PHILOSTRATE. Les Images ou tableaux de platte peinture des deux Philostrates sophistes grecs et les statues de Callistrate. Paris, veuve Abel L'Angelier & veuve M. Guillemot, 1615. 2 volumes in-folio, veau fauve, armoiries dorées au centre des plats, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (Reliure du XVIIIe siècle). Première édition illustrée de la traduction de Blaise de Vigenère. Les exemplaires portent indifféremment la date de 1614 ou celle de 1615 ; celui-ci a été divisé en deux volumes. D'abord publiées par Alde au début du XVIe siècle, ces œuvres de Philostrate l'Athénien, néo-sophiste grec du IIIe siècle de notre ère, sont traduites par l'archéologue et amateur d'art bourbonnais Blaise de Vigenère (1523-1596) qui, attiré par la symbolique et l'hermétisme, y voyait un enseignement pour les artistes. La première édition de sa traduction parut sans illustration en 1578. Les Images, censées décrire soixante-quatre tableaux d'une antique galerie de Naples, sont complétées par un autre Philostrate, neveu ou gendre du sophiste, décrivant dix-sept autres œuvres d'art dont l'existence semble elle aussi avérée. Elles sont précédées dans cette édition d'une curieuse introduction sur l'art de peindre et suivies des Héroïques de Philostrate et des Statues de Callistrate. Chef-d'œuvre du livre baroque français, l'ouvrage est magnifiquement illustré d'un titre-frontispice, deux vignettes montrant des instruments de musique et soixante-sept figures à pleine page gravées en taille-douce par Jaspar Isac, Léonard Gaultier et Thomas de Leu dont dix d'après Antoine Caron le collaborateur du Primatice à Fontainebleau. Chaque planche est accompagnée d'épigrammes de Thomas Artus, sieur d’Embry, servant de lien entre l'image moderne et son archétype classique. Reliure aux armes du financier Charles-Guillaume Lenormant d'Étioles (1717-1799), le premier mari de Jeanne-Antoinette Poisson, créée marquise de Pompadour en 1745, l'année où elle obtint du Châtelet la séparation de corps et de biens de son époux pour devenir la favorite royale que l'on sait. Mors fendus, plat supérieur du premier volume détaché ; titre-frontispice doublé et remonté ; menus défauts intérieurs. Brunet, IV, 620 – Inv. Fonds Français 79-96 – OHR, 1562.
PHILOSTRATE. Les Images ou tableaux de platte peinture des deux Philostrates sophistes grecs et les statues de Callistrate. Paris, veuve Abel L'Angelier & veuve M. Guillemot, 1615. 2 volumes in-folio, veau fauve, armoiries dorées au centre des plats, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (Reliure du XVIIIe siècle). Première édition illustrée de la traduction de Blaise de Vigenère. Les exemplaires portent indifféremment la date de 1614 ou celle de 1615 ; celui-ci a été divisé en deux volumes. D'abord publiées par Alde au début du XVIe siècle, ces œuvres de Philostrate l'Athénien, néo-sophiste grec du IIIe siècle de notre ère, sont traduites par l'archéologue et amateur d'art bourbonnais Blaise de Vigenère (1523-1596) qui, attiré par la symbolique et l'hermétisme, y voyait un enseignement pour les artistes. La première édition de sa traduction parut sans illustration en 1578. Les Images, censées décrire soixante-quatre tableaux d'une antique galerie de Naples, sont complétées par un autre Philostrate, neveu ou gendre du sophiste, décrivant dix-sept autres œuvres d'art dont l'existence semble elle aussi avérée. Elles sont précédées dans cette édition d'une curieuse introduction sur l'art de peindre et suivies des Héroïques de Philostrate et des Statues de Callistrate. Chef-d'œuvre du livre baroque français, l'ouvrage est magnifiquement illustré d'un titre-frontispice, deux vignettes montrant des instruments de musique et soixante-sept figures à pleine page gravées en taille-douce par Jaspar Isac, Léonard Gaultier et Thomas de Leu dont dix d'après Antoine Caron le collaborateur du Primatice à Fontainebleau. Chaque planche est accompagnée d'épigrammes de Thomas Artus, sieur d’Embry, servant de lien entre l'image moderne et son archétype classique. Reliure aux armes du financier Charles-Guillaume Lenormant d'Étioles (1717-1799), le premier mari de Jeanne-Antoinette Poisson, créée marquise de Pompadour en 1745, l'année où elle obtint du Châtelet la séparation de corps et de biens de son époux pour devenir la favorite royale que l'on sait. Mors fendus, plat supérieur du premier volume détaché ; titre-frontispice doublé et remonté ; menus défauts intérieurs. Brunet, IV, 620 – Inv. Fonds Français 79-96 – OHR, 1562.
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