Pays-Bas - Wilhelmina (1890-1948) Pays-Bas - Wilhelmina (1890-1948) Lot de huit monnaies de 10 gulden, 1917 A : Tête à droite de Wilhelmina R : Écu couronné État : TB Matière : Or Poids : 53 grammes "C’est à la ville « aux mille tours », à la Florence éternelle que nous renvoient ces 16 florins d’or. Au Moyen Âge, en effet, le commerce avait enrichi la ville. Sa prospérité lui permit alors de frapper de la monnaie d’or. En 1252, le florin, orné de la fleur de lys, emblème de la ville, entrait dans le commerce florentin. La fleur aux larges pétales ouverts sur l’avenir, marquait cette pièce au revers. L’autre face portait l’effigie de saint Jean, patron de la cité. Le florin devint très vite la monnaie la plus utilisée dans les tractations commerciales importantes et parvint donc tout naturellement vers les Flandres, dont le négoce était l’âme. Amies du luxe et de la beauté, elles l’utilisèrent pour leur propre monnaie nationale : le florin quitta sa fleur et son nom. Il se revêtit d’un terme néerlandais pour signifier « florin en or » sous le nom de « gulden florijus » ou « gulden ». La monnaie d’or passa de mains en mains, de génération en génération et, après la chute de Napoléon en 1815, sonna l’heure d’un nouveau royaume et d'un nouveau roi. Le florin moderne auréola son souverain de cette supplication qui peut encore se lire : “ GOD ZIJ MET ONS ”, « Dieu avec nous ». La prière inscrite par le gouvernement implore Dieu de protéger la valeur du florin. Ces 16 florins sur lesquels se détachent le profil de la souveraine Wilhelmine et de son père Guillaume de Derde témoignent d’une autre page de l’histoire des Pays-Bas. La couronne plus haute du roi s’élève au-dessus de son blason orné d’un lion tandis que celle de la reine est plus simple et plus large. God save the queen ? Avec vous ! A vous de sauver ce qu’il nous reste de ces souverains !"
Pays-Bas - Wilhelmina (1890-1948) Pays-Bas - Wilhelmina (1890-1948) Lot de huit monnaies de 10 gulden, 1917 A : Tête à droite de Wilhelmina R : Écu couronné État : TB Matière : Or Poids : 53 grammes "C’est à la ville « aux mille tours », à la Florence éternelle que nous renvoient ces 16 florins d’or. Au Moyen Âge, en effet, le commerce avait enrichi la ville. Sa prospérité lui permit alors de frapper de la monnaie d’or. En 1252, le florin, orné de la fleur de lys, emblème de la ville, entrait dans le commerce florentin. La fleur aux larges pétales ouverts sur l’avenir, marquait cette pièce au revers. L’autre face portait l’effigie de saint Jean, patron de la cité. Le florin devint très vite la monnaie la plus utilisée dans les tractations commerciales importantes et parvint donc tout naturellement vers les Flandres, dont le négoce était l’âme. Amies du luxe et de la beauté, elles l’utilisèrent pour leur propre monnaie nationale : le florin quitta sa fleur et son nom. Il se revêtit d’un terme néerlandais pour signifier « florin en or » sous le nom de « gulden florijus » ou « gulden ». La monnaie d’or passa de mains en mains, de génération en génération et, après la chute de Napoléon en 1815, sonna l’heure d’un nouveau royaume et d'un nouveau roi. Le florin moderne auréola son souverain de cette supplication qui peut encore se lire : “ GOD ZIJ MET ONS ”, « Dieu avec nous ». La prière inscrite par le gouvernement implore Dieu de protéger la valeur du florin. Ces 16 florins sur lesquels se détachent le profil de la souveraine Wilhelmine et de son père Guillaume de Derde témoignent d’une autre page de l’histoire des Pays-Bas. La couronne plus haute du roi s’élève au-dessus de son blason orné d’un lion tandis que celle de la reine est plus simple et plus large. God save the queen ? Avec vous ! A vous de sauver ce qu’il nous reste de ces souverains !"
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