Proust, Marcel LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À JACQUES TRUELLE. [PEU APRÈS LE 4 FÉVRIER 1918]. 7 p. in-8 (180 x 132 mm (p. 1-4) et 175 x 112 mm (p. 5-7)), sur 2 bifeuillets. Filigrane "Imperial Century" sur le premier bifeuillet. Signé "Marcel". Infimes déchirures à la pliure des bords des 2 premiers feuillets. Longue lettre à propos de 2 quiproquos qui amusent Proust. Après s’être plaint de son retard dans les corrections de ses épreuves, Proust raconte avoir confondu les réactions de Moïse de Camondo et d’Albert, duc de Luynes, devant la mort de leur fils : pensant le premier inconsolable et le second simplement affligé, alors que c’était le contraire, il a donc écrit une lettre qui a pu sembler un peu froide au duc "eu égard à l’immense douleur qu’il a, paraît-il". Heureusement, sa lettre devrait tout de même être "plus émue que ne le seront celles de tous ses amis". En outre, Jacques Truelle pensait que Proust s’était rendu chez leur ami Gautier-Vignal, alors qu’il était chez les Daudet, précisément avec Gautier-Vignal. Il dresse aussi un portrait de l’abbé Mugnier, dont il souligne le "langage fort peu ecclésiastique" (ainsi, à propos de Francis Jammes : "ce qui m’ennuie chez Jammes, c’est le côté sacré. C’est un faune de sacristie"). Il mentionne aussi que ce soir-là, il a fait la connaissance de François Mauriac, qui lui "a paru charmant" ; ni Mauriac, ni Proust ne savait alors qu'ils seraient un jour liés familialement, la petite-fille de Robert Proust, Marie-Claude, épousant le fils de François Mauriac, Claude, le 10 juillet 1951. Jacques Truelle (1891-1945), ami de Gautier-Vignal, François Mauriac et Jacques Porel, avait rencontré Proust en 1917. Références : Kolb, XVII, n° 32. [On joint :] Porel, Jacques. Lettre autographe signée à Suzy Mante-Proust. 25 mars [pas d’année]. 2 p. in-8. Il donne des informations sur la mort de Charles de Luynes et la datation de la lettre de Proust ci-jointe.
Proust, Marcel LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À JACQUES TRUELLE. [PEU APRÈS LE 4 FÉVRIER 1918]. 7 p. in-8 (180 x 132 mm (p. 1-4) et 175 x 112 mm (p. 5-7)), sur 2 bifeuillets. Filigrane "Imperial Century" sur le premier bifeuillet. Signé "Marcel". Infimes déchirures à la pliure des bords des 2 premiers feuillets. Longue lettre à propos de 2 quiproquos qui amusent Proust. Après s’être plaint de son retard dans les corrections de ses épreuves, Proust raconte avoir confondu les réactions de Moïse de Camondo et d’Albert, duc de Luynes, devant la mort de leur fils : pensant le premier inconsolable et le second simplement affligé, alors que c’était le contraire, il a donc écrit une lettre qui a pu sembler un peu froide au duc "eu égard à l’immense douleur qu’il a, paraît-il". Heureusement, sa lettre devrait tout de même être "plus émue que ne le seront celles de tous ses amis". En outre, Jacques Truelle pensait que Proust s’était rendu chez leur ami Gautier-Vignal, alors qu’il était chez les Daudet, précisément avec Gautier-Vignal. Il dresse aussi un portrait de l’abbé Mugnier, dont il souligne le "langage fort peu ecclésiastique" (ainsi, à propos de Francis Jammes : "ce qui m’ennuie chez Jammes, c’est le côté sacré. C’est un faune de sacristie"). Il mentionne aussi que ce soir-là, il a fait la connaissance de François Mauriac, qui lui "a paru charmant" ; ni Mauriac, ni Proust ne savait alors qu'ils seraient un jour liés familialement, la petite-fille de Robert Proust, Marie-Claude, épousant le fils de François Mauriac, Claude, le 10 juillet 1951. Jacques Truelle (1891-1945), ami de Gautier-Vignal, François Mauriac et Jacques Porel, avait rencontré Proust en 1917. Références : Kolb, XVII, n° 32. [On joint :] Porel, Jacques. Lettre autographe signée à Suzy Mante-Proust. 25 mars [pas d’année]. 2 p. in-8. Il donne des informations sur la mort de Charles de Luynes et la datation de la lettre de Proust ci-jointe.
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