Personnage articulé assis. Bois peint à dominante bleu et textile. H.: 56 cm Les BOZO, voisins des Banana et des Marka, peuplent une partie des rives du Niger (Mali).on les appellent « les maîtres de leau ». Issus dune lignée de noblesse de lempire du Ghana au 11ème siècle, ils vont devenir pêcheurs et bateleurs parmi des populations dagriculteurs et déleveurs. Dans la région de Ségou, existe une tradition ancestrale; le théâtre des marionnettes qui sortent lors du SOGOBO, réjouissance populaire dans les villages du Mali, mais cette fête est bien plus quun simple spectacle de marionnettes; dautres arts interviennent comme la musique, la danse, et le chant, avec une participation active du public, notamment pour les danses collectives. La grande variété des marionnettes, en constitue aussi lune des caractéristiques pourtant elles ne vont pas se succéder en une série de tableaux sans lien. Elles prennent vie dans le cadre de tout un scénario, soigneusement imaginé par les organisateurs. Le SOGOBO est un art global, une performance... Les spectacles ont lieu la journée (Tiéfédow), ou le soir (Sufedow). Parfois on assiste à des spectacles sur le fleuve, les marionnettes étant embarquées sur des pirogues, ou jouent dans leau (poisson ou hippopotames). Les marionnettes sont parfois de très grandes dimension. Elles sont sculptées par les forgerons comme partout en Afrique, mais elles sont la propriété des jeunes. Chaque marionnette a une signification particulière. Elles ont un rôle éducatif et ludique, mises en scène lors de Contes relatifs à la maternité, aux forces de la nature, au génie de la brousse, au monde invisible, animal et humain. Les BOZO, à travers leurs marionnettes, considèrent leur spectacle comme un moyen de communication qui dirige les énergies créatrices de la société. On distingue deux types de marionnettes; Les Manin: marionnettes à forme humaine. Les Sogow: marionnettes animalières. Pourtant cet art est menacé pour des raisons économiques et idéologiques. Nombre de maliens nont jamais assisté à un SOGOBO. Pour le public étranger, il est difficile, voire impossible, dapprocher cet aspect de la culture malienne.
Personnage articulé assis. Bois peint à dominante bleu et textile. H.: 56 cm Les BOZO, voisins des Banana et des Marka, peuplent une partie des rives du Niger (Mali).on les appellent « les maîtres de leau ». Issus dune lignée de noblesse de lempire du Ghana au 11ème siècle, ils vont devenir pêcheurs et bateleurs parmi des populations dagriculteurs et déleveurs. Dans la région de Ségou, existe une tradition ancestrale; le théâtre des marionnettes qui sortent lors du SOGOBO, réjouissance populaire dans les villages du Mali, mais cette fête est bien plus quun simple spectacle de marionnettes; dautres arts interviennent comme la musique, la danse, et le chant, avec une participation active du public, notamment pour les danses collectives. La grande variété des marionnettes, en constitue aussi lune des caractéristiques pourtant elles ne vont pas se succéder en une série de tableaux sans lien. Elles prennent vie dans le cadre de tout un scénario, soigneusement imaginé par les organisateurs. Le SOGOBO est un art global, une performance... Les spectacles ont lieu la journée (Tiéfédow), ou le soir (Sufedow). Parfois on assiste à des spectacles sur le fleuve, les marionnettes étant embarquées sur des pirogues, ou jouent dans leau (poisson ou hippopotames). Les marionnettes sont parfois de très grandes dimension. Elles sont sculptées par les forgerons comme partout en Afrique, mais elles sont la propriété des jeunes. Chaque marionnette a une signification particulière. Elles ont un rôle éducatif et ludique, mises en scène lors de Contes relatifs à la maternité, aux forces de la nature, au génie de la brousse, au monde invisible, animal et humain. Les BOZO, à travers leurs marionnettes, considèrent leur spectacle comme un moyen de communication qui dirige les énergies créatrices de la société. On distingue deux types de marionnettes; Les Manin: marionnettes à forme humaine. Les Sogow: marionnettes animalières. Pourtant cet art est menacé pour des raisons économiques et idéologiques. Nombre de maliens nont jamais assisté à un SOGOBO. Pour le public étranger, il est difficile, voire impossible, dapprocher cet aspect de la culture malienne.
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