsi que les secondes (changé signé Debruges F3). Latéralement dans des chutes de feuilles de laurier deux cadrans secondaires, le premier prés ente les quantièmes, les jours de la semaine, les mois et les signes du Zodiac il est marqué "invenit". Le second à droite indique l'âge et les phases de la lune marquée "et fecit". La base à léger ressaut présente une frise dans le gout de Clodion entre trois rosaces. Petits pieds toupie. Modèle attribué à Étienne Martincourt Cadrans secondaires attribués à Joseph Coteau Restaurations. Fin de l'époque Louis XVI. Mouvement d'époque postérieure du second tiers du XIXe siècle. Hauteur: 75 cm - Largeur: 69 cm - Profondeur: 18 cm En France, la composition générale de la pendule lyre a peu évolué depuis sa création que l'on peut fixer à la fin des années 1750 ou au tout début de la décennie suivante. Svend Eriksen considère que le modèle de la première véritable pendule lyre figure dans les collections royales suédoises; elle fut probablement rapportée de Paris par le comte Creutz, ambassadeur de Suède dans la capitale, à l'intention du roi Gustav III (voir Early Neoclassicism in France, The Creation of the Louis XVI Style in architectural Decoration, Furniture and Ormolu Gilt and Silver, Londres, 1974). En revanche, si la morphologie des pendules lyre évolua peu, les matériaux employés, ainsi que l'ingéniosité et la complexité des mouvements, subirent des changements considérables reflétant l'évolution du goût des amateurs et démontrant l'exceptionnelle habileté de certains horlogers du temps. La grande majorité des modèles connus offre un cadran inscrit dans une lyre en bronze ou en marbre (voir notamment plusieurs pendules de ce type illustrées dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.224-227); d'autres, beaucoup moins communes, présentent des caisses en porcelaine de Sèvres à fond uni ou à décor de bouquets de fleurs polychromes dans des réserves; pour des exemplaires de ce type se reporter à Y. Gay et A. Lemaire, Les pendules lyre, in Bulletin de l'association nationale des collectionneurs et amateurs d'horlogerie ancienne, 1993, n°68, fig.53 et 62 (pendules conservées au Musée du Louvre et au musée Cognacq-Jay à Paris); enfin, le modèle que nous présentons de type astronomique, excessivement rare, puisqu'il n'existe à notre connaissance que deux autres pendules de cette composition répertoriées; toutes trois furent réalisées par le bronzier Etienne Martincourt dans le dernier quart du XVIIIe siècle, précisément vers 1785-1790, et les cadrans émaillés peuvent être rattachés à l'oeuvre de Joseph Coteau Les trois pendules offrent quelques variantes, essentiellement dans le traitement des cadrans. La première, le mouvement de Lépine à Paris, offre trois cadrans signés par Coteau (dont un est daté 1789); elle est passée en vente à Paris, Mes Ader- Picard-Tajan, le 13 décembre 1980, lot 67; puis figura dans une vente new-yorkaise; elle appartient aujourd'hui aux collections du Minneapolis Institute of Art et figurait probablement au XVIIIe siècle dans la collection du comte de Provence, puis au XIXe siècle dans celle de l'archichancelier Cambacérès (reproduite dans P. Kjellberg, op.cit., p.229). La deuxième, le cadran signé Lépine, présente des cadrans émaillés de Coteau datés 1786; elle fut livrée le 15 juillet 1786 pour le salon d'été de Mesdames Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, au château de Bellevue; puis elle passa également dans la collection de Cambacérès et ornait sa résidence parisienne: l'hôtel d'Elbeuf; de nos jours, elle est conservée au Detroit Institute of

Auction archive: Lot number 258
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Datum:
16 Dec 2011
Auction house:
Magnin Wedry SVV
14, rue Drouot
75009 Paris
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