PAUL DELVAUX (1897-1994) Les Deux Amies, 1967 Importante technique mixte, aquarelle, encre de Chine et crayon sur papier, signé, daté et situé « Saint-Idesbald » en bas à droite. Exposition : Musée Delvaux Saint-Idesbald, Musée Royaux des Beaux-Art Bruxelles, exposition Delvaux Provenance : Ancienne Collection Van Hecke et Collection privée Bruxelles Dimensions : 63 x 100 cm Né à Antheit dans un milieu familial bourgeois réticent aux désirs que manifeste le jeune Paul Delvaux pour la peinture, ses parents acceptent finalement la voie de l’architecture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Mais après ses études, il réalise des tableaux impressionnistes, puis expressionnistes influencés, notamment par James Ensor Paul Delvaux n’a jamais aimé les étiquettes, les classifications. C’est en découvrant un tableau de Giorgio De Chirico « Mélancolie et mystère d’une rue » que Delvaux a la « révélation » du surréalisme. Magritte, Ernst, Dali et surtout de Chirico lui font prendre conscience d’un nouvel univers où le rationnel, les conventions, les interdits sont, sinon abolis, du moins détournés par les voies de la poésie, de l’imaginaire, du symbole aussi, et par lesquelles Delvaux trouvera à la fois un exutoire à son anxiété et le miroir fidèle de son discours intérieur. Influencé par Magritte, par Dali, par Ingres, sa personnalité s’affirme néanmoins authentique et nouvelle, traversée de thèmes et d’éléments récurrents. Sans jamais adhérer au mouvement, il commence, avec « Femmes en dentelle », une série d’œuvres d’une unité si profonde que n’importe lequel de ses tableaux se reconnaît au premier coup d’œil. Sa peinture très caractéristique est faite de paysages figés peints de manière hyperréaliste où évoluent des femmes nues, de jeunes éphèbes figés dans un environnement particulier : un jardin, une gare déserte, des ruines, dans des rues. De jolies femmes projetées dans des univers industriels rudes où se côtoient trains qui ne vont nulle part, regards au loin et yeux immensément grands et ouverts sur l’inconnu. Des squelettes hantent parfois ses tableaux. Un autre univers favori de Paul Delvaux est le chemin de fer et il est appelé également à peindre de grandes compositions murales comme celle du Casino-Kursaal d’Ostende, du Palais des Congrès de Bruxelles, de l’Institut de Zoologie à Liège. Au crépuscule de son existence, Paul Delvaux demande à son neveu, Charles Van Deun, de devenir son marchand d’art. Refusant toute relation commerciale avec son oncle et tuteur, Charles lui propose en contrepartie de promouvoir et sauvegarder son œuvre artistique, et en 1979, la fondation Paul Delvaux voit le jour dans le village de Saint-Idesbald. Principaux musées : Art Institute Chicago, Museum of Modern Art, Metropolitan museum et Guggenheim Museum New-York, Peggy Guggenheim Collection Venise, Tate Gallery Londres, Musée Thyssen-Bornemisza Madrid, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Fondation Paul Delvaux Saint-Idesbald Coxyde.
PAUL DELVAUX (1897-1994) Les Deux Amies, 1967 Importante technique mixte, aquarelle, encre de Chine et crayon sur papier, signé, daté et situé « Saint-Idesbald » en bas à droite. Exposition : Musée Delvaux Saint-Idesbald, Musée Royaux des Beaux-Art Bruxelles, exposition Delvaux Provenance : Ancienne Collection Van Hecke et Collection privée Bruxelles Dimensions : 63 x 100 cm Né à Antheit dans un milieu familial bourgeois réticent aux désirs que manifeste le jeune Paul Delvaux pour la peinture, ses parents acceptent finalement la voie de l’architecture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Mais après ses études, il réalise des tableaux impressionnistes, puis expressionnistes influencés, notamment par James Ensor Paul Delvaux n’a jamais aimé les étiquettes, les classifications. C’est en découvrant un tableau de Giorgio De Chirico « Mélancolie et mystère d’une rue » que Delvaux a la « révélation » du surréalisme. Magritte, Ernst, Dali et surtout de Chirico lui font prendre conscience d’un nouvel univers où le rationnel, les conventions, les interdits sont, sinon abolis, du moins détournés par les voies de la poésie, de l’imaginaire, du symbole aussi, et par lesquelles Delvaux trouvera à la fois un exutoire à son anxiété et le miroir fidèle de son discours intérieur. Influencé par Magritte, par Dali, par Ingres, sa personnalité s’affirme néanmoins authentique et nouvelle, traversée de thèmes et d’éléments récurrents. Sans jamais adhérer au mouvement, il commence, avec « Femmes en dentelle », une série d’œuvres d’une unité si profonde que n’importe lequel de ses tableaux se reconnaît au premier coup d’œil. Sa peinture très caractéristique est faite de paysages figés peints de manière hyperréaliste où évoluent des femmes nues, de jeunes éphèbes figés dans un environnement particulier : un jardin, une gare déserte, des ruines, dans des rues. De jolies femmes projetées dans des univers industriels rudes où se côtoient trains qui ne vont nulle part, regards au loin et yeux immensément grands et ouverts sur l’inconnu. Des squelettes hantent parfois ses tableaux. Un autre univers favori de Paul Delvaux est le chemin de fer et il est appelé également à peindre de grandes compositions murales comme celle du Casino-Kursaal d’Ostende, du Palais des Congrès de Bruxelles, de l’Institut de Zoologie à Liège. Au crépuscule de son existence, Paul Delvaux demande à son neveu, Charles Van Deun, de devenir son marchand d’art. Refusant toute relation commerciale avec son oncle et tuteur, Charles lui propose en contrepartie de promouvoir et sauvegarder son œuvre artistique, et en 1979, la fondation Paul Delvaux voit le jour dans le village de Saint-Idesbald. Principaux musées : Art Institute Chicago, Museum of Modern Art, Metropolitan museum et Guggenheim Museum New-York, Peggy Guggenheim Collection Venise, Tate Gallery Londres, Musée Thyssen-Bornemisza Madrid, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Fondation Paul Delvaux Saint-Idesbald Coxyde.
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