Rare guéridon en acajou et placage d'acajou. La ceinture ornée de dentelures est supportée par quatre montants à double colonnes, réunis par une tablette à côtés évidés sur laquelle repose quatre vases à l'Antique encadrant un escalier d'où émerge une gaine à cannelures rudentées. Pieds gaines arqués à triple godron, réunis par une entretoise en X. petits pieds sabots. Plateau de marbre blanc encastré. Estampille d'inventaire E v H/46. Travail Allemand ou Autrichien, vers 1820. H : 82 - Diam : 71 cm Relativement proche de certaines réalisations autrichiennes du premier quart du XIXème siècle, ce guéridon peut être de préférence rapproché des ateliers d'ébénisterie allemands de l'époque. L'on remarque particulièrement l'influence de l'oeuvre de David Roentgen particulièrement visible dans le traitement du décor de la tablette d'entretoise. En effet, ce modèle de pilier quadrangulaire à cannelures rudentées reposant sur un entablement à degrés cantonné d'urnes en bois tourné, dérive du vocabulaire ornemental de l'ébéniste de Neuwied. La composition, fortement architecturée, n'est pas sans rappeler quelques meubles de l'ébéniste réalisés pour certaines cours européennes, particulièrement en Russie, dont de nombreux exemples sont conservés notamment au Palais de Pavlovsk. Ce meuble porte une marque d'inventaire identifiée comme celle apposée après 1869 sur le mobilier d'Elizabeth von Hohenzollern, née princesse von Wied, femme du roi Carol de Roumanie. Cette princesse luthérienne allemande est née au château de Monrepos sur les bords du Rhin. Grande amatrice de musique et de littérature, elle prit elle-même la plume sous le pseudonyme de Carmen Sylvia et publia tout une série d'ouvrages aussi bien en roumain, qu'en français ou en allemand.
Rare guéridon en acajou et placage d'acajou. La ceinture ornée de dentelures est supportée par quatre montants à double colonnes, réunis par une tablette à côtés évidés sur laquelle repose quatre vases à l'Antique encadrant un escalier d'où émerge une gaine à cannelures rudentées. Pieds gaines arqués à triple godron, réunis par une entretoise en X. petits pieds sabots. Plateau de marbre blanc encastré. Estampille d'inventaire E v H/46. Travail Allemand ou Autrichien, vers 1820. H : 82 - Diam : 71 cm Relativement proche de certaines réalisations autrichiennes du premier quart du XIXème siècle, ce guéridon peut être de préférence rapproché des ateliers d'ébénisterie allemands de l'époque. L'on remarque particulièrement l'influence de l'oeuvre de David Roentgen particulièrement visible dans le traitement du décor de la tablette d'entretoise. En effet, ce modèle de pilier quadrangulaire à cannelures rudentées reposant sur un entablement à degrés cantonné d'urnes en bois tourné, dérive du vocabulaire ornemental de l'ébéniste de Neuwied. La composition, fortement architecturée, n'est pas sans rappeler quelques meubles de l'ébéniste réalisés pour certaines cours européennes, particulièrement en Russie, dont de nombreux exemples sont conservés notamment au Palais de Pavlovsk. Ce meuble porte une marque d'inventaire identifiée comme celle apposée après 1869 sur le mobilier d'Elizabeth von Hohenzollern, née princesse von Wied, femme du roi Carol de Roumanie. Cette princesse luthérienne allemande est née au château de Monrepos sur les bords du Rhin. Grande amatrice de musique et de littérature, elle prit elle-même la plume sous le pseudonyme de Carmen Sylvia et publia tout une série d'ouvrages aussi bien en roumain, qu'en français ou en allemand.
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