PHILOSTRATE DE LEMNOS - PHILOSTRATUS SOPHISTES. Les Images ou tableaux de platte peinture des deux Philostrates sophistes grecs et les statues de Callistrate. Paris : Veuve Abel l’Angelier, veuve M. Guillemot, 1614-1615. — In-folio, titre-frontispice, (8 ff.), 925 pp. mal chiffrées 921, (24 ff. dernier blanc). Veau havane, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, tranches dorées (reliure de l’époque). UN DES PLUS BEAUX LIVRES ILLUSTRÉS DU XVIIe SIÈCLE. L’édition est dédiée par Françoise de Louvain, veuve d’Abel l’Angelier, à Henry de Bourbon, prince de Condé et comprend une riche illustration gravée en taille-douce, c’est-à-dire un titre-frontispice, un bandeau en tête de l’épître, 2 vignettes dans le texte montrant des instruments de musique et 68 compositions à pleine page, soit 65 pour les Images et 3 pour la Suite, les Héroïques et les Statues. C’est en 1597 qu’Abel l’Angelier (1574-1610), ami du traducteur Blaise de Vigenère (1523-1596), publia pour la première fois les Tableaux des deux Philostrate. En 1609 il eut le projet de proposer une édition nouvelle, sous une forme différente, avec un texte révisé sur l’originale grecque par Fédéric Morel et des planches gravées en taille-douce accompagnées d’épigrammes composées par Artus Thomas et destinées à résumer le sens moral des figures. Il s’associa pour ce faire avec son confrère Mathieu Guillemot (15..-1610) mais tous les deux disparurent avant la fin du projet qui fut mené à bien par leurs épouses, Françoise de Louvain (1540-1620) et Anne Sauvage (15..-1635?). L’impression fut achevée le 2 janvier 1614. Le frontispice a été gravé par Jaspar Isaac et représente le séjour des dieux dans l’Olympe. Les 68 compositions à pleine page sont dues à plusieurs artistes dont Antoine Caron gravées notamment par Jaspar Isaac, Thomas de Leu et Léonard Gaultier Les 3 planches que l’on trouve dans la seconde partie de l’ouvrage ont été ajoutées par l’éditeur et ne sont pas présentes dans tous les exemplaires. Elles figurent entre les pages 602-603, 758-759 et 872-873. Dans notre exemplaire, la gravure figurant page 494 a été collée à l’époque, particularité mentionnée dans aucune des bibliographies consultées. On constate effectivement, grâce à un coin légèrement décollé, que la gravure qu’elle recouvre n’avait pas été imprimée dans le bon sens. Comme dans tous les exemplaires rencontrés, la date de 1614 du titre a été surchargée à l’encre à l’époque pour se lire 1615. PRÉCIEUX EXEMPLAIRE RÉGLÉ, OFFERT PAR MADAME L’ANGELIER AU MAGISTRAT ET POÈTE CLAUDE EXPILLY (1561-1636). Il comporte cet ex-dono manuscrit en haut du titre : « Des livres de Claude Expilly. 1619 du don de Madame L’Angelier ». Expilly fut président du conseil souverain de Savoie, avocat général au Parlement de Grenoble et président du parlement de Dauphiné. En tant qu’homme de lettres, il laissa notamment de nombreux poèmes et un Supplément à l’histoire du chevalier Bayard. Il n’est pas nécessaire d’insister sur la rareté d’une telle provenance qui est intéressante à plus d’un titre. L’Angelier, puis sa veuve, étaient effectivement les éditeurs des Plaidoyers d’Expilly (1608, 1612, 1619) et surtout de son principal recueil de poèmes publié en 1596 et dédié à Gabrielle d’Estrées, maîtresse de Henri IV. Exemplaire sur beau papier et grand de marges, d’une dimension de 423 x 281 mm. L’exemplaire de Jacques Auguste de Thou vendu par Pierre Berès (catalogue 74), qualifié également de « grand de marges », faisait 420 x 279 mm. Il a été enrichi du portrait de Claude Expilly par Thomas de Leu et de celui gravé par le même artiste de François de Bonne duc de Lesdiguières, dont Expilly était le compagnon et le confident. Ces deux portraits sont respectivement collés sur le premier et le second contreplat. Reliure restaurée, décolorée, un coin émoussé, frottements d’usage. Déchirure sans manque aux feuillets A5, Yy4 et FFf2 et avec manque mais sans atteinte au texte aux feuillets B6, Z2, Bb6 et CCc5. Plus
PHILOSTRATE DE LEMNOS - PHILOSTRATUS SOPHISTES. Les Images ou tableaux de platte peinture des deux Philostrates sophistes grecs et les statues de Callistrate. Paris : Veuve Abel l’Angelier, veuve M. Guillemot, 1614-1615. — In-folio, titre-frontispice, (8 ff.), 925 pp. mal chiffrées 921, (24 ff. dernier blanc). Veau havane, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, tranches dorées (reliure de l’époque). UN DES PLUS BEAUX LIVRES ILLUSTRÉS DU XVIIe SIÈCLE. L’édition est dédiée par Françoise de Louvain, veuve d’Abel l’Angelier, à Henry de Bourbon, prince de Condé et comprend une riche illustration gravée en taille-douce, c’est-à-dire un titre-frontispice, un bandeau en tête de l’épître, 2 vignettes dans le texte montrant des instruments de musique et 68 compositions à pleine page, soit 65 pour les Images et 3 pour la Suite, les Héroïques et les Statues. C’est en 1597 qu’Abel l’Angelier (1574-1610), ami du traducteur Blaise de Vigenère (1523-1596), publia pour la première fois les Tableaux des deux Philostrate. En 1609 il eut le projet de proposer une édition nouvelle, sous une forme différente, avec un texte révisé sur l’originale grecque par Fédéric Morel et des planches gravées en taille-douce accompagnées d’épigrammes composées par Artus Thomas et destinées à résumer le sens moral des figures. Il s’associa pour ce faire avec son confrère Mathieu Guillemot (15..-1610) mais tous les deux disparurent avant la fin du projet qui fut mené à bien par leurs épouses, Françoise de Louvain (1540-1620) et Anne Sauvage (15..-1635?). L’impression fut achevée le 2 janvier 1614. Le frontispice a été gravé par Jaspar Isaac et représente le séjour des dieux dans l’Olympe. Les 68 compositions à pleine page sont dues à plusieurs artistes dont Antoine Caron gravées notamment par Jaspar Isaac, Thomas de Leu et Léonard Gaultier Les 3 planches que l’on trouve dans la seconde partie de l’ouvrage ont été ajoutées par l’éditeur et ne sont pas présentes dans tous les exemplaires. Elles figurent entre les pages 602-603, 758-759 et 872-873. Dans notre exemplaire, la gravure figurant page 494 a été collée à l’époque, particularité mentionnée dans aucune des bibliographies consultées. On constate effectivement, grâce à un coin légèrement décollé, que la gravure qu’elle recouvre n’avait pas été imprimée dans le bon sens. Comme dans tous les exemplaires rencontrés, la date de 1614 du titre a été surchargée à l’encre à l’époque pour se lire 1615. PRÉCIEUX EXEMPLAIRE RÉGLÉ, OFFERT PAR MADAME L’ANGELIER AU MAGISTRAT ET POÈTE CLAUDE EXPILLY (1561-1636). Il comporte cet ex-dono manuscrit en haut du titre : « Des livres de Claude Expilly. 1619 du don de Madame L’Angelier ». Expilly fut président du conseil souverain de Savoie, avocat général au Parlement de Grenoble et président du parlement de Dauphiné. En tant qu’homme de lettres, il laissa notamment de nombreux poèmes et un Supplément à l’histoire du chevalier Bayard. Il n’est pas nécessaire d’insister sur la rareté d’une telle provenance qui est intéressante à plus d’un titre. L’Angelier, puis sa veuve, étaient effectivement les éditeurs des Plaidoyers d’Expilly (1608, 1612, 1619) et surtout de son principal recueil de poèmes publié en 1596 et dédié à Gabrielle d’Estrées, maîtresse de Henri IV. Exemplaire sur beau papier et grand de marges, d’une dimension de 423 x 281 mm. L’exemplaire de Jacques Auguste de Thou vendu par Pierre Berès (catalogue 74), qualifié également de « grand de marges », faisait 420 x 279 mm. Il a été enrichi du portrait de Claude Expilly par Thomas de Leu et de celui gravé par le même artiste de François de Bonne duc de Lesdiguières, dont Expilly était le compagnon et le confident. Ces deux portraits sont respectivement collés sur le premier et le second contreplat. Reliure restaurée, décolorée, un coin émoussé, frottements d’usage. Déchirure sans manque aux feuillets A5, Yy4 et FFf2 et avec manque mais sans atteinte au texte aux feuillets B6, Z2, Bb6 et CCc5. Plus
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