Proust, Robert LETTRE À SON FRÈRE MARCEL. [MI-AOÛT 1892.] 4 p. in-12 (177 x 111 mm). Signée "Robert". Filigrane illisible. Un petit morceau de la lettre a été intentionnellement coupé pour en cacher quelques mots. Lettre inédite à son "bon petit Marcel". En août 1892, après un échec aux examens de droit, Proust est allé passer l’été à Trouville avec les Finaly, aux Frémonts, la propriété qu’ils louent aux Baignères. Robert écrit à son "bon petit Marcel", devine qu’il a "beaucoup à faire pendant les vacances à cause de ce malheureux examen de droit" qu’il a raté et s’inquiète de ses crises d’asthme. Il pense que leur mère rejoindra bientôt Marcel à Trouville et demande des nouvelles de fréquentations de son frère : "Que devient Jacques Bizet : dis-lui bien des choses de ma part, et tâche en me donnant de ses nouvelles de me décrire sa vie aussi bien que tu l’imites habituellement." Sachant que les Baignières ont loué leur villa des Frémonts aux Finally, Robert demande si Paul Baignères séjourne tout de même à Trouville ("si tu avais l’occasion de le voir à Trouville dis-lui ce que je pense de lui") et lui réclame un compte-rendu de son dîner chez la princesse [peut-être la princesse Mathilde, chez laquelle il se trouve le 7 août]. Un petit morceau de la lettre a été coupé, probablement pour cacher ce que Robert dit d’une connaissance : « J’ai fait la connaissance ici de Monsieur Meurisot [?] et de ses filles il est bien comme dit Jacques[-Émile] Blanche : "c’est un bon [mots coupés]" et fort aimable. » Les lettres de Robert à son frère sont rares. Sur la villa normande des Frémonts et les séjours de Proust en Normandie, voir lot 143. Références : Tadié, p. 179-183. [On joint :] Tapuscrit de la retranscription de 4 lettres de Marcel à son frère, en vue de leur publication dans la N.R.F. d’avril 1970, n° 208. 8 p. in-4.
Proust, Robert LETTRE À SON FRÈRE MARCEL. [MI-AOÛT 1892.] 4 p. in-12 (177 x 111 mm). Signée "Robert". Filigrane illisible. Un petit morceau de la lettre a été intentionnellement coupé pour en cacher quelques mots. Lettre inédite à son "bon petit Marcel". En août 1892, après un échec aux examens de droit, Proust est allé passer l’été à Trouville avec les Finaly, aux Frémonts, la propriété qu’ils louent aux Baignères. Robert écrit à son "bon petit Marcel", devine qu’il a "beaucoup à faire pendant les vacances à cause de ce malheureux examen de droit" qu’il a raté et s’inquiète de ses crises d’asthme. Il pense que leur mère rejoindra bientôt Marcel à Trouville et demande des nouvelles de fréquentations de son frère : "Que devient Jacques Bizet : dis-lui bien des choses de ma part, et tâche en me donnant de ses nouvelles de me décrire sa vie aussi bien que tu l’imites habituellement." Sachant que les Baignières ont loué leur villa des Frémonts aux Finally, Robert demande si Paul Baignères séjourne tout de même à Trouville ("si tu avais l’occasion de le voir à Trouville dis-lui ce que je pense de lui") et lui réclame un compte-rendu de son dîner chez la princesse [peut-être la princesse Mathilde, chez laquelle il se trouve le 7 août]. Un petit morceau de la lettre a été coupé, probablement pour cacher ce que Robert dit d’une connaissance : « J’ai fait la connaissance ici de Monsieur Meurisot [?] et de ses filles il est bien comme dit Jacques[-Émile] Blanche : "c’est un bon [mots coupés]" et fort aimable. » Les lettres de Robert à son frère sont rares. Sur la villa normande des Frémonts et les séjours de Proust en Normandie, voir lot 143. Références : Tadié, p. 179-183. [On joint :] Tapuscrit de la retranscription de 4 lettres de Marcel à son frère, en vue de leur publication dans la N.R.F. d’avril 1970, n° 208. 8 p. in-4.
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