Tête de Tahitienne couronnée de fleurs. Étude pour Contes barbares. Vers 1900-1902. Monotype ou dessin-empreinte sur vélin mince irrégulièrement découpé, les marges refaites: recto, mine de plomb et crayon bleu, signé en pied au crayon bleu «Paul»; verso: sujet correspondant monotypé, portant en haut à droite le numéro 62 au crayon bleu. Deux petites amincissures au-dessus du sujet. Cadre. Figure reproduite dans Avant et Après. Le modèle sur la face verso, tourné vers la gauche, renvoie à la figure rousse du tableau de 1902, Contes Barbares (Museum Folkwang, Essen).{CR}Provenance: Ambroise Vollard puis Galerie Marcel Guiot (étiquette et inscriptions de ce dernier au verso du cadre). {CR}Étiquettes dexposition: «Gauguin», Orangerie des Tuileries, été 1949; Galerie Charpentier, «Cent oeuvres de Gauguin». Références bibliographiques: Field (Richard S.) Paul Gauguin Monotypes, Philadelphia Museum of Art, 1973, n° 40 et repr. p. 76. Galerie Marcel Guiot, catalogue dexposition Gauguin, aquarelles - monotypes - dessins, préface de M. Guérin, Paris, 15 mai-13 juin 1942, n° 63. {CR}Malingue (Maurice) Lettres de Gauguin à sa femme et à ses amis, Paris, Grasset, 1946, p. 224 (reproduit agrandi). {CR}Rewald (John) Gauguin Drawings, New York, Thomas Yoseloff, 1958, n° 75. {CR}«Lors de son second voyage à Tahiti, Gauguin, après un court séjour dans lIle de Fatuiva (ou Fatou Hiva) sétait installé à la Dominique, la plus grande des Iles Marquises. Il y passa près de deux ans et il y mourut le 8 mai 1903, après de terribles souffrances, dans un isolement total et dans un grand dénuement. Une vente de ce qui restait dans sa case eut lieu à Papeete quelque temps après. Les toiles, sculptures, planches de bois, y furent dispersées pour des sommes infimes. Un carton contenant une série de dessins, aquarelles, monotypes, autographies, sur lequel Gauguin avait écrit de sa main «Documents Tahiti, P.G.O., 1891, 1892, 1893» et provenant vraisemblablement de cette vente, a été acquis récemment par M. Marcel Guiot...{CR} Un certain nombre de ces dessins ont été découpés au ciseau par Gauguin, comme du reste, ceux quil a lui-même collés dans le manuscrit de Noa-Noa, rédigé et composé pendant son séjour en France (1893-95) entre ses deux voyages à Tahiti, manuscrit donné par lui à Daniel de Monfreid qui la lui-même généreusement offert au Cabinet de dessins du Louvre... {CR}Les amateurs seront peut-être intrigués, comme nous lavons été nous-mêmes, par le fait que le même dessin figure au recto et au verso de certaines feuilles, tracé à la mine de plomb au recto et à laide dune sorte dencre dimprimerie au verso. Nous expliquons ainsi la chose: il est probable que Gauguin, comme beaucoup dautres artistes, inversait ses dessins, à la fois (comme Degas avec ses contre-épreuves) pour se rendre compte du sens où ils feraient le meilleur effet et pour les replacer dans différents tableaux, sans trop paraître se répéter. Il traçait donc son dessin sur une feuille de papier appliquée contre une plaque (le plus souvent de terre cuite) enduite préalablement dune très légère couche dencre brune. Le crayon en appuyant sur le papier au recto, reproduisait au verso le même dessin qui, avec certaines salissures causées par la planche enduite dencre, donnait laspect dun monotype.» (Marcel Guérin préface au catalogue de lexposition «Paul Gauguin», Galerie Marcel Guiot, 15 mai-13 juin 1942) 80 x 120 mm
Tête de Tahitienne couronnée de fleurs. Étude pour Contes barbares. Vers 1900-1902. Monotype ou dessin-empreinte sur vélin mince irrégulièrement découpé, les marges refaites: recto, mine de plomb et crayon bleu, signé en pied au crayon bleu «Paul»; verso: sujet correspondant monotypé, portant en haut à droite le numéro 62 au crayon bleu. Deux petites amincissures au-dessus du sujet. Cadre. Figure reproduite dans Avant et Après. Le modèle sur la face verso, tourné vers la gauche, renvoie à la figure rousse du tableau de 1902, Contes Barbares (Museum Folkwang, Essen).{CR}Provenance: Ambroise Vollard puis Galerie Marcel Guiot (étiquette et inscriptions de ce dernier au verso du cadre). {CR}Étiquettes dexposition: «Gauguin», Orangerie des Tuileries, été 1949; Galerie Charpentier, «Cent oeuvres de Gauguin». Références bibliographiques: Field (Richard S.) Paul Gauguin Monotypes, Philadelphia Museum of Art, 1973, n° 40 et repr. p. 76. Galerie Marcel Guiot, catalogue dexposition Gauguin, aquarelles - monotypes - dessins, préface de M. Guérin, Paris, 15 mai-13 juin 1942, n° 63. {CR}Malingue (Maurice) Lettres de Gauguin à sa femme et à ses amis, Paris, Grasset, 1946, p. 224 (reproduit agrandi). {CR}Rewald (John) Gauguin Drawings, New York, Thomas Yoseloff, 1958, n° 75. {CR}«Lors de son second voyage à Tahiti, Gauguin, après un court séjour dans lIle de Fatuiva (ou Fatou Hiva) sétait installé à la Dominique, la plus grande des Iles Marquises. Il y passa près de deux ans et il y mourut le 8 mai 1903, après de terribles souffrances, dans un isolement total et dans un grand dénuement. Une vente de ce qui restait dans sa case eut lieu à Papeete quelque temps après. Les toiles, sculptures, planches de bois, y furent dispersées pour des sommes infimes. Un carton contenant une série de dessins, aquarelles, monotypes, autographies, sur lequel Gauguin avait écrit de sa main «Documents Tahiti, P.G.O., 1891, 1892, 1893» et provenant vraisemblablement de cette vente, a été acquis récemment par M. Marcel Guiot...{CR} Un certain nombre de ces dessins ont été découpés au ciseau par Gauguin, comme du reste, ceux quil a lui-même collés dans le manuscrit de Noa-Noa, rédigé et composé pendant son séjour en France (1893-95) entre ses deux voyages à Tahiti, manuscrit donné par lui à Daniel de Monfreid qui la lui-même généreusement offert au Cabinet de dessins du Louvre... {CR}Les amateurs seront peut-être intrigués, comme nous lavons été nous-mêmes, par le fait que le même dessin figure au recto et au verso de certaines feuilles, tracé à la mine de plomb au recto et à laide dune sorte dencre dimprimerie au verso. Nous expliquons ainsi la chose: il est probable que Gauguin, comme beaucoup dautres artistes, inversait ses dessins, à la fois (comme Degas avec ses contre-épreuves) pour se rendre compte du sens où ils feraient le meilleur effet et pour les replacer dans différents tableaux, sans trop paraître se répéter. Il traçait donc son dessin sur une feuille de papier appliquée contre une plaque (le plus souvent de terre cuite) enduite préalablement dune très légère couche dencre brune. Le crayon en appuyant sur le papier au recto, reproduisait au verso le même dessin qui, avec certaines salissures causées par la planche enduite dencre, donnait laspect dun monotype.» (Marcel Guérin préface au catalogue de lexposition «Paul Gauguin», Galerie Marcel Guiot, 15 mai-13 juin 1942) 80 x 120 mm
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