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Auction archive: Lot number 174

RARE LIT DIT " DE LA PAïVA " PROVENANT D'UN HOTEL PARTICULIER

Estimate
€900,000 - €1,200,000
ca. US$1,189,151 - US$1,585,534
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 174

RARE LIT DIT " DE LA PAïVA " PROVENANT D'UN HOTEL PARTICULIER

Estimate
€900,000 - €1,200,000
ca. US$1,189,151 - US$1,585,534
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n. a.
Beschreibung:

RARE LIT DIT " DE LA PAïVA " PROVENANT D'UN HOTEL PARTICULIER 6 RUE DES MOULINS A PARIS Lit en forme de conque en acajou massif de Cuba, sculpté à toutes faces, la partie supérieure ornée d'une sirène levant le bras droit. Il est décoré de coquillages, algues, volutes et présente sur les flancs des cygnes reposant sur des ondes tirant la conque. Deuxième moitié du XIXe siècle Dimensions hors tout: H 210 / Long.302 / Larg.222 Provenance : - Vente Paris Me Maurice Rheims le 30 octobre 1946. Exposition : - Turin, "L'Amore - dal Olimpo all 'alcova" 29 mai - 4 octobre 1992, n°7.1. - Biennale des Antiquaires, Grand Palais, Paris, 21 septembre - 7 octobre 1990. Bibliographie : - "Le Mobilier Amoureux, ou la volupté de l'accessoire" par J.- C. Renard et F. Zabaleta, 1991 Chimères Briare Ed., reproduit p.117. - "Figures of Ill Repute" Charles Bernheimer, 1989 Cambridge Harvard University Press, reproduit p.101. - "La Païva 1819-1884 : Ses amants, ses maris" Janine Alexandre-Debray, 1986 Librairie Académique Perrin. Une photo de la photothèque Roger Viollet (RV44-197) représente ce lit et porte au dos la mention " Lit de la Païva, femme russe qui tenait salon à Paris sous le second Empire. Lit en acajou sculpté en trois pièces ". Ce lit fut vendu aux enchères à Paris en 1946 (1) dans la vente de l'entier mobilier d'un hôtel particulier au 6 rue des moulins. Il s'agissait d'une ancienne maison close dans laquelle Toulouse-Lautrec avait établi son atelier en 1894. Dans un livre dédié à ce peintre, Jean Bouret précise " qu'elle était meublée de façon somptueuse dans tout les styles, du gothique au Louis XVI, et que parmi ses trésors on pouvait admirer le lit de la Païva et sa baignoire de vermeil " (2). De plus, dans une biographie consacrée au même peintre, Henri Perruchot décrit l'une des chambres de l'établissement dans laquelle se trouve " le lit en acajou de la Païva, dont le grand panneau porte en ronde-bosse une longue femme nue, se carre dans une chambre dont le plafond n'est lui-même qu'une immense glace. Un second lit Empire en forme de conque trône au-dessus d'un parquet sculpté imitant les vaguelettes de la mer "(3). Esther Lachmann (1819-1884) fut la plus célèbre courtisane du Second Empire. D'origine juive, née à Moscou dans une famille modeste, elle arrive à Paris en 1838 avec l'intention de faire fortune et adopte le prénom de Thérèse. Elle est introduite dans la société parisienne grâce au compositeur Hertz. En 1851, à la recherche d'une respectabilité, Thérèse épouse le cousin du ministre du Portugal à Paris : le marquis de la Païva, mais elle obtient l'annulation de leur mariage en 1871. Elle peut alors épouser le comte Guido Henckel Von Donnersmarck, cousin de Bismark. Elle profite de la fortune de son amant pour construire un somptueux hôtel particulier sur les Champs Elysées dans lequel elle tient salon avec les plus célèbres artistes de son temps dont Théophile Gauthier, Sainte Beuve, les frères Jules et Edmond Goncourt, …. En 1877, son alliance au cousin de Bismark, la fait soupçonner d'espionnage et elle est contrainte de quitter la France. Elle se retire dans son palais de Neudeck en Silésie ou elle meurt en 1884. En 1856 commencent les travaux de l'hôtel particulier des les Champs Elysées. Entièrement conçu par l'architecte Pierre Manguin (1815-1869), il est inauguré en 1868. La particularité de cet hôtel est l'homogénéité de son décor dans le style néo-Renaissance. Manguin supervise tout : conception du bâtiment, décoration intérieure et mobilier Les meilleurs artistes de l'époque participent au chantier : les peintres Paul Baudry, Felix-Joseph Barrias, Thirion et Emile-Louis Picault, les sculpteurs Albert-Ernest-Carrier-Belleuse, Aimé-Jules Dalou Eugène Delaplanche Legrain, le bronzier Ferdinand Barbedienne et les ébénistes Kneib, Winckelsen et Fourdinois. La marquise veut éblouir et ne lésine pas sur les dépenses. Ses contemporains décrivent le luxe fabuleux de l'escalier en onyx, des plafonds peints et scul

Auction archive: Lot number 174
Auction:
Datum:
19 Dec 2006
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

RARE LIT DIT " DE LA PAïVA " PROVENANT D'UN HOTEL PARTICULIER 6 RUE DES MOULINS A PARIS Lit en forme de conque en acajou massif de Cuba, sculpté à toutes faces, la partie supérieure ornée d'une sirène levant le bras droit. Il est décoré de coquillages, algues, volutes et présente sur les flancs des cygnes reposant sur des ondes tirant la conque. Deuxième moitié du XIXe siècle Dimensions hors tout: H 210 / Long.302 / Larg.222 Provenance : - Vente Paris Me Maurice Rheims le 30 octobre 1946. Exposition : - Turin, "L'Amore - dal Olimpo all 'alcova" 29 mai - 4 octobre 1992, n°7.1. - Biennale des Antiquaires, Grand Palais, Paris, 21 septembre - 7 octobre 1990. Bibliographie : - "Le Mobilier Amoureux, ou la volupté de l'accessoire" par J.- C. Renard et F. Zabaleta, 1991 Chimères Briare Ed., reproduit p.117. - "Figures of Ill Repute" Charles Bernheimer, 1989 Cambridge Harvard University Press, reproduit p.101. - "La Païva 1819-1884 : Ses amants, ses maris" Janine Alexandre-Debray, 1986 Librairie Académique Perrin. Une photo de la photothèque Roger Viollet (RV44-197) représente ce lit et porte au dos la mention " Lit de la Païva, femme russe qui tenait salon à Paris sous le second Empire. Lit en acajou sculpté en trois pièces ". Ce lit fut vendu aux enchères à Paris en 1946 (1) dans la vente de l'entier mobilier d'un hôtel particulier au 6 rue des moulins. Il s'agissait d'une ancienne maison close dans laquelle Toulouse-Lautrec avait établi son atelier en 1894. Dans un livre dédié à ce peintre, Jean Bouret précise " qu'elle était meublée de façon somptueuse dans tout les styles, du gothique au Louis XVI, et que parmi ses trésors on pouvait admirer le lit de la Païva et sa baignoire de vermeil " (2). De plus, dans une biographie consacrée au même peintre, Henri Perruchot décrit l'une des chambres de l'établissement dans laquelle se trouve " le lit en acajou de la Païva, dont le grand panneau porte en ronde-bosse une longue femme nue, se carre dans une chambre dont le plafond n'est lui-même qu'une immense glace. Un second lit Empire en forme de conque trône au-dessus d'un parquet sculpté imitant les vaguelettes de la mer "(3). Esther Lachmann (1819-1884) fut la plus célèbre courtisane du Second Empire. D'origine juive, née à Moscou dans une famille modeste, elle arrive à Paris en 1838 avec l'intention de faire fortune et adopte le prénom de Thérèse. Elle est introduite dans la société parisienne grâce au compositeur Hertz. En 1851, à la recherche d'une respectabilité, Thérèse épouse le cousin du ministre du Portugal à Paris : le marquis de la Païva, mais elle obtient l'annulation de leur mariage en 1871. Elle peut alors épouser le comte Guido Henckel Von Donnersmarck, cousin de Bismark. Elle profite de la fortune de son amant pour construire un somptueux hôtel particulier sur les Champs Elysées dans lequel elle tient salon avec les plus célèbres artistes de son temps dont Théophile Gauthier, Sainte Beuve, les frères Jules et Edmond Goncourt, …. En 1877, son alliance au cousin de Bismark, la fait soupçonner d'espionnage et elle est contrainte de quitter la France. Elle se retire dans son palais de Neudeck en Silésie ou elle meurt en 1884. En 1856 commencent les travaux de l'hôtel particulier des les Champs Elysées. Entièrement conçu par l'architecte Pierre Manguin (1815-1869), il est inauguré en 1868. La particularité de cet hôtel est l'homogénéité de son décor dans le style néo-Renaissance. Manguin supervise tout : conception du bâtiment, décoration intérieure et mobilier Les meilleurs artistes de l'époque participent au chantier : les peintres Paul Baudry, Felix-Joseph Barrias, Thirion et Emile-Louis Picault, les sculpteurs Albert-Ernest-Carrier-Belleuse, Aimé-Jules Dalou Eugène Delaplanche Legrain, le bronzier Ferdinand Barbedienne et les ébénistes Kneib, Winckelsen et Fourdinois. La marquise veut éblouir et ne lésine pas sur les dépenses. Ses contemporains décrivent le luxe fabuleux de l'escalier en onyx, des plafonds peints et scul

Auction archive: Lot number 174
Auction:
Datum:
19 Dec 2006
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
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